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23 de diciembre de 2009

La politique d’Obama en Amérique Latine ressemble à celle de…Bush, selon Time

 

Arturo Valenzuela, Assistant Secretary of State for Western Hemisphere Affairs a fait une tournée qui ne laisse pas que de bonnes impressions en Amérique Latine. Témoin, en Argentine après ses propos sur le manque de sécurité juridique dans le pays, le ministère de la justice a fait un communiqué les qualifiant d’ « insolites et injustifiées », et l’ex-président Nestor Kirchner a rappelé que le temps des vice-rois était passé…! Bref, les critiques ont fusé. A tel point qu’aujourd’hui Philip Crowley, porte parole du département d’Etat étasunien a déclaré que des contacts avaient été initiés avec les autorités argentines pour éclaircir les déclarations de son envoyé.

Mais qui est vraiment cet émissaire étasunien d’origine chilienne? Un article paru dans Time Magazine intitulé « La politique d’Obama en Amérique Latine ressemble à celle de Bush » [1] apporte un regard intéressant sur la politique d’Obama en Amérique Latine. Et d’expliquer qu’en réalité le job de Valenzuela « à l’air sous le contrôle des républicains du Congrès et des conservateurs qui se trouvent au sein du corps diplomatique. Quand il s’agit d’Amérique Latine, comme les événements de ces derniers moins le suggèrent, c’est souvent difficile de ne pas se demander si Bush n’est pas toujours président » s’interroge le journaliste.

Alors qu’il arrive à la fin de sa première année de mandat, Obama semble avoir cédé la stratégie en Amerique Latine à l’aile droite « Cold Warriors » y compris à ceux qui pensent qu’un coup d’état est une idée acceptable pour changer un pays. Et d’expliquer comment cela transparait à propos du Honduras, l’administration Obama a condamné le coup d’Etat comme un affront aux démocraties latino, mais les conservateurs dirigés par le sénateur Jim DeMint de Caroline du sud ont bloqué la nomination de Valenzuela pendant plusieurs semaines en guise de protestation sur cette position ; ensuite des membres de l’administration Bush comme l’ex-ambassadeur étasunien à l’OEA, Lewis Amselem ont fait en sorte qu’Obama reconnaisse les élections présidentielles qui ont eu lieu au Honduras, même si la majorité des gouvernements ne l’ont pas fait, les considérant comme illégitimes. Or le même Amselem considérait que la tenue d’élections permettrait de « blanchir » en quelque sorte le coup d’Etat.

Ceux qui ont pris le pouvoir se sont sentis encouragés par le succès du coup d’Etat et n’envisagent pas de revenir dans un ordre constitutionnel, souligne Time ajoutant que les forces qui songent au coup d’Etat dans d’autres pays d’Amérique Latine ne peuvent que se sentir enhardies. En fait, le Honduras est le bon exemple pour montrer l’écart existant entre les paroles d’Obama au sommet des Amériques à Trinidad au printemps dernier, et les actes. Et c’est le cas sur plusieurs fronts comme, par exemple, sur la levée de l’embargo sur Cuba alors qu’une majorité de cubain étasuniens sont pour laisser les citoyens étasuniens se rendre à Cuba. De même que le soit disant transfert de bases militaires en Colombie dans le cadre de la soit-disant lutte anti drogue est devenu une véritable affaire diplomatique, en ne consultant, ni en informant les chefs des gouvernements des pays voisins, ravivant les craintes d’un interventionnisme militaire étasunien dans la région, y compris auprès de puissances dites « amies » comme le Brésil ou le Chili.

E.L-D. El Correo. Paris, le 23 décembre 2009

Note de El Correo:

Notas

[1Obama’s Latin American Policy Looks Like Bush’s, By Tim Padgett. Thursday, Dec. 03, 2009

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