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13 de diciembre de 2005

La gauche du Chili a été triturée par le système binominal

 

Par Ernesto Carmona
Chili, 12 décembre 2005

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Le 45.93% de soufrages atteint par Michelle Bachelet dans l’élection présidentielle du Chili s’est avéré inférieur de 6 points au 51.77% obtenu par la Concertation de Partis pour la Démocratie dans l’élection legislatives, dont les résultats dimensionnent la force réelle des partis politiques chiliens. Dans ces élections on a renouvelé -en outre- la moitié du Sénat, qui à partir de mars aura 38 membres, sans sénateurs désignés ni nommés à vie.

Une fois scrutées 98.70% des bureaux du pays, le ministère de l’Intérieur a livré le résultat définitif de l’élection présidentielle suivant :

CandidatoVotos%
Michelle Bachelet Jeria 3.143.077 45,93
Sebastián Piñera Echeñique 1.740.897 25,44
Joaquín Lavin Infante 1.589.769 23,23
Tomas Hirsch Goldschmidt 369.405 5,39
Votos válidamente emitidos 6.843.148

Par contre les corrélations dans la Chambre de Députés sont restées de la manière suivante :

PartidoVotos%
Concertación Democrática 3.333.451 51,77
Alianza (UDI+RN) 2.492.093 38,70
Juntos Podemos Más 475.556 7,38
Fuerza Regional Independiente 76.289 1,18
Independientes (Fuera de Pacto) 61.174 0,95
Votos válidamente emitidos 6.438.563

Majorité aussi chez les députés

La Concertation a augmenté sa présence dans la Chambre des Députés avec des ballotages dans 5 des 60 secteurs du pays que choisissent deux représentants chacun pour un total de 120 représentants. L’Alliance a doublé seulement dans Las Condes.

Dans la Chambre il y a maintenant 65 députés de la Concertation, 54 de l’Alliance plus l’indépendant María Eliana Isasi. Ce chiffre pourrait augmenter si la Concertation confirme un sixième balottage dans La Floride qu’elle laisserait dehors à Gustavo Alessandri (UDI), dépassé par le duo Carlos Montes (PS) et Gonzalo Duarte (DC).

L’UDI est maintenue comme le parti avec davantage de députés, mais il les a réduits de 35 à 34, sans prendre en considération la Floride. Suit le PPD qu’il a augmenté de 21 à 22 ; Rénovation Nationale qui a baissé de 21 à 20 ; la Démocratie Chrétienne qui a baissé de 22 à 19 et qui pourraient arriver à 20 avec Duarte ; le Parti Socialiste qui a repris de 12 à 16 ; et le Parti Radical Social Démocrate qui a augmenté ses députés de 6 à 7.

Système binominal

Les résultats de l’élection de députés décrivent le véritable déficit électoral national des partis, mais ce chiffre ne se reflète pas adéquatement dans la quantité de législateurs choisis, étant donné la distorsion du système binominal qui profite aux faibles votes à l’intérieur des listes. L’équation permet de choisir un poste de la liste perdante avec moins de votes que le second poste de la liste gagnante si elle est n’obtient pas le double de soufrages de la formule adversaire. Ce qui est arrivé en 1999, quand la liste de Ricardo Lagos a perdu un sénateur pour Santiago en ayant reçu plus de 100.000 votes, et a été choisi le RN Miguel Otero avec énormément moins de votes.

Le système conçu par la dictature a été pensé pour doter représentation disproportionnée aux minorités associées à de grandes alliances, mais à la fois excluant à d’autres minorités comme celle de gauche. Fortifie aussi le pouvoir des coupoles des partisans et de la classe politique en général. Important l’n’est déjà pas de recevoir des votes populaires, mais être inclus dans les listes des deux grands blocs.

Le président Ricardo Lagos a critiqué le système binominal, en parlant par télévision dans la nuit de dimanche pour célébrer « le triomphe de la démocratie Chilien », mais pendant ses six années de gouvernement il n’a jamais essayé d’éliminer ce système qui profite aux deux alliances protagonistes du modèle Chilien du ’bipartisme’ binominal.

Davantage de votes, moins de postes

Ayant obtenu 51.77% des votes, la Concertation a augmenté seulement d’une paire de députés. Mais en même temps, le parti Radical, qui a obtenu moins de 4% des votes - dans un système où la loi exige un minimum de 5% pour la qualité de parti - a choisi 7 députés et par contre le Parti Communiste n’a obtenu aucun avec 5.12% ressortissant, ni non plus le ’Ensemble Pouvons Plus’ avec 7.38% dans tout le pays.

Dans le nouveau tableau politique du Chili l’UDI continu en étant le parti le plus fort, rapproché le PDC et du PPD:

PartidoVotos%
Unión Demócrata Independiente UDI 1.438.536 22,34
Partido Demócrata Cristiano PDC 1.339.696 20,80
Partido Por la Democracia PPD 994.946 15,45
Renovación Nacional RN 909.798 14,13
Partido Socialista de Chile PS 642.385 9,97
Partido Comunista de Chile PS 330.282 5,12
Partido Radical Socialdemócrata PRSD 227.683 3,53
Independientes Lista D 143.759 2,23
Independientes Lista B 128.741 1,99
Partido Humanista PH 100.280 1,55
Independientes (Fuera de Pacto) 61.174 0,95
Independientes Lista C 44.994 0,69
Independientes Lista A 29.821 0,46
Alianza Nacional de los Independientes 20.063 0,31
Partido de Acción Regionalista de Chile 26.405 0,41
Votos válidamente emitidos 6.438.563

Le nouveau Sénat

Au Sénat il y a maintenant 20 représentants de la Concertation et 17 de l’opposition, plus l’ex DC Carlos Bianchi, enclin au RN. Dans la faible chambre de 120 députés, la Concertation a augmenté de deux postes, en renouvelant quelques visages et en passant de 63 à 65 parlementaires. L’Alliance a diminué à 55 ses 57 parlementaires précédents et le Parti Régionaliste, qu’encourage le maire d’Iquique Jorge Soria, a choisi une député.

Dans le Sénat, l’UDI a seulement perdu dans la pratique à un seul sénateur (Sergio Fernández), parce que la place de Carlos Bombal en Santiago (qu’on est allé à Conception, il a perdu et est resté hors de la Haute Chambre), a été gagnée maintenant par Pablo Longueira.

Les plus grandes pertes ont été encaissé par la DC, qui a eu 12 sénateurs et a été réduite à 6. Aspirait à la réélection de 10 poste, après avoir perdu Rafaël Brun dans la négociation au sommet de listes mais la place sénatorial de Carmen Frei a passé au radical José Antonio Gómez, celle de Andres Zaldívar est maintenant au PPD Guido Girardi, celle de Sergio Páez appartient au PS Camilo Échelonne et celle de Zarko Luksic est passée dans les mains du PS Pedro Muñoz. Avant l’avais perdus par décision juge Jorge Lavandero, qu’a été remplacé par le radical Guillermo Vásquez Ubeda, son compagnon de liste.

Les socialistes, qu’avaient déjà Ricardo Nuñez, Carlos Ominami, Jaime Naranjo, Jaime Gazmuri et ont changé Antonio Viera Gallo par Alejandro Navarrais en Conception, s’ajouteront maintenant au Sénat Juan Pablo Letelier - qu’a mis en échec le PPD Aníbal Pérez -, au Navarrais, à Escalona et à Muñoz, en passant de 5 à 8 sénateurs.

Une victime regrettable de la perversité du système binominal a été le candidat à sénateur socialiste Jorge Arrate, une brillante personnalité qu’a été ministre d’Éducation et du Travail et ambassadeur en Argentine, qu’a postulé dans la liste qu’a réélue au DC Jorge Pizarro. La liste a presque doublé ses votes de la formule contraire dirigée par Evelyn Mathei, mais la fille de l’ex commandant en chef de la Force Aérienne s’est avérée définitivement élue avec moins de votes qu’Arrate.

Et il y a beaucoup d’autres cas qui ont inspiré la tardive inquiétude de Lagos contre le système électoral binominal.

Nouvelle situation dans la DC

Le parti le plus frappé a été la DC. L’UDI a seulement perdu un sénateur mais il a été maintenu comme le parti avec d’avantage de vote individuel, tant que la liste conduite par Adolfo Zaldívar entamera probablement maintenant un processus d’ajustement interne devant sa débâcle indiscutable au Sénat.

RN a augmenté en ce qui concerne 2001, mais l’Alliance a suivi la baisse enregistrée dans les municipales en 2004. Avec 38.97% atteint dimanche est resté sous le 40% qu’elle-même avait mise comme objectif.

Dans l’alliance de droite il y a aussi eu des conflits sénatoriaux : Cristián Leay a raté devant le RN Carlos Cantero ; Pablo Longueira a mis en échec à la RN libérale Lily Pérez ; l’UDI Víctor Pérez a vaincu au RN Mario des Rivières ; le RN Andres Allamand a gagné parce que l’UDI l’a soutenu seulement et le RN Ignacio Kuschel a conquis la place qui a eu l’UDI Rodolfo Stange.

Partent neuf députés DC

La DC a perdu 8 députés qui ont été postulés à leur réélection. Edmundo Salles, Edgardo Riveros, Eliana Caraball, Luis Pareto, Rodolfo Seguel, Waldo Mora, María Eugenia Mella, Patricio Cornejo plus Exequiel Silva, celui qui est encore dans les choux.

Riveros a été dépassé par le PPD Ramón Farías (PPD), Caraball a été remplacée par le PPD Tucapel Jiménez, Pareto a été vaincu par le PPD Alvaro Escobar, Seguel a été défenestré par le PPD Jorge Insunza, Mora a succombé devant le radical Marcos Espinoza, Mella est resté sous le PS Marco Enríquez Ominami, Cornejo a été dépassé par le PPD Cadre Antonio Núñez et en rédigeant cet article, Silva a était mis en échec par le PS Alfonso De Urresti.

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