Portada del sitio > Imperio y Resistencia > Africa y Mundo Arabo-Musulmán > Le gazoduc South Stream : la Serbie réaffirme son soutien et prépare le chantier
La Serbie a l’intention de soutenir le projet de construction du gazoduc South Stream, qui reliera la Russie à l’Europe sous la mer Noire, a déclaré vendredi le président serbe Tomislav Nikolic au terme d’entretiens avec son homologue russe Vladimir Poutine à Sotchi.
« La République de Serbie attache une grande importance au projet de construction du système de transport de gaz South Stream. La Serbie a adopté une loi proclamant la construction de South Stream un projet d’importance nationale » le 21 février dernier, a indiqué M.Nikolic.
Belgrade souhaite promouvoir ses relations économiques avec Moscou, selon lui. M.Nikolic a invité les sociétés privées russes à s’implanter en Serbie à bénéficier des avantages offerts par la Déclaration de partenariat stratégique russo-serbe signée ce vendredi à Moscou.
D’une capacité de 63 milliards de m³ de gaz, South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l’occurrence l’Ukraine. Le gazoduc doit entrer en service au premier trimestre de 2016 pour atteindre sa pleine capacité en 2018. Une partie du pipeline passera par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques, et reliera le littoral russe au littoral bulgare. Le coût total du projet est évalué à 16 milliards de dollars, tronçons terrestres compris.
Le gazoduc South Stream
Le gazoduc traversera la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie et la Slovénie pour aboutir à Tarvisio, dans le nord-est de l’Italie. Des embranchements du pipeline achemineront du gaz vers la Croatie et la République serbe de Bosnie. Pour réaliser la partie terrestre du gazoduc, la Russie a signé des contrats avec la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie, la Croatie et l’Autriche.
Les travaux seront pilotés par la société South Stream Transport AG. Son capital est détenu par le russe Gazprom (50%), l’italien Eni (20%), l’allemand Wintershall et le français EDF (15% chacun).
Ria, Russie, 24 mai 2013.
La Serbie a lancé les préparatifs nécessaires pour construire son tronçon du gazoduc South Stream, a annoncé vendredi le président serbe Tomislav Nikolic lors d’une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine.
« La Serbie a entamé les préparatifs nécessaires pour la construction de son tronçon de South Stream », a indiqué M. Nikolic.
Le 21 février dernier, Belgrade a adopté une loi attribuant le statut de projet national au chantier du tronçon serbe du gazoduc. Le premier ministre du pays, Ivica Dacic, a fait savoir en avril que ce chantier - évalué à 1,7 milliard d’euros - serait entièrement financé par la Russie.
Le PDG de Gazprom, Alexeï Miller, a confirmé la décision de ce conglomérat public russe de prendre en charge le financement du tronçon serbe.
D’une capacité de 63 milliards de m³ de gaz, le gazoduc South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l’occurrence l’Ukraine. Une partie du pipeline passera par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques, et reliera le littoral russe au littoral bulgare.
Après avoir atteint le littoral bulgare dans la région de Varna, le gazoduc traversera ce pays, ainsi que la Serbie, la Hongrie et la Slovénie pour aboutir à Tarvisio, dans le nord-est de l’Italie. Des embranchements du pipeline achemineront du gaz vers la Croatie et la République serbe de Bosnie.
SOTCHI, 24 mai - RIA Novosti
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