recherche

Accueil > Les Cousins > Venezuela > Les États-Unis ont un plan d’invasion du Venezuela, dit Chavez

17 septembre 2005

Les États-Unis ont un plan d’invasion du Venezuela, dit Chavez

 

Le président du Venezuela Hugo Chavez a affirmé vendredi que les États-Unis ont mis sur pied un plan d’invasion de son pays, le « plan Balboa », dans une interview à la chaine américaine ABC.

Par l’Agence France-Presse
Le vendredi 16 septembre 2005

Leer en español

« Je vous dis que j’ai la preuve que des plans existent d’envahir le Venezuela » a-t-il assuré lors de l’émission « Nightline ». « De plus nous avons des documents : le nombre d’avions de bombardements, le nombre de bateaux ».

Hugo Chavez a indiqué que le plan d’invasion « qui a pour objectif le Venezuela » a été baptisé « Balboa » et s’est engagé à envoyer une copie des documents au journaliste qui l’interrogeait, sans toutefois révéler ses sources « obtenues à travers les services de renseignements militaires ».

Il a indiqué que depuis l’arrivée à la Maison Blanche de George W. Bush en 2001, le « Venezuela a été soumis à une aggression permanente, contre nous et contre moi personnellement ».

Lors d’une conférence de presse jeudi aux Nations unies, le président vénézuélien avait déclaré que les États-Unis étaient « un État terroriste », à l’issue d’un discours à la tribune de l’Onu déjà très critique à l’égard de Washington.

Le Venezuela fournit la moitié de son quota de production de pétrole aux États-Unis, soit 15% des besoins américains.

Evoquant « le scénario » d’un plan d’invasion, le président Chavez a ajouté que « si cela se produit », les États-Unis devraient « oublier » le million et demi de barils de pétrole vénézuelien qu’ils reçoivent par jour.

Il a affirmé par ailleurs à ABC qu’il mettait sur pied un « contre plan Balboa ». « Si le gouvernement américain tente de se lancer dans la folle aventure de nous attaquer, il s’embarquera dans une guerre de 100 ans », a-t-il averti. « Nous sommes prêts » a-t-il ajouté.

Hugo Chavez a ajouté que les États-Unis ne pourraient pas « contrôler le Venezuela, de la même manière qu’ils ne peuvent pas controler l’Irak ». « Le pétrole pourrait atteindre 100 ou 120 dollars le baril » et « il y aurait un mouvement de résistance à travers le continent’ a-t-il affirmé.

Il a indiqué par ailleurs que « pratiquement personne aux États-Unis ne sait » que le Venezuela a donné « des millions de dollars d’aide à la Louisiane », dévastée par le cyclone Katrina, à travers la Croix Rouge de La Nouvelle-Orléans.

Le président vénézuelien a par ailleurs confessé qu’« un des plus grands rebelles » qu’il « admire vraiment » est le Christ, estimant que l’« essence de la révolution est l’amour, l’amour du prochain ».

Retour en haut de la page

El Correo

|

Patte blanche

|

Plan du site