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21 décembre 2005

Le Bulletin Cubart n° 21

 

Année 2 Numéro 21 , Décembre 20, 2005
ISSN 1810-620X

Le bulletin « Bulletin Cubart » est un résumé bimensuel du Portal de la culture cubaine . Dans ces pages vous trouverez les plus transcendantaux événements culturels du pays et leurs reflets dans le monde, ainsi que des espaces d’opinion sur les thèmes qui aujourd’hui préoccupent les intellectuels du monde.

Pour obtenir plus d’informations sur les thèmes d’intérêts, cliquez ici

A Cuba :

 García Márquez jouit des 20 années de la Fondation du Nouveau Cinéma
Par :
Alina Martínez C
La Havane (AIN).- Le Prix Nobel de Littérature, Gabriel García Márquez, président de la Fondation du Nouveau Cinéma Latino-américain, célébra avec de larges sourires les 20 ans de vie de cette institution.
La direction de cette Fondation à remis deux reconnaissances, l’une au Président Fidel Castro, qualifié comme le cinéaste le mois connu du monde et l’autre au célèbre auteur de « Cent ans de solitude », pour leur haute contribution à l’intégration et à la connaissance du cinéma du continent et des Caraïbes.

Fernando Birri, Julio García Espinosa et Orlando Senna reçurent aussi une sérigraphies du renommé peintre cubain Robert Fabelo, pour le soutien au développement de la Fondation et de l’un de ses projets les plus brillants : l’École Internationale du Cinéma de San Antonio de los Baños.

La projection de la vidéo rappelant la signature des membres du Comité des Cinéastes d’Amérique Latine, qui donna la vie à la Fondation, le 4 décembre 1985, et le souvenir du brésilien Senna, qui fut le directeur de l’établissement de San Antonio, furent des moments spéciaux.

Les fondateurs de cette utopie sont aujourd’hui toujours debout, combattant, créant, avec le même espoir, souligna aussi le réalisateur du film « La Opera de Malandro ».

Il exposa comme preuve, que les prochaines 20 années de la Fondation du Nouveau Cinéma sont garanties car aujourd’hui certains membres du Conseil de Direction de cet organisme sont sortis de l’École Internationale du Cinéma et de la Télévision, située dans l’Île.
An coté de García Márquez, prirent part à la cérémonie Alfredo Guevara, président du XXVIIème Festival du Nouveau Cinéma Latino-américain, Alicia Alonso, ’prima ballerina absoluta’ et directrice du Ballet National de Cuba, ainsi que des cinéastes de la région et d’Europe.

Durant ces 20 dernières années, la dite institution a travaillé dans la préservation du patrimoine cinématographique et a compté avec l’apport et la collaboration du Conseil de l’État de la République de Cuba, le Ministère de la Culture et l’Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographiques.

Source : AIN

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 Présentation d’un timbre postal sur les Cinq Héros
Par :
Lourdes Pérez Navarro
Juste quatre ans après la sentence contre Gerardo Hernández Nordelo, jugé lors d’un procès truqué aux Etats-Unis, Ricardo Alarcón de Quesada, président de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire, a présenté, au Ministère l’Informatique et des Communications, un timbre postal dénonçant l’injustice commise contre nos Cinq compatriotes.

Le timbre, conçu par Carlos Echenagusiar, contient les visages de René, Ramón, Gerardo, Antonio et Fernando au coté de notre Apôtre, José Martì reflétés sur le drapeau cubain. Ce timbre circulera par le monde, faisant connaître la lutte juste de ces Cinq cubains, condamnés pour combattre le terrorisme.

Alarcón rappela que l’une des deux condamnations à perpétuité auxquelles a été sanctionné Gerardo, lui fut donnée pour un délit auquel il n’était pas accusé (conspiration pour commettre un meurtre), le Gouvernement avait sollicité qu’une telle charge soit retirée car il ne pouvait pas la prouver. Malgré cela, sans poser de questions ni demander d’explications, en seulement quelques heures le jury l’a déclaré coupable de ce fait.

La manière en laquelle le Gouvernement étasunien a conduit ce procès, dit-il, viole les cinquièmes, les sixièmes et les huitièmes amendements de la Constitution des Etats-Unis, mentionnant, respectivement, que personne ne peut être lésé par un second jugement pour des charges auxquelles il a déjà été jugé, toute personne a droit à un jugement rapide devant un tribunal impartial et ne peut pas faire l’objet d’un traitement cruel et inhabituel.

Toutefois, souligna-t-il, nos Cinq compatriotes ont été les victimes d’un procès interminable qui dure déjà depuis sept ans et qui peut encore être prolongé par intérêt du Gouvernement nord-américain, bien qu’un Groupe de Travail de Nations Unies ait déclaré arbitraire la détention de Gerardo, Antonio, René, Ramón et Fernando, et que de manière unanime trois juges de la Cour d’Atlanta ont déclaré nulles les condamnations au mois d’août dernier. Ce qui doit faire les Etats-Unis, est de les remettre en liberté immédiatement, exigea-t-il.

Le jour où le peuple étasunien s’informera de ce qu’il ce passe, la justice se fera, assura Alarcón, après avoir souligner que le Gouvernement de ce pays perpétue un crime terrible car il maintient le silence sur ce cas.

Nous continuerons à combattre infatigablement jusqu’à ce que nos compatriotes soient libérés, affirmé le président du Parlement devant la présence d’Ignacio González Planas, ministre de l’Informatique et des Communications, du commandant Faure Chomón, des épouses et des mères des Cinq Héros.

Source : www.granma.cu

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 Prix National de Littérature 2005 : Graziella Pogolotti, la pensée au service de la culture cubaine
Par :
Pedro de la Hoz
L’attribution du Prix National de Littérature 2005 à Graziella Pogolotti a honoré une longue et intense trajectoire intellectuelle au service de la culture cubaine.

Pour cette distinction annuelle, la plus haute qu’accorde dans ce domaine le Ministère de la Culture et l’Institut Cubain du Livre, fut pris en considération l’œuvre de cette figure essentielle dans la pensée et la critique, qui comprend entre ses titres publiés : « Examen de conciencia », « El camino de los maestros », « Oficio de leer », « Experiencia de la crítica » et « Materia y memoria ».

Héroïne du Travail de la République de Cuba et décorée de l’Ordre Félix Varela que confère le Conseil de l’État, Graziella Pogolotti (Paris, 1931) non seulement a réalisé d’importants apports analytiques pour la compréhension des processus culturels de la Révolution et des apports substantiels pour la connaissance de la littérature, le théâtre, l’architecture et les arts visuels, mais elle a développé aussi une tâche pédagogique de premier ordre et une honorable tâche d’activisme social.

Source : www.granma.cu

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 Le cinéma cubain en DVD
Par :
Rolando Pérez Betancourt
"Montaña de luz", le triomphant documentaire sur la collaboration médicale cubaine dans sept pays des Caraïbes, d’Amérique Latine et d’Afrique, fut présenté hier en DVD, en trois langues. Avec celui-ci, l’ICAIC ouvre un chemin visant à porter notre cinéma à ce support de vaste diffusion internationale.

La collaboration des ministères des Relations Extérieures et de Santé Publique fut souligné par Luis Alberto González Nieto, vice-président de l’ICAIC, lors d’un acte tenu dans le Musée National des Beaux Arts, durant lequel il expliqua que le documentaire, dirigé par Guillermo Centeno, a commencé à faire le retour du monde et a faire connaître les plans en rapport avec le DVD.

Les classiques du cinéma cubain, le cinéma et la musique, les personnalités de notre culture et le documentaliste trouveront un lieu dans la nouvelle technologie, facturée avec toute la rigidité technique qu’elle exige et dont ’’Montaña de luz’’ est un excellent exposant.

Parmi les prochains titres que verront le jour en DVD, se trouvent les classiques ; ’’Memorias del subdesarrollo’’ et ’’Lucía’’ ; des documentaires avec l’œuvre de Santiago Alvarez, ’’Gades’’, ’’artista y hermano’’, ’’videoteca Contracorriente’’ et le documentaire ’’Ivette’’, récemment étrenné.

Source : www.granma.cu

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 Prix Nationaux aux personnalités de la culture cubaine
Par :
Pedro de la Hoz
Cinq personnalités de renoms reçurent le Prix National de la Musique 2005, pour leurs trajectoires exceptionnelles qui glorifient la culture nationale.

Pablo Milanés, chanteur de renommée internationale ; Rosita Fornés, vedette de classe mondiale ; le reconnu pianiste et compositeur Frank Fernández ; le pédagogue Cuca Rivero ; et la musicologue María Antonieta (Toni) Henríquez, furent confirmés par ce haut laurier, accordé par un jury dirigé par le maestro Harold Gramatges.

Cette reconnaissance est la plus haute qu’accordent le Ministère de la Culture et l’Institut Cubain de la Musique pour reconnaître ceux qui ont apporté le majeur niveau de créativité à la musique cubaine.

Ces lauriers seront remis lors d’un concert de gala qui sera effectué en ce mois de décembre à La Havane.

Source : www.granma.cu

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 Rencontre avec un poète Sud-Africain : "Maintenant il peut écrire sur les papillons"

L’écrivain Sud-Africain James Matthews, en prison durant les réprobatrices années de l’apartheid, où il écrivit ses « Poems from a prison cell » (Poèmes depuis la prison), lors de sa visite à la Bibliothèque Nationale commenta : « Maintenant je peux écrire des poèmes d’amour »

Le Directeur de la Bibliothèque, Eliades Acosta, et des fonctionnaires de cette institution lui donnèrent la bienvenue, Acosta se référa à la lute de son peuple et sa relation avec la lutte de libération du peuple Angolais, « L’Opération Carlota », dont nous célébrons l’anniversaire ces jours-ci.

Après l’exposé fait par l’écrivain sur la discrimination durant l’apartheid, Eliades signala que cette même discrimination est soufferte par les peuples, quelque soit leur race car : « L’apartheid n’est pas racial, il est de classe, des riches et des pauvres, des exploités et des exploiteurs »

James Mattews, qui dirige aussi une petite maison d’édition, « La Realities », récita l’un de ses poèmes : « … Un homme en prison et enchaîné ne peut écrire sur les papillons », mais actuellement, bien que la situation soit difficile, que les changements soient très lents, cela est différent, ….Maintenant il peut écrire sur les papillons, comme le signala Eliades.

Source : BNJM

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 Ivette, l’enfant que tous ont aimé
Par :
Pedro de la Hoz
Ivette regarde son image sur l’écran. A leur tour, tous ceux présents dans la salle de projection de l’Hôtel National la regardent. Et à la fin, tous l’ont aimée et tous firent des vœux pour ce qui lui arrive, que la séparation injuste de son père se termine ; pour que les raisons qui maintiennent son père dans une prison des Etats-Unis disparaissent.

Le documentaire « Ivette », de Lourdes de los Santos (ICAIC) fut présenté, en format DVD, en présence des épouses des Cinq combattants antiterroristes cubains. Ricardo Alarcón a offert une explication détaillée sur l’acharnement des autorités du pays qui promeut le plus le terrorisme contre le droit de cet enfant de visiter son père, René González. Le DVD inclut la version d’« Imagine », de Lennon, que réalisa Silvio Rodriguez.

L’antichambre des Prix

L’un des lauriers alternatifs les plus convoité du rendez-vous havanais, le Prix Glauber Rocha, patronné par Prensa Latina et avalisé par la presse étrangère, a distingué le film vénézuélien de Román Chalbaud, « El Caracazo ». Deux documentaires se sont partagés le Prix Memoria, du Centre Pablo de la Torriente Brau : « Estamira », du Brésilien Marcos Bravo et « La dignidad de los nadies », de l’Argentin Fernando Pino Solanas. Une réalisation du fils de celui-ci, Juan José Solanas, « Nordeste » a été crédité du Prix Roque Dalton, de Radio Habana Cuba. Les Ciné-clubs Cubains accordèrent le Prix Mégano à « Barrio Cuba », d’Humberto Solás.

Un double mérite pour « En la cama », du Chilien Matías Bize par le Centre Martin Luther King Jr. et la Casa de las Américas. Le film « Habana Blues », de l’Espagnol Benito Zambrano, conquit aussi deux lauriers ; l’un accordé par l’Association Cubaine de la Presse Cinématographique et l’autre par l’Association de Cinéma, Radio et TV de l’UNEAC. « Iluminados por el fuego », de l’Argentin Tristán Bauer, reçu le Prix Vigía, du sous-siège de Matanzas et de la Cinématographie Éducative.

Les étudiants de l’Université de La Havane sélectionnèrent « Batalla en el cielo », du Mexicain Carlos Reygadas ; l’UPEC, « Memorias de luz », sous la direction générale du Cubain Guillermo Centeno ; le Conseil National des Maisons de la Culture, « Iré Habana », de Jorge Perugorría et Angel Alderete ; la revue Revolución y Cultura « Si sos brujo, una historia de tango », de l’Argentine Caroline Neal ; la FEISAL, « Play », de la Chilienne Alicia Scherson ; et Radio Progreso « Viva Cuba », d’Iraida Malberti et Juan Carlos Cremata et la bande sonore de Marcos Viana pour « Olga ».

Source : www.granma.cu

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  En défense de la diversité culturelle : Le mercantilisme menace la production artistique
Par :
Sonia Sánchez
« La diversité culturelle s’est transformée en une importante bataille qui mobilise au-delà des traditions artistiques, c’est une lutte face au phénomène de la globalisation qui cherche à mercantiliser la culture et l’activité humaine », indiqua Ignacio Ramonet à La Havane.

Durant l’atelier séminaire faisant parti des activités du XXVIIème Festival International du Nouveau Cinéma Latino-américain, le notable communicateur et sociologue espagnol, se référant à la pénétration des Etats-Unis dans le cadre international au moyen de la filmographie et d’autres manifestations, dit qu’il faut « opposer au concept de protectionnisme économique celui de la diversité culturelle pour protéger la culture et éviter que les plus puissants imposent leurs produits aux pays de moindres ressources »

Seulement en Amérique Latine, 87% de la cinématographie qui est projetée provient des Etats-Unis, tandis que 6% est européen et 5% régionale, fut dit dans le forum, dans lequel se trouvaient aussi, parmi d’autres personnalités, Alfredo Guevara, président du Festival ; Manuel Gutiérrez Aragon, président de la Société Générale des Auteurs et Éditeurs (SGAE) ; et Frédéric Vaucheron, représentant de l’UNESCO pour l’Amérique Latine et les Caraïbes.

Ramonet rappela la déconcertante défaite soufferte par les Etats-Unis et son fidèle allié l’Israël, refusant de ratifier la Convention de l’UNESCO sur la Diversité Culturelle, approuvée, cependant, par 148 nations.
« Un grand vote mais non définitif », observa-t-il, rappelant qu’il doit maintenant être ratifié par 30 états. Un autre danger se présente sur le sujet : la prochaine semaine siègera le Sommet de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), dans lequel « est en jeu la défense de l’identité culturelle des peuples, car les Etats-Unis apporteront dans leur agenda l’industrie culturelle qui peut être abordée à leur convenance dans le paragraphe nommé ’Accord Général du Commerce et les Services’ ».

Source : www.granma.cu

 Exposition de Robert Mapplethorpe à la Photothèque de Cuba
La Havane, (AIN)
Une exposition de 48 images captées par le célèbre photographe états-unien Robert Mapplethorpe (1943-1989) est présentée à La Havane à partir de ce mardi, au siège de la Photothèque de Cuba.

« Cette exposition a été présentée dans de grandes villes européennes, en Australie et en Nouvelle Zélande et dans d’autres régions du monde mais la présenter à Cuba était pour nous très important en raison des restrictions que notre gouvernement impose aux échanges culturels entre nos deux pays », a déclaré Michael Word Stout, président de la Fondation Robert Mapplethorpe, de New York, au cours d’une rencontre avec la presse dans la capitale cubaine.

Il a évoqué son amitié avec Robert Mapplethorpe, considéré comme l’une des figures les plus marquantes de la photographie d’après-guerre, qu’il a aidé à structurer sa propre Fondation.

Sur le plan artistique, il a souligné que la Fondation Robert Mapplethorpe part du principe que la photographie doit bénéficier d’une appréciation similaire à celle de la peinture et la sculpture.

Michael Word Stout a déclaré aussi que la Fondation Robert Mapplethorpe a aussi une dimension sociale qui s’exprime par sa contribution à la formation de jeunes médecins et par le don d’œuvres du photographe à diverses institutions.

Les 48 œuvres qui composent l’exposition de Mapplethorpe, présentée à La Havane sous le titre Sacré et profane, sont essentiellement des portraits, des nus et des natures mortes captés par un artiste de la photo capable de reconnaître la beauté là où un œil non averti serait probablement incapable de déceler une forme pouvant donner lieu à une image artistique.

Source : AIN

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 Première d’un documentaire des Etats-Unis sur le blocus à Cuba
La Havane (AIN)
Un documentaire dénonçant les effets du blocus nord-américain contre Cuba est présenté montré au XXVIIème Festival International du Nouveau Cinéma Latino-américain.

« Blocus : Un regard sur l’embargo contre Cuba », un documentaire effectué par deux jeunes étasuniens a été dévoilé dans le cinéma « 23 y 12 » de cette capitale. Heather Haddon et Rachel Dannefer, sont les codirecteurs du documentaire qui a été déjà exhibé dans plusieurs localités des Etats-Unis.

Au travers de témoignages, ce documentaire montre les effets que le blocus nord-américain a causés dans la vie des cubains durant plus de quatre décennies, ainsi que les efforts et les réalisations de l’île dans différents secteurs de la société.

Les jeunes créateurs ont expliqué à l’Agence Cubaine de Nouvelles, AIN, que le public étasunien reçoit très peu d’information sur Cuba et sur les conséquences du blocus américain contre l’Île.

« Les gens se sont montrés très surprise en voyant comment le peuple cubain a été capable de résister et ce qu’il a pu obtenir », expliqua Dannefer en se référant aux efforts et aux réalisations des cubains dans les différents secteurs économiques, ce qu’expose le documentaire.

« Blocus... » a été réalisé en 2001, année durant laquelle les réalisateurs ont visité Cuba avec l’une des caravanes de l’organisation « Pastores por la Paz » qui, depuis 1992, transporte des aides humanitaires du peuple nord-américain pour le peuple cubain, défiant ouvertement les interdictions imposées par Washington.

Source : AIN

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 Triomphe de la conception rénovatrice
Par :
Pedro de la Hoz
Avec la conviction qu’un si haut stimulant n’est pas plus qu’un nouveau point de départ, pour continuer à être un artiste insatiable, rénovateur et viscéralement compromis avec les idéaux de justice et de beauté, José Gómez Fresquet (Frémez), a reçu le Prix National d’Arts Plastiques 2005.

Infatigable, Frémez continue à créer des images inquiétantes, depuis l’art digital.

Le membre du Bureau Politique et Ministre de la Culture, Abel Prieto, en compagnie d’Alejandro Rojas, président du Conseil National des Arts Plastiques, a remis le Prix au dessinateur renommé, lors d’un acte au théâtre du Palais des Beaux-Arts. Parmi les assistants se trouvaient le membre du Bureau Politique, Juan Carlos Robinson.

Après la lecture de l’acte du jury, par la professeur Luz Merino, dans lequel figure la diversité et l’efficacité du travail de l’artiste couronné, le romancier Lisandro Otero prononça un discours d’éloge, évocateur des temps de la fondation de la revue Cuba, dans les années soixante, l’impact de la sérigraphie « La modelole y la vietnamita » et la recherche infatigable de nouveaux horizons.

Corina Mestre et Auguste Blanche offrirent à Frémez et à l’assemblé présente des poèmes et des chansons d’amour et d’identité comme couronnement de la soirée.

Source : www.granma.cu

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  Création d’un observatoire cinématographique latino-américain
Par :
Maylin Alonso Chiong
Le Festival de La Havane s’est transformé en le lieu de naissance d’un observatoire cinématographique latino-américain qui aura comme objectifs principaux : promouvoir, encourager, informer et défendre les cinématographies nationales.

Xavier D’Arthuy a ébauché une conception d’essai de ce qui pourrait se transformer en un instrument vital d’échange entre l’Amérique Latine et l’Europe, donnant la priorité depuis sa naissance, à la signature de conventions de coproduction étrangère, ainsi que la dénonciation des violations dans les contrats internationaux.

Alfredo Guevara signala l’importance que cette institution ne se transforme pas un appareil bureaucratique, bien qu’il ait souligné la nécessité que ce soit un projet ambitieux.

De ce que nous avons besoin d’est qu’elle soit simple, cela sera la meilleure manière pour qu’elle soit effective, déclara-t-il.

Il est prévu que cette institution siège à La Havane, bien que l’on n’écarte pas la possibilité de créer d’autres sièges à Buenos Aires et à Mexico, qui se maintiendraient en échange constant.

La première tâche que nous avons est de contacter chaque directeur. Le Festival de La Havane est un exemple concret de cette communication constante entre les producteurs de l’Amérique Latine, qui depuis 27 ans trouvent ici un lieu pour se retrouvés. Il suggéra, en outre, la possibilité que la Maison du Festival puisse s’occuper de localiser et d’informer tous les cinéastes au cas où ne serait pas institué un noyau primaire de l’observatoire cinématographique.

Dans le débat sont intervenues d’importantes figures du panorama international comme Armand Mattelard, Christophe Barratier et d’autres personnalités.

D’Arthuy a reconnu l’importance que l’observatoire soit Latino-américain et Guevara a expliqué aussi ce caractère en comprenant dans ce concept les Canadiens, Italiens, Portugais et tous ceux qui veulent y collaborer et y appartenir.

Source : Notinet de Cuba

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 Le musicien cubain Chucho Valdés rend hommage à la Nouvelle Orléans
La Havane, (AIN)
Le célèbre pianiste et compositeur cubain Jésus « Chucho » Valdés a présenté son œuvre Canto a Dios, un hommage à la Nouvelle Orléans et aux victimes de l’ouragan Katrina, pendant la soirée de clôture du 22e Festival Jazz Plaza, organisé à La Havane.

« C’est un chant d’amour, un chant de paix et de fraternité », a déclaré le maître Chucho Valdés avant de commencer à jouer l’œuvre en compagnie de l’Orchestre symphonique de Cuba et du Chœur national de Cuba. « C’est aussi un hommage à l’histoire de la musique, du blues, du ragtime, à l’histoire du jazz ; un hommage à Louis Amstrong, au peuple de la Nouvelle Orléans, aux frères Wynton et Bradford Marsalis, à tous les musiciens », a-t-il ajouté.

« La musique est la seule langue universelle. Personne n’a le droit de nous interdire cette forme de communication », a souligné le musicien cubain au cours de la clôture de Jazz Plaza 2005, qui a rassemblé à La Havane des artistes de 11 pays alors que le gouvernement des Etats-Unis a interdit la venue des nombreux musiciens états-uniens qui avaient l’intention d’y participer.

Considéré comme le collectionneur cubain des prix Grammy, il en a remporté 5, Chucho Valdés (au piano sur la photo) a interprété aussi plusieurs ballades en compagnie du chanteur et compositeur cubain Pablo Milanés (en chemise rouge sur la photo) et de l’important musicien brésilien Ivan Lins (également sur cette image).

Chucho Valdés a proposé aussi au public son Tributo a Africa, une œuvre où il conjugue des chants de la liturgie yoruba avec des solos de trompette et des percussions qu’il avait confiés aux jeunes musiciens cubains Yasek Manzano et Yaroldi Abreu.

Cette soirée de luxe s’est terminée par une jam session à laquelle ont participé plusieurs des invités étrangers.

Surgi à La Havane en 1979, à l’initiative du jazzman cubain Bobby Carcassés, le festival international Jazz Plaza aura désormais une fréquence annuelle.

Source : AIN

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 « Le blocus US n’empêchera pas les cinéastes des Etats-Unis et de l’Amérique latine de se rencontrer »
La Havane, (AIN)
L’intellectuel cubain Alfredo Guevara, président et fondateur du Festival du Nouveau Cinéma latino-américain, a annoncé qu’une rencontre entre les cinéastes des Etats-Unis et de l’Amérique latine se tiendra prochainement, en dépit du blocus US dont Cuba fait l’objet depuis plus de 40 ans.

Alfredo Guevara a rappelé que les restrictions sur les voyages à Cuba que le gouvernement des Etats-Unis impose à ses propres ressortissants et aux personnes résidant en territoire US ont encore empêché de nombreux réalisateurs états-uniens de venir à La Havane pour participer à la 27e édition du Festival, qui se déroule actuellement dans la capitale cubaine.

Il a précisé que beaucoup de ces cinéastes états-uniens avaient l’intention de participer à l’atelier intitulé Etats-Unis-Amérique latine : ce qui nous rassemble et ce qui ne devrait pas nous séparer, organisé aussi dans le cadre du Festival du Cinéma de La Havane.

« Nous allons pas accepter qu’on tente de nous séparer », a déclaré le président du Festival à propos des cinéastes latino-américains et états-uniens qui devaient participer ensemble aux débats de cet atelier.

Il a souligné ensuite que si le gouvernement des Etats-Unis interdit aux cinéastes états-uniens de venir à Cuba, la rencontre avec les réalisateurs latino-américains aura lieu, tout simplement, dans un autre pays.

L’intellectuel cubain a précisé à l’AIN que les animateurs du Festival sont en train de créer en ce moment les conditions pour la tenue de l’atelier torpillé par Washington et que celui-ci aura lieu probablement début 2006.

« Nous ne pouvons pas tolérer qu’on sépare les intellectuels de l’Amérique latine et ceux des Etats-Unis », a-t-il indiqué avant de signaler que des débats comme celui qui était prévu dans le cadre du Festival de la cinématographie latino-américaine, organisé chaque année à La Havane, sont enrichissants pour l’histoire et la culture communes des participants.

Toujours dans le cadre du 27e Festival international du Nouveau Cinéma latino-américain, Alfredo Guevara a présidé la présentation à La Havane du numéro 7 de la revue Nuevo Cine Latinoamericano.

Le directeur de cette publication, l’écrivain cubain Edmundo Desnoes, a précisé qu’elle contient, entre autres, un important dossier sur le réalisateur italien Pier Paolo Pasolini et une série d’articles sur l’œuvre du cinéaste argentin Adolfo Aristarain.

Source : AIN

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 Chemin au Prix de l’Enseignement Artistique 2005
Par :
Omar Vázquez
Quatorze personnalités de la culture, détentrices de notables contributions à l’enseignement, furent nominées au Prix National de l’Enseignement Artistique 2005. Entre elles se trouvent Armando Suárez del Villar, Ramiro Guerra, María Elena Molinet, Flora Lauten, Antonia Luisa Cabal Sol, Juan E. Filiú et Frank Fernández Tamayo.

Complètent la liste des nominés Elvira L. Fuentes Hurtado, Concepción Moré de Castro, Jesús Ortega, Graziella Pogolotti, Héctor Luis Barrientos Ochoa, Roberto Valera y Roberto Urbay.

La proclamation du Prix aura lieu durant une soirée de gala au théâtre Amadeo Roldán lors du Jour de l’Éducateur.

En faisant connaître les nominations, Niurka Martín Santamaría, directrice du Centre National des Écoles d’Art, exalta la valeur despersonnalités qui honorent le système d’enseignement artistiquedu pays.

Source : www.granma.cu

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 82 pays n’ont pas réalisé leur premier film
Par :
Sonia Sánchez
La diversité culturelle comme principe de liberté est le grand défi auquel font face aujourd’hui les cinématographies du monde devant la pénétration hégémonique des productions des Etats-Unis.

Ce concept apparenté inévitablement avecleprincipededéfensede l’identité nationale, de l’histoire de chaque pays, fut exposé lors du séminaire atelier sur la Diversité Culturelle que siégea cette dernière fin de semaine à Hôtel National de Cuba, faisant parti des événements théoriques programmés dans le contexte du XXVIIème Festival International du Nouveau Cinéma Latino-américain.

Il y a 82 pays qui n’ont toujours pas réalisé leur premier film, c’est-à-dire, qui n’ont pas une histoire contée en images et cela représente, aujourd’hui, avoir une histoire incomplète.

L’Espagnol Manuel Gutiérrez Aragon, directeur de la Société Générale des Auteurs et Éditeurs (SGAE) le signala, sans ambages, le centre de l’affaire.

Donnée approuvée fermement par un autre assistant ; le journaliste et sociologue espagnol de renom, Ignacio Ramonet : « 85% des entrées de cinéma vendues dans le monde sont pour voir les films d’Hollywood, ce qui représente une menace d’américanisation culturelle et la culture ne peut pas être transformée en une marchandise comme les autres ».

Lors de cet important forum de débat du XXVIIème Festival de Cinéma de La Havane, nous avons compté sur les paroles d’Armand Mattelart et des réalisateurs argentins Fernando Pino Solanas et Pablo Rovito, qui abordèrent l’importance d’un observatoire cinématographique qui permet la production et la distribution cinématographique entre l’Amérique Latine et l’Europe, où prendraient part des directeurs, des scénaristes et des écoles de cinéma.

Parmi les assistants, perça la profonde réclamation d’Armand Mattelart sur la nécessité de reprendre, avec créativité, les études menées à bien dans les années soixante-dix pour la promotion d’un Nouvel Ordre International de l’Information.

Source : www.granma.cu

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 Hommage au cinéaste français Jean Rouch
Par :
Teresita Jorge
La Havane (AIN)
Le XXVIIème Festival International du Nouveau Cinéma Latino-américain de La Havane rendra un hommage au cinéaste Jean Rouch, français d’origine catalane et ingénieur de profession, avec la projection de plusieurs de ses oeuvres.

Rouch né en 1917 et disparu physiquement l’année dernière, est arrivé à l’ethnographie et ensuite au cinéma peut-être par hasard.

Dans les années 40 du siècle passé, il partit en Afrique comme ingénieur civil pour superviser la construction de ponts et de routes. Sa rencontre avec le naturaliste Théodore Monod, qui dirigeait l’Institut Français de l’Afrique Noire, fut décisive.

Rouch commença à réaliser des recherches ethnographiques que Monod publiait. De retour à Paris il étudia l’anthropologie et il décida d’utiliser une caméra, à la place d’un cahier, comme outil pour la recherche. En cette époque il reçut des classes de cinéma auxquelles assistaient aussi les cinéastes François Truffaut et Jean Luc Godard.

En 1946 il repartit en Afrique avec une caméra 16 millimètres ; en perdant le trépied dans une rivière il décida de continuer à filmer à l’impulsion. Ce fait marqua toute son oeuvre, il disait : « Je ne mets jamais la caméra sur un trépied. Le cinéma est pour moi une forme de création poétique immédiate, il est nécessaire d’être en contact physique avec le monde, comme avec la caméra. »

Le développement des caméras légères et de l’enregistrement sonore synchrone, à la fin des années 50, furent les piliers de l’appelé « cinéma vérité », fondé par Rouch.

Au long de sa vie il filma 120 films et plus de la moitié de ceux-ci sont des matériels ethnographiques sur le continent africain.

Durant le rendez-vous havanais du septième art et en hommage à ce remarquable réalisateur seront projetés les films :
 « Chronique d’un été » ;
 « La Chasse au lion à l’arc » ;
 « Les Maîtres fous » ;
 « Moi, un noir, Mosso, mosso » et
 « Petit à petit ».

Le Festival International du Nouveau Cinéma Latino-américain de La Havane rendra en outre des hommages au réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, à l’espagnol Manuel Altolaguirre et au cubain Pastor Vega.

Source : AIN

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 Lauréats du XXVIIème Festival du Nouveau Cinéma Latino-américain de La Havane
La Havane (PL).
La cinématographie brésilienne s’érige aujourd’hui comme la plus grande accumulatrice du XXVIIème Festival de La Havane avec huit Prix, suivie de l’Argentine avec six, bien que celle-ci retrouve le sceptre dans la catégorie des longs-métrages de fiction.

Cette catégorie est traditionnellement considérée comme la plus importante des festivals. Le Corail principale fut accordé à « Iluminados por el fuego », de Tristan Bauer, celui-ci aborde depuis un regard humain un thème passer sous silence dans la filmographie de son pays durant de nombreuses années : La guerre des Malouines.

Longs-métrages de fiction :

Premier Prix :
 « Iluminados por el fuego », de Tristan Bauer (Argentine).

Deuxième Prix :
 « Las vueltas del citrillo », de Felipe Cazals (Mexique).

Troisième Prix :
 « En la cama », de Matías Bize (Chili / Allemagne).

Prix Spécial du Jury :
 « Barrio Cuba », d’Humberto Solás (Cuba).

Meilleur Opéra prima :
 « Play »,d’Alicia Scherson (Chili, Argentine, France).

Mention Opéra prima :
 « Cidade baixa », de Sergio Machado (Brésil).

Meilleure actrice :
 Luisa María Jiménez (Barrio Cuba, Cuba) et Antonella Costa (El viento, Chili).

Meilleu acteur :
 Damián Alcázar (Las vueltas del Citrillo, Mexique).

Meilleur mise en scène :
 Felipe Cazals (Mexique).

Meilleur scénario :
 Julio Rojas (En la cama, Chili).

Meilleur son :
 Martín Grignaschi (Iluminados por el fuego, Argentine).

Meilleure musique :
 Luiz Henrique Xavier (Juego subterráneo, Bresil).

Meilleure direction artistique :
 Mercedes Alfonsín (Monobloc, Argentine).

Meilleur édition :
 Manga Campion (Juego subterráneo, Brésil).

Meilleur photographie :
 Walter Carvalho (La mala hora, Brésil).

Prix de la Popularité :

Premier Prix :
 « Olga », de Jayme Monjardim Matarazzo (Brésil)

Deuxième Prix :
 « Habana Blues », de Benito Zambrano (Espagne, Cuba, France)

Troisième Prix :
 « Barrio Cuba », d’Humberto Solás (Cuba)

Documentaires :

Premier Prix :
 « Toro negro », de Carlos Armella y Pedro González Rubio (Mexique).

Deuxième Prix :
- « Entreactos », de Joao Moreira Salles (Brésil).

Troisième Prix :
 « Estamira », de Marcos Prado (Brésil).

Courts-métrages

Premier Prix :
 « Yo también te quiero », de Jack Zagha Kababie (Mexique).

Mention Spéciale
 « Medianera », de Gustavo Taretto (Argentine).

Film d’animation :

Premier Prix :
 « Viaje a Marte », de Juan Carlos Zaramella (Argentine).

Deuxième Prix :
 « O ditado », de Tomas Creus (Brésil, Italie)

Troisième Prix :
 « Hilo de marioneta », de Lucas Adrián Schiaroli (Argentine).

Mention Spécial :
 « El cuento de lo que quiero y no quiero » de Ricardo Antonio Barahona.

Meilleur scénario inédit :
 « Omertà », de Pavel Giraud (Cuba).

Mention :
 « Aguas del fin del mundo », de Nora Moreski (Brésil)
 « Semana de turismo », de Federico Veiroj (Uruguay).
 « El agua del fin del mundo », de Paula Siero, Nora Mazzitelli (Argentine)

Meilleur film d’un réalisateur non latino-américain sur l’Amérique Latine :
 « Habana Blues », Benito Zambrano (Espagne, Cuba, France).

Meilleur documentaire non latino-américain sur l’Amérique Latine :
 « Nuestra América », de Kristina Honrad (Suisse).

Meilleure affiche :
 « Barrio Cuba »

Source : PL

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 Présentation d’un DVD sur Alicia Alonso dans Giselle

La présentation, en support DVD, « Alicia Alonso-Giselle : La légende », a eu lieu à l’Hôtel National de Cuba, faisant parti des activités du XXVIIème Festival International du Nouveau Cinéma Latino-américain.

Pedro Simón, directeur du Musée de la Danse, a déclaré à l’AIN que l’album est la première compilation de ce type, le plus important effectué sur la participation de la Directrice Générale du Ballet National de Cuba sur cette chorégraphie de style romantique.

Il a expliqué que le matériel, édité par la Société Générale des Auteurs et Éditeurs (SGAE), possède une grande valeur historique, pédagogique et artistique. Cet album est conformé par deux DVD, de luxueuse facture, sur la « Prima Ballerina Assoluta » et Directrice du Ballet National de Cuba, une personnalité significative de l’histoire de la danse.

L’un des DVD contient des scènes de danse d’Alicia - figure de pointe du ballet classique dans le cadre latino-américain -, interprétant le personnage de Giselle à divers moments de sa trajectoire artistique, en plus d’autres matériaux cinématographiques, documentaires et iconographiques, dit-il.

Simón a commenté que dans l’autre apparaissent des réflexions d’Alicia, une classe magistrale et de nombreuses images anthologiques, lequel apporte une information sur la trajectoire de la célèbre figure du ballet mondial.

Cet album DVD pourrait être un cadeau par ses 85 décembre de l’éminente Alicia, qui a déclaré à l’AIN que les anniversaires la rendent très heureuse parce qu’ils renouvellent sa capacité de créer et travailler.

Alicia est né aussi à La Havane, le 21 décembre de 1920. Elle a été investie avec le Titre de Docteur Honoris Causa par l’Université de La Havane, l’Institut Supérieur d’Art de Cuba, l’Université Polytechnique de Valence, en Espagne, et de l’Université de Guadalajara, au Mexique.

Dans la grande accumulation de reconnaissances nationales et internationales, nous soulignons le titre d’Héroïne Nationale du Travail de la République de Cuba, et la plus haute décoration cubaine : l’Ordre José Martí.

Elle a reçu, en 2000, le Prix Benois de la Danse, pour ses apports artistiques de toute une vie ; et deux années ensuite elle a été investie, à Paris, comme Ambassadrice de Bonne Volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture.

Source : AIN

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CUBA DAN LE MONDE :

 L’UNESCO accorde au Président Chávez le Prix International José Martí 2005
Paris, Le Président du Venezuela, Hugo Chávez Frías, a été honoré avec le Prix International José Martí 2005 de l’UNESCO, qu’accorde un jury intégré par d’importantes personnalités internationales, a annoncé cette organisation.

Le Prix José Martí a été créé en 1994 par le Conseil Exécutif de l’UNESCO, en hommage à l’Apôtre de l’Indépendance et le Héros National de Cuba et, comme exprime son règlement, "Ce Prix est destiné à promouvoir et à récompenser une activité particulièrement méritoire qui, conforme aux idéaux et à l’esprit de José Martí et incarnant la vocation de souveraineté et lutte libératrice d’une nation, a contribué dans tout lieu du monde à l’unité et à l’intégration des pays de l’Amérique Latine et des Caraïbes et à la préservation de son identité, de ses traditions culturelles et de ses valeurs historiques".

C’est la quatrième fois que l’UNESCO accorde ce Prix International, celui-ci a été remis précédemment à l’historien Dominicain Celsa Albert Bautista (1995), au peintre Equatorien Oswaldo Guayasamín (1999) et au sociologue Mexicain Pablo González Casanova (2003).

Comme il a pu être connu, la candidature du Président Chávez pour cette significative reconnaissance a été garantie par plusieurs gouvernements latino-américains et votée unanimement par les membres du prestigieux jury international.

Source : www.granma.cu

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 Une délégation culturelle cubaine au Vatican
Une représentation d’artistes cubains a voyagé à Rome pour la célébration du 70ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Cuba et l’Etat du Vatican. Cette délégation a été reçue par le président du Conseil Pontifical pour la Culture, le Cardinal Paul Poupard, celui prononça des paroles d’affection pour le peuple cubain et ses dirigeants.

Les membres de la délégation remirent au Cardinal une peinture à huile de la Virgen del Cobre (la Vierge du Cuivre), de l’artiste Adrián Vitier et un exemplaire de la partition de la Misa Cubana (la Messe Cubaine), de José María Vitier, deux présents dédiés à Sa Sainteté Benedict XVI.

Les deux artistes font partie du cortège cubain qui est intégré, en outre, par Abel Acosta, vice-ministre de la Culture. La Messe Cubaine fut étrennée la veille dans la basilique de Sainte Marie du Trastevere, première enceinte ecclésiastique consacrée à la Vierge Marie à Rome, au XIIème siècle.

Source : www.granma.cu

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 La coopération jusque dans la musique
Par :
Alberto Loreydis Pérez Zamora
La petite ville de Marmelade, dans la République d’Haïti, est témoin de la coopération culturelle de Cuba avec les nations du tiers monde. Depuis quelques mois deux professeurs cubains travaillent là-bas pour la formation et la qualification d’instrumentistes pour des bandes musicale de concert.

Salvador Alarcón Rodríguez, directeur adjoint de la Bande Municipale de Bayamo et Carlos Puig Batlle, clarinettiste de ce groupe centenaire travaillent dans cette ville de Marmelade, située à plus de mille mètres sur le niveau de la mer dans le nord de ce pays frère pays.

Les professeurs cubains apportent les méthodes et le programme d’étude de l’école Manuel Muñoz Cedeño, de Bayamo, créée en janvier 2004 et la première de Cuba en travailler dans la formation de musiciens pour les bandes de concert.

La coopération de ces professeurs de Bayamo s’insère dans un programme de développement social qui existe depuis cinq ans à Marmelade, terre natale de l’ex président d’Haïti René Preval, avec une priorité pour les services de la santé, les communications et la culture.

Carlos Puig Premión, directeur de la Bande de concert de la ville et créateur, au coté du maestro Alarcón, du programme d’étude de l’école citée, dit que cette école, en plus de travailler dans la qualification des musiciens des treize groupes de Granma, est prête à collaborer avec d’autres nations et, en ce moment, ils prêtent leur aide à quelques provinces cubaines, qui comme la province d’Holguín, travaillent à la création de bandes de concerts dans toutes leurs municipalités.

Source : www.radiorebelde.com.cu

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 Triomphe du guitariste cubain Aldo Rodriguez au conservatoire Tchaïkovski
Par :
Jorge Petinaud Martínez
Moscou, (PL).
Aux nombreux succès que conforment la carrière du guitariste cubain Aldo Rodriguez, il faut ajouter ce concert qu’il a offert dans le conservatoire Piotr I. Tchaïkovski de cette capitale, l’un des plus importants.

Devant une vaste représentation du corps diplomatique d’Amérique Latine, des musiciens et des professeurs russes de cette spécialité, des critiques, journalistes et amateurs, Rodriguez a parcouru sans sursaut un répertoire allant du médiéval jusqu’à la contemporanéité.

Dans les douze oeuvres choisies, le jeune mais expérimenté artiste a démontré la certitude du professeur Maria Luisa Anido, quand dans ses débuts elle a reconnu en lui un virtuose de la guitare, celui qui dépasse la perfection technique dans la domination instrumentale et recherche la finition parfaite dans la couleur sonore, sans abandonner un rythme impeccable.

Maestro de l’harmonisation, pour l’ouverture nous l’avons vu égrener, avec un naturel étonnant, les Quatre Chants Médiévales, de Mira Pratesi.
Avec cette créance il conquit la complicité d’un public exigeant, mais attentif et sensible, il transita par un vaste répertoire qui a inclus depuis Vicenzo Galilei et Luis de Narváez jusqu’à Roland Dyens, Francisco Tárrega et Leo Brouwer.

En Aldo Rodriguez, le dénominateur commun le long de ce périple fut la culture du son et le phrastique correspondant à chaque époque et à chaque auteur ; la profondeur et l’authenticité qu’il obtint lors de son passage par chaque tendance, toujours depuis l’optique de son style exquis.

Le public le remercia pour « Bianca Fiore », de Galilei ; « La chanson de l’empereur », de Narváez ; « Las Folias de España » et « Variations sur un thème de Mozart », de Fernando Sor ; « Asturies », d’Isaac Albéniz et « Dengoso » et « Po de Mico » , de Joao Pernambuco.

Il paraissait qu’il ne restait plus d’espace pour d’autres émotions, mais après une pause, Rodriguez est revenu avec « El Drume negrita », d’Ernesto Grenet, dans une exigeante version du cubain Leo Brouwer, dont il a extrait toute sa délicatesse.

Dans sa propre version propre pour guitare de « La Comparse », d’Ernesto Lecuona, nous l’avons vu actionnaire d’un rythme impeccable, il anticipa avec la précision et la liberté d’une main gauche qui paraissait une partie de l’instrument, la merveille qu’il gardait pour la fin.

« Tango en Skai », de Roland Dyens, apporta le créolisme méridional de ce type, Rodriguez lui apporta la finesse de sa technique, unie à cette jouissance intérieure qu’il dissipe et transmet en opposition avec la gravité de son visage lors de l’exécution de chaque pièce.

L’apothéose fut « La Gran Jota », de Tárrega, dans laquelle il prodigua netteté, précision et sans fausse virtuosité il transmit des accords et des phrases transparentes nés exclusivement du parcours de sa main gauche sur les cordes.

Un concert comme celui de la Salle des Conférences du Conservatoire Tchaïkovski, explique le succès d’Aldo Rodriguez lors de ses récents récitals, dans les théâtres combles, à Minsk en Biélorussie et à Kiev en Ukraine.

Sa représentation de ce soir s’avère prémonitoire de nouveaux succès dans la tournée qu’il effectuera par le Kazakhstan dans les prochains jours.

Source : PL

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 Chemin à la 48ème édition des Grammy
Par :
Pedro de la Hoz
La musique cubaine point de nouveau au panorama de la quarante-huitième édition des Grammy, qui se déroulera le prochain 8 février à Los Angeles.

Parmi les disques nominés au Meilleur Album de Musique Tropicale Traditionnelle figure « Buenavista Social Club presents Manuel Guajiro Mirabal » (Nonesuch), la première incursion comme leader du légendaire trompettiste ; Orishas, avec « El Kilo » (Universal Music Latino), dans la catégorie Rock Latin et Musique Alternative, alors que Mayito Rivera, en qualité de soliste, entre avec « Llegó la hora » (Pimienta Records) dans le quintette qui opte pour le Meilleur Album Salsa ou Merengue.

Une production marquée par l’expérimentation transculturelle, Mulatos (Ota Records), du pianiste Omar Sosa fut nominé pour le Meilleur Album de Jazz Latin.

Source : www.granma.cu

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 Une étudiante cubaine reçoit la médaille de l’Union Postale Universelle
Par :
Lucía C. Sanz Araujo
L’étudiante cubaine Lysbeth Daumont Robles a reçu, dans la ville de Matanzas, la médaille d’or conquise lors de la XXXIVème édition du Concours Epistolaire, que l’Union Postale Universelle convoque chaque année et dont le jury appartient à l’UNESCO.

Lors d’un acte simple et émotif la jeune gagnante, parmi plus de trois millions d’étudiants, de 25 mille écoles, de 56 pays, a reçu des mains Juan E. Marañón, directeur de l’Entreprise des Courriers de Cuba, et de Hilder Torres, vice-présidente de l’Organisation des Pionniers José Martí, la médaille ainsi que nombreux présents. De même façon furent primés les vainqueurs nationaux du concours.

"Ce prix s’avère très important pour moi, car c’est un orgueil que mon pays remporte ce concours international par première fois. C’est une réalisation de la culture, et surtout de la littérature cubaine."
Elle s’inspira du « Petit soldat de plomb » pour réaliser sa composition, le sujet du concours était ; une lettre à mon personnage favori de contes de fées.

"Andersen possède une grande variété de personnages infantiles et par le biais de ceux-ci il démontre de nombreuses réalités, que la vie n’est pas toujours si jolie et que tout n’est pas conte de fées", exprima-t-elle.

"J’ai précisément choisi ce texte parce que le petit soldat, malgré sa déformation, a reçu l’amour de la danseuse, il a eu l’amour d’un véritable enfant et il a eu le foyer qu’il souhaitait. C’est pour cette raison que je pense qu’il est très important que toutes les personnes avec une certaine invalidité physique ou mentale doivent aller de l’avant et ne doivent pas se décourager devant les difficultés."

Membre de l’Atelier Littéraire Juana Borrero de la Maison de la Culture de l’arrondissement 10 de Octubre, de la capitale cubaine, Lysbeth a commencé à prendre part, depuis l’âge de 4 ans, à des concours littéraires et elle a conquis plusieurs prix, mais c’est le premier au niveau international et : "il marque ma personnalité, je l’ai dans mon âme parce que cette lettre est l’écrit qui exprime le mieux comment je suis", dit-elle.

Comme membre de l’Union Postale Universelle, Cuba participe au Concours annuel de composition épistolaire pour les jeunes. L’Entreprise des Courriers de Cuba, le Ministère de l’Éducation, le Ministère de la Culture et l’Organisation des Pionniers José Martí patronnent ce concours.

Source : www.radiorebelde.com.cu

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 Le Groupe vocal Desandann effectuera une tournée internationale
Camagüey (AIN)
Le groupe Desandann, de la ville de Camagüey, réalisera sa XVIIème tournée international dans le cadre du Festival de musique sacrée et populaire en Martinique, où il se présenta en 2003.

Pour sa quatrième tournée de cette année, le groupe partira le 24 décembre vers cette île des Caraïbes orientales, en réponse à une invitation des organisateurs de la rencontre.

La professeur Emilia Díaz, directrice de l’ensemble, expliqua que le programme réunit des interprétations en espagnol, en anglais et en créole, d’œuvres d’auteurs de Cuba, Haïti, des Etats-Unis, de Guadalupe et de Martinique.

Le groupe présente des expressions comme le son, le cha cha cha, le danzón, le bolero et le guaguancó, ajouta Díaz, qui est aussi chanteuse.

"Desandann" a effectué, durant la présente année, sa première visite en Guadalupe et les troisièmes en France et au Canada.

Fondé en 1994, ce groupe interprète des musiques folkloriques et populaires, il est intégré par 10 descendants d’haïtiens, leurs professionnalismes et leurs présences sur scène les transforment en une institution d’une solide approbation, dans le pays et à l’étranger. Le groupe s’est présenté aussi à Haïti, aux Etats-Unis et au Mexique.

Source : AIN

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