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19 janvier 2005

Le Venezuela n’apprécie pas les critiques provocatrices de Washington

 

Le Venezuela a qualifié mercredi d’« ingérence américaine » des critiques de la nouvelle secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice contre l’administration du président Hugo Chavez, accusé d’être une « force négative » pour l’Amérique latine.

Par l’Agence France-Presse
Caracas, mercredi 19 janvier 2005

Le chef de la diplomatie vénézuélienne, Ali Rodriguez, a prié Washington de « ne pas s’immiscer » dans les problèmes intérieurs du Venezuela, estimant que les propos de Mme Rice contre son pays sont « très graves même s’ils ne sont pas nouveaux ».

Un peu plus tard, M. Chavez a, sans la nommer, fait allusion à Mme Rice, estimant qu’il y a des personnes au niveau international que « le processus révolutionnaire en cours au Venezuela dérange ». Il a ironiquement appelé ces personnes à « prendre des pastilles pour soigner leur ulcère », soulignant que c’est « mauvais pour la santé d’être dérangé ou dérangée par quelque chose ».

Mardi, la nouvelle responsable de la diplomatie américaine a déclaré que le gouvernement de M. Chavez constitue « une force négative dans la région » qui prend fait et cause pour le régime de Fidel Castro et « supprime » ses opposants. Elle a menacé de se tourner vers l’Organisation des États Américains pour intervenir contre des « leaders qui ne gouvernent pas démocratiquement, même ceux (les leaders) élus démocratiquement ».

En réponse, le ministre Rodriguez a demandé aux États-Unis de « respecter le droit des peuples et des nations à l’autodétermination » et a jugé « intolérable » que la Maison-Blanche « fasse pression pour provoquer des problèmes non seulement à l’intérieur d’un pays mais entre plusieurs pays ».

Il faisait allusion au grave différend qui oppose Caracas à Bogota au sujet de la capture sur le territoire vénézuélien d’un guérillero des FARC par des agents qui ont reçu une récompense de Bogota.

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