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19 décembre 2007

La guérilla colombienne annonce la libération de au moins trois otages.

 

Par Associated Press
La Havane, Le mardi 18 décembre 2007.

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Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) vont remettre au moins trois otages, dont l’ancienne directrice de campagne d’Ingrid Betancourt, Clara Rojas, au président vénézuélien Hugo Chavez, annonce mardi l’agence de presse cubaine, Prensa Latina.

La guérilla a diffusé un communiqué daté du 9 décembre annonçant la libération de Clara Rojas, enlevée avec Ingrid Betancourt en février 2002, de son fils Emmanuel, et de Consuelo Gonzalez, une ancienne parlementaire kidnappée par les FARC en septembre 2001.

L’an dernier, le journaliste colombien Jorge Enrique Botero avait écrit dans un livre que Clara Rojas avait donné naissance à un petit garçon, qui aurait trois ans, lors d’une relation avec un guérillero.

Cette annonce semble « tout à fait crédible » par rapport « à la conversation que nous avons eue, maman et moi, avec le président Chavez à Caracas il y a quelques jours, et notamment sur le fait que tout ce processus se déroulerait par étapes », a expliqué sur la chaîne France-3 Astrid Betancourt. « La première étape », c’est « la libération des femmes, des bébés et des hommes qui sont malades ».

Selon la soeur de l’otage franco-colombienne, le président vénézuélien est « vraiment la personne qui peut faire quelque chose pour Ingrid ». Elle a demandé « au gouvernement français de suivre cela de très, très près avec Chavez ». « Nous espérons évidemment que, dans ce processus par étapes, Ingrid sera libérée ».

Quant à l’ex-mari d’Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, il s’est félicité sur France-2 de ce « geste unilatéral ». « C’est la première fois en six ans que les FARC font un geste unilatéral, ça veut dire que quelque part, ils ont compris les messages qui leur ont été envoyés », a-t-il ajouté. « Cela prouve aussi que les FARC sont disposées à négocier. Maintenant, (...) le président (Alvaro) Uribe doit impérativement accepter qu’il y ait une zone démilitarisée ».

Rafael Calcines, correspondant de l’agence cubaine à Bogota, a précisé que le communiqué avait été envoyé par mail avec une adresse électronique déjà utilisée par le passé par les FARC. Le document, transmis à l’Associated Press par Prensa Latina, indique que les otages seront remis en Colombie à « Chavez ou quelqu’un qu’il aura désigné ».

« On se réjouit de cette nouvelle, mais nous restons très prudents face à cette situation », a réagi Olivier Roubi, porte-parole de la fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (FICIB), joint par l’Associated Press. « Nous demandons aux autorités colombiennes de tout mettre en oeuvre pour que cela puisse se passer dans les meilleures circonstances. »

« On espère que c’est un premier pas avant la libération de tous les otages », a ajouté M. Roubi, qui attribue cette avancée « à la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez et de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba ».

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suite Sans aucun espèce d’intérêt sur point de vue de Ségolène Royal sur le sujet et sur Sarkozy.

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