Accueil > Empire et Résistance > Organismes et ONGs de domination > La toile d’araignée du FMI
Depuis plus de 20 ans, la République l’Argentine avec l’aide de quelques argentins comme les négociateurs Officiels de la dette Étrangère : Daniel Marx et Marcelo Kiguel, est entrée à l’intérieur de la toile arachnéenne du Fonds monétaire international, une Banque apparemment d’aide, qui répond au " Groupe des Sept " .
Pour Marcos Bergenfeld*
Argenpress.info
Dépendance : Encore des négociateurs étrangers au nom de l’Argentine.
Au début avec une Direction Exécutive « molle », ont été réalisées toutes sortes de refinancements, des crédits-ponts, des amplifications, des pardons, qui nous ont menés définitivement à la dette actuelle.
La Justice l’Argentine, les Législateurs, des Organismes Privés ont essayé déterminer combien d’argent au cours des ce vingt dernières années est entré vraiment au pays à travers ces programmes, mais ils n’ont pas réussi dans cette aventure. Certains d’entre eux évaluent que pendant cette période a été payé un montant égal à la dette de nos jours. Malgré cela, pour cette Banque appelé FMI, l’Argentine s’est avérée être une brillante affaire, et a eu et doit supporter l’ingérence dans tous les domaines de nos vies et dans les décisions souveraines. Ils entrent à l’intérieur de l’orbite de contrôle, les lois se font au Congrès de la Nation, la gestion de notre
monnaie et de la Banque Centrale de la République l’Argentine, nos exportations, nos tarifs, le déficit fiscal, notre politique.... enfin tout est manipulé par le F.M.I.
Actuellement son corps exécutif est composée par un allemand de courte mémoire Köhler, une américain Krueger, - presque à la retraite - et finalement un technicien de l’Inde du nom Anoop Singh. Ce trio essaie maintenant de se venger, et prétendent nous faire payer nos compromis, avec le sang et la faim des gens qui ont travaillé pendant l’année 2002 pour survivre et qui ont néanmoins 4.600 millions des dollars seulement pour amortir un tiers des obligations qui se élévent à 11.700 millions des dollars, cette année.
Le F.M.I. fait pression sur nous maintenant pour 2003, estimant que nous devons posséder une réserve de dix milliards de dollars (10.000 millions de dollars), mais d’autre part ils nous viennent de nous forcer pour que nous remboursions deux mille six cents millions de dollars (2.600 millions de dollars), avec l’argent de nos réserves, chose qu’ils n’aiment pas non plus. L’Argentine fait face aux obstacles internes et externes actuels, mais nous avons la possibilité de vivre sur nos propre ressources, comme l’année dernière l’a démontré.
Ces crédits et les capitaux « hirondelles » nous ont menés à la situation actuelle. En réalité, le F.M.I et ses collatéraux, la Banque mondiale et le BID (Banque Interaméricaine de Développement), savaient que l’Argentine n’était pas dans des conditions de faire face aux échéances de 16112 millions de dollars entre le 1er janvier au 31 août 2003, mais il est
évident et clairement visible que rien ne satisfait ces gens, allant jusqu’à même insinuer timidement le paiement de dettes avec des
territoires.
Enfin, cette Banque, c’est une Banque « d’Usure », mais elle ne la pratique pas avec des Etats forts, mais elle profite des situations de faiblesse comme celle que nous vivons, d’instabilité politique et économique dans
lesquelles, elle a une grande responsabilité. La conclusion est que la République l’Argentine doit arriver « à une entente » pour payer tous ses
créanciers et les assurer que cela va annuler totalement notre dette, nationale et Internationale, bancaire ou privée, comme c’est déjà arrivé par le passé dans notre histoire. Mais nous devons le faire debout, pas agenouillé et sur une durée raisonnable, environ 20 ans. Pour cela nous n’avons pas besoin de conseillers externes "loués" et encore moins à
nouveau de banques.
*Marcos Bergenfeld est économiste, ex-président de la Commission de Négociation de la dette Étrangère, ex-eprésident de CEDEA( le Centre des Hommes d’affaires Argentin), ex-secrétaire d’Économie du Mov. Emp.
Justicialista et l’ex-directeur du conseil argentin de l’Industrie.