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15 de mayo de 2006

La militarisation de la frontière préoccupe le Mexique.

 

Le président mexicain Vicente Fox a exprimé dimanche sa préoccupation à son homologue américain George W. Bush alors que ce dernier se préparait à annoncer lundi l’envoi d’éléments de la Garde nationale sur la frontière entre les deux pays.

Agence France-Presse
Mexico. Le lundi 15 mai 2006.

M. Bush devait proposer dans une allocution télévisée très attendue lundi soir d’envoyer un renfort militaire pour combattre l’immigration clandestine à la frontière mexicaine, a indiqué la Maison-Blanche.

À son retour du sommet Union européenne - Amérique latine, M. Fox a téléphoné dimanche matin à M. Bush, qui lui a affirmé qu’il ne s’agissait pas «d’une militarisation de la frontière» longue de 3200 kilomètres, selon un communiqué de la présidence mexicaine.

Les membres de la Garde nationale qui seront dépêchés à la frontière seront cantonnés à un rôle de soutien des garde-frontières pour qu’ils accomplissent leur véritable mission, a déclaré lundi le porte-parole de la Maison-Blanche, Tony Snow, devant la presse.

Le principe d’une présence de militaires américains sur la frontière, adopté jeudi dernier par la chambre des Représentants, fait peur du côté mexicain, car elle implique l’utilisation éventuelle d’armes à feu.

Après la mort par balles de trois Mexicains en 1999, les deux pays avaient signé un mémorandum sur la non-utilisation par les patrouilles frontalières d’armes à feu.

Selon Washington, il s’agit de répondre à la violence croissante liée au trafic de drogue et à l’immigration illégale sur la frontière, qualifiée par le président mexicain lui-même de zone de «clair-obscur».

La proposition du président américain entre dans le débat passionné sur la réforme des lois sur l’émigration entre les partisans d’une politique exclusivement répressive et ceux qui, comme M. Bush, estiment qu’un contrôle rigoureux des frontières doit être associé à un programme de régularisation d’une partie des clandestins vivant aux États-Unis, 11 à 12 millions, selon les estimations.

En décembre dernier, la Chambre des représentants avait déjà autorisé la construction d’une barrière de sécurité sur une partie de la frontière, traversée illégalement chaque année par plusieurs centaines de milliers de Mexicains et de centro-américains.

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