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15 de noviembre de 2003

Le ras-le-bol des indigènes boliviens

 

Le chef indigène bolivien et dirigeant syndical Felipe Quispe somme le nouveau président bolivien, Carlos Mesa, de tenir ses promesses et de respecter un pacte conclu il y a près de deux ans. Selon lui, les indigènes en ont assez d’attendre. La Presse a rencontré cet ancien guérillero lors d’un récent séjour en Bolivie.

Secrétaire exécutif de la Confédération syndicale des travailleurs ruraux (CSUTCB) et chef du mouvement Pachakuti, Felipe Quispe, dit le Condor, était en première ligne lors du soulèvement de cet automne. Après une brève aventure dans la guérilla en 1992, il a été incarcéré pendant cinq ans et s’est ensuite lancé dans l’action syndicale.

Au cours des dernières années, il a fréquemment fait dresser des barrages sur les routes de l’altiplano pour appuyer ses revendications et ainsi arracher une série de concessions du gouvernement. Il est donc accouru, le 8 septembre dernier, lorsque le dirigeant de la centrale ouvrière d’El Alto, Roberto de La Cruz l’a invité à se joindre à lui pour bloquer l’exportation du gaz bolivien au Chili.

Les tragiques événements des semaines suivantes ont conduit à une escalade meurtrière, puis à la démission du président bolivien. La Centrale ouvrière d’El Alto a déclaré qu’elle donnerait un certain répit au nouveau président Carlos Mesa. Pour sa part, Quispe a indiqué qu’il s’attendait à des gestes concrets dans les 90 jours.

Par Cyberpresse et Gilles Paquin (La Presse)
La Paz, 14 novembre 2003

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