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16 janvier 2007

Le fasciste président de la Colombie entend libérer Ingrid Betancourt par la force.

Ingrid Betancourt serait en bonne santé

 

Le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a réaffirmé dimanche que le gouvernement tenterait de libérer par la force la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), malgré l’opposition de ses proches.

Par l’Agence France-Presse
Bogota. Le dimanche 14 janvier 2007.

« Malgré beaucoup de peine pour mon amie Ingrid ainsi que sa très respectable mère et tout le respect pour le gouvernement français, le traitement de Ingrid Betancourt sera le même que pour tout soldat ou policier retenu en otage », a rappelé M. Santos dans un entretien à l’hebdomadaire El Espectador.

Soulignant que le président Alvaro Uribe privilégie l’option militaire pour libérer les otages alors que la famille de Mme Betancourt souhaite une négociation, le ministre fait valoir la nécessité d’avoir « le même traitement pour tous, car il ne peut pas y avoir de traitement de première ou seconde classe ».

« Que se passerait-il si nous arrivions à un campement où il y aurait cinq otages et que nous aurions la possibilité de les libérer mais que nous ne pourrions pas le faire car la famille n’est pas d’accord avec l’opération militaire », a-t-il interrogé.

Le ministre a enfin estimé sans donner de précision que Mme Betancourt, ex-candidate à la présidentielle enlevée en février 2002 par les FARC, était « vivante et en bonne santé ».

De son côté, la mère d’Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, a rétorqué qu’il était « stupide que le ministre parle de d’Ingrid (comme étant) de première ou seconde classe. Non, nous sommes tous égaux, mais nous ne pouvons pas la placer en danger de mort, ni elle ni les autres, ni personne, et c’est comme cela que cela doit être », a-t-elle déclaré.

Les FARC, première guérilla du pays avec 17 000 hommes, réclament la libération de 500 rebelles détenus en échange de celle de 58 otages, personnalités politiques et militaires dont trois Américains et Ingrid Betancourt.

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Ingrid Betancourt serait en bonne santé...

Par l’Agence France-Presse
Bogota. Le lundi 15 janvier 2007.

Le gouvernement colombien a réaffirmé lundi que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage de la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires), était « en bonne santé », disant s’appuyer sur une information « crédible ».

Obtenue de « sources diplomatiques et de l’intelligence », cette information « est bien vérifiée et on peut lui donner une entière crédibilité », a déclaré le ministre de l’Intérieur Carlos Holguin à la radio privée Caracaol.

Cette déclaration intervient alors que les proches de Ingrid Betancourt, ex-candidate à la présidentielle enlevée le 23 février 2002, réclament à la guérilla des FARC de lui faire parvenir des preuves de sa survie.

Le ministre de l’Intérieur a précisé qu’il n’avait « pas eu de contact avec la famille » de Mme Betancourt et qu’il ignorait si son collègue de la Défense Juan Manuel Santos l’avait avertie.

La veille, M. Santos a indiqué que l’otage était « vivante et en bonne santé » et précisé que le gouvernement entendait la faire libérer par la force, ayant privilégié l’option militaire malgré l’opposition de sa famille qui souhaite l’ouverture de négociations avec les rebelles.

Les FARC, première guérilla du pays avec 17 000 hommes, réclament la libération de 500 de leurs hommes détenus par le gouvernement en échange de celle de 58 otages, personnalités politiques et militaires dont trois Américains et Ingrid Betancourt.

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