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5 mai 2004

Le Mexique et le Pérou claquent la porte à Cuba

 

Fidel Castro avait fustigé le vote du Mexique et du Pérou le 15 mars à Genève en faveur d’une résolution de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU « regrettant » les lourdes condamnations de dissidents cubains l’an dernier.

Par Patrick Lescot
Agence France-Presse
La Havane, Le lundi 03 mai 2004

Le Mexique et le Pérou ont claqué la porte à Cuba en décidant simultanément le rappel de leurs ambassadeurs à La Havane, au lendemain d’une volée de bois vert assénée à ces deux pays par le président Fidel Castro dans son discours du 1er mai pour cause de critiques de la situation des droits de l’Homme à Cuba.

Annoncée dans la nuit de dimanche à lundi, la décision du Mexique et du Pérou n’a été suivie d’aucune réaction immédiate des autorités et des médias cubains, mais elle apparaît d’ores et déjà comme la pire crise entre Mexico et La Havane en 102 ans de relations.

C’est la première fois en effet que le Mexique, allié indéfectible du régime castriste jusqu’à l’arrivée au pouvoir du président Vicente Fox en 2000, en vient à la rupture. Mexico, seul de tous les pays d’Amérique latine à n’avoir jamais rompu avec Cuba, conservera un chargé d’Affaires à La Havane.

La décision, apparemment concertée, du Mexique et du Pérou intervient au lendemain des propos tenus par le chef de l’État cubain le 1er mai.

Devant un million de Cubains mobilisés place de la Révolution à La Havane, Fidel Castro avait fustigé le vote du Mexique et du Pérou le 15 mars à Genève en faveur d’une résolution de la Commission des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU « regrettant » les lourdes condamnations de dissidents cubains l’an dernier.

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