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21 de enero de 2003

Le FMI frappe encore. Levée de boucliers contre Lucio Gutierrez en Équateur

 

Agence France-Presse
Quito

Quatre jours seulement après son investiture comme président de l’Équateur, Lucio Gutierrez affronte sa première crise politique, provoquée par sa décision d’augmenter, avant-hier, le prix du carburant.

Ses principaux soutiens, les Indiens et les mouvements de gauche, n’ont jamais caché leur opposition à une telle mesure, et des manifestations sont déjà prévues aujourd’hui dans le pays andin contre le Fonds monétaire international (FMI), soupçonné d’en être à l’origine.

Plongé dans une profonde crise économique, l’Équateur négocie actuellement l’octroi par le FMI d’un crédit «stand by» de 240 millions de dollars US pour pouvoir honorer le paiement de sa dette extérieure publique, de 11,3 milliards de dollars, soit plus de la moitié du budget de l’État.

La hausse du carburant a été annoncée par le gouvernement de «Lucio» - son surnom en Équateur -, et se trouve justifiée par la situation «gravissime» de l’économie locale et le «chaos» légué par l’administration de son prédécesseur, Gustavo Noboa, a affirmé à la télévision le chef de l’État.

Le prix de l’essence super augmente de 39%, celui de l’essence ordinaire de 32% et celui du gazole de 16%.

Le gouvernement a par contre maintenu le gel du tarif du gaz butane, pour ne pas frapper les plus défavorisés, à 1,60 dollar la bouteille de 15 kg, contre 5,60 dollars pour son prix réel, et annoncé une hausse des bons d’alimentation, fournis à 1,2 million de pauvres, de 11,5 à 15 dollars par mois.

Gutierrez a demandé dimanche soir aux forces de l’ordre «de ne pas réprimer» d’éventuelles mobilisations populaires.

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