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Par l’Agence France-Presse
Cyberpress. Paris, Le jeudi 15 novembre 2007
Le Venezuela « va commencer à développer son énergie nucléaire à des fins pacifiques, comme le font le Brésil et l’Argentine », a déclaré le président vénézuélien Hugo Chavez dans un entretien que devait diffuser jeudi la chaîne d’information en continu France 24.
M. Chavez était interrogé sur son soutien à l’Iran où il se rendra avant une visite officielle en France mardi. Téhéran est accusé par les États-Unis de développer l’arme atomique sous couvert d’un programme nucléaire civil.
« En ce qui me concerne, j’exige le respect pour l’Iran. Nous sommes avec l’Iran et non, je ne crois pas que l’Iran fabrique la bombe atomique. L’Iran développe son énergie nucléaire à des fins pacifiques, j’en suis sûr », a-t-il dit, selon les propos traduits par la chaîne.
« De même, le Venezuela va aussi commencer à développer son énergie nucléaire à des fins pacifiques, comme le font le Brésil et l’Argentine », a ajouté M. Chavez, qui avait déjà évoqué une telle éventualité.
M. Chavez a estimé que « de nombreux autres pays devront le faire car ceci sera l’un des éléments de la solution à la crise énergétique qui menace le monde, avec le déclin des réserves et l’augmentation des prix du pétrole ».
Selon lui, le développement du nucléaire civil est « une nécessité » également « en raison de la pollution atmosphérique, du changement climatique, et la fin de l’équilibre de la planète ».
M. Chavez a redit espérer que « l’Iran, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), les pays européens, la Russie, pourront garantir à nous tous, les habitants de la planète, que les pronostics néfastes de George Bush ne deviennent jamais réalité ».
« Il parle de guerre, d’invasions, de guerres nucléaires, de la troisième guerre mondiale, qui serait la dernière. Il n’y en aurait pas de quatrième puisque ce serait la fin du monde. Une guerre mondiale nucléaire serait l’hécatombe finale », a-t-il affirmé.
Le Venezuela a dénoncé à plusieurs reprises la position américaine à l’encontre de l’Iran, notamment début octobre devant les Nations unies où les États-Unis poussent le Conseil de sécurité à renforcer les sanctions contre le régime de Téhéran.
M. Chavez avait boudé cette Assemblée gérérale avant de recevoir à Caracas le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.