Le FMI panique avec l’Argentine

Par Maximiliano Montenegro

« Si les négociations continuent au niveau technique, l’accord ne sortira jamais. De (Anne) Kruger vers le bas personne au sein du Fond ne veut rien signer, parce que ses membres paniquent, craignant que dans deux mois tout éclate et que leur carrière soit finie. Témoin, les deux hommes clef qui ont suivi le cas argentin. Thomas Reichman est aujourd’hui cantonné à suivre le Paraguay et Claude Loser s’est vu placardisé. Ou nous obtenons l’appui des actionnaires ou nous oublions l’accord avec le FMI ». Cette analyse, qui fut donnée à notre journal par un fonctionnaire du secteur économique, Robert Lavagna (Ministre de l’Economie) a fait la même aux ambassadeurs du G7, les pays les plus industrialisé. Avec un langage plus diplomatique, le ministre a cherché l’appui des principaux actionnaires du FMI. Cependant, les « patrons » de cet organisme ont des opinions divisées.