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14 décembre 2010

Le Massacre de Fatima

 

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Le Massacre de Fatima est l’un des plus cruels et aberrants faits commis par le gouvernement militaire argentin. Le terrible crime contre l’humanité s’est déroulé entre le 19 et le 20 août 1976.

Le lieu de l’événement se situait au croisement du nommé Chemin de Terre avec la route 16, et par la suite on a signalé que les corps dépecés appartenaient à trente détenus d’un centre clandestin de détention dans dans la Surintendance de Sécurité Fédérale de la Police fédérale Argentine qui avaient été déplacés sur ce lieu pour être assassinés.

Selon la méthodologie que le gouvernement de l’époque appliquait systématiquement, la zone avait été déclarée « zone libérée » dans laquelle aucune des forces de sécurité de l’Etat, spécialement la police, n’allait interférer avec les actions commises par les membres de l’appareil répressif de l’État pendant l’opération. La nuit précédent l’explosion la zone avaient été survolée par des hélicoptères de l’Armée Argentine, en plus des divers passages des véhicules de la même force.

Aujourd’hui il on sait que 30 personnes qui étaient illégalement détenues à la Surintendance de Sécurité de la Police Fédérale - connue comme Coordination - ont été déplacées à cette date jusqu’au kilomètre 62 de la route 8, à Fatima, Commune de Pilar. Là, on les a abattues d’une balle dans la tête, et ensuite on a fait exploser un engin explosif qui a éparpillé les cadavres sur un rayon de trente mètres.

Les victimes identifiées à cette époque ou peu de temps après étaient :

Inés Nocetti, Ramón Lorenzo Vélez, Angel Osvaldo Leiva, Alberto Evaristo Comas et Conrado Alzogaray.

Plus tard, grâce au travail de l’Équipe Argentine d’Anthropologie Forense ont été identifiés jusqu’à présent :

Susana Hélène Pedrini de Bronzel, José Daniel Bronzel, Selma Julia Ocampo, Haydeé Rosa Cirullo de Carnaghi, Carmen Carnaghi, la Norme Susana. Fontini, Jorge Daniel Argente, Horacio Oscar García Gastelú, Juan Carlos Vera, Carlos Raúl Pargas et Ricardo José Herrera Carrizo.

L’identité des 14 personnes restantes n’a pas encore été déterminée.

Le 29 avril 2008, le Tribunal Fédéral numéro 5 a commencé à juger les responsables du Massacre de Fatima.

Ce sont les policiers à la retraite Juan Carlos Lapuyole – homme de l’ex-ministre Harguindeguy – Carlos Gallone et Miguel Angel Timarchi, accusés pour l’homicide de vingt hommes et dix femmes qui étaient séquestrés dans la Surintendance de Sécurité Fédérale.

El Correo. Paris, le 14 décembre 2010.

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