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28 février 2007

Le Venezuela lance la reprise en main des ses hydrocarbures.

 

Par l’Agence France-Pressede Caracas
La Presse. Canada, le 27 février 2007.

Le président vénézuélien Hugo Chavez a lancé lundi soir le processus visant à garantir le contrôle du pays sur la production pétrolière dans la riche région de l’Orénoque, où opèrent nombre de compagnies étrangères.

Aux termes d’un décret signé par le chef de l’État, et conformément aux intentions qu’il avait affichées, le géant pétrolier public national, PDVSA, détiendra à l’avenir « une participation minimale de 60% du capital » dans les quatre grandes sociétés communes opérant dans l’Orénoque.

« Nous récupérons la propriété et la gestion de ces zones stratégiques », a déclaré Hugo Chavez.

Parmi les multinationales opérant dans cette région, en association avec PDVSA, figurent les groupes américains ExxonMobil, Chevron, ConocoPhillips, le français Total, le britannique BP et le norvégien Statoil.

Le décret présidentiel accorde aux entreprises concernées quatre mois pour négocier avec PDVSÀ les détails des nouvelles conditions prévues au sein des entreprises mixtes. L’Assemblée nationale devrait ensuite entériner cette nouvelle donne deux mois plus tard. À l’origine, M. Chavez voulait que tout soit bouclé d’ici au mois de mai.

Réélu pour un mandat de six ans en décembre, le chef d’État s’est engagé à mener, au nom de la révolution socialiste, un programme de nationalisations dans le domaine de l’énergie. Il a été suivi sur cette voie par plusieurs autres dirigeants du continent sud-américain.

Plus de 566.000 barils de brut extra-lourd sont extraits quotidiennement et pré-raffinés dans l’Orénoque, une zone de 55.314 km2 dont les réserves de pétrole sont estimées par les autorités à 1,3 billions de barils, dont 260 milliards exploitables.

Seul membre latino-américain de l’Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole), le Venezuela produit plus de 3 millions de barils par jour, dont la moitié est exportée aux États-Unis.

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