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14 avril 2005

Le repos d’un terrorista : Luis Posada Carriles rentre à la maison et demande l’asile politique aux États-Unis

 

Luis Posada Carriles, 77 ans, une figure de l’anticastrisme, a demandé l’asile politique mercredi aux États-Unis, a annoncé son avocat, Eduardo Soto à Miami (Floride).

Par l’Agence France-Presse
Miami, Le mercredi 13 avril 2005

Luis Posada Carriles

Posada Carriles est arrivé sur le sol américain depuis un mois en provenance du Mexique, a précisé son avocat.

Il a ajouté que son client méritait que l’asile politique lui soit accordé car, a-t-il estimé, « il a servi les intérêts des États-Unis depuis près de 40 ans ».

Ancien du débarquement avorté de la Baie des cochons en 1961, Luis Posada Carriles avait été gracié en 2004 par le Panama où il purgeait une peine de huit ans de réclusion avec trois complices notamment pour tentative d’attentat contre le président cubain Fidel Castro lors du sommet ibéro-américain de novembre 2000.

Les autorités du Venezuela souhaitent également le juger pour sa participation supposée à l’attentat qui a conduit à l’explosion en vol d’un avion de la compagnie Cubana de Aviacion en 1976, faisant 73 morts. L’appareil assurait la liaison entre La Barbade et La Havane. M. Posada Carriles s’était évadé d’une prison vénézuélienne en 1985 alors que son cas était en appel.

Il est également soupçonné par La Havane d’avoir préparé les attentats contre plusieurs hôtels à La Havane en 1997, où un touriste italien avait trouvé la mort.

M. Castro a déclaré lundi soir à La Havane que Posada Carriles, qu’il a qualifié de « terroriste, criminel, assassin et monstre », se trouvait à Miami sous la protection des autorités américaines.

Chimiste de formation, Posada Carriles a quitté Cuba peu après la prise du pouvoir par Castro en 1959. Il a travaillé avec la CIA, l’agence américaine de renseignement pour tenter de renverser le régime de La Havane puis les régimes opposés à Washington en Amérique centrale.

Ainsi, dans les années 1980, il a combattu aux côtés des Contras contre les Sandinistes au pouvoir au Nicaragua.

Dans un entretien accordé à l’AFP en 2003 alors qu’il se trouvait au Panama, Posada Carriles s’était défendu en expliquant que si quelque chose se passe mal à Cuba, les autorités de La Havane l’accusent d’en être le responsable.

« Je suis innocent et je combattrai jusqu’à la fin parce que je ne suis pas un terroriste. Je suis un combattant de la liberté », disait-il.

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