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23 de febrero de 2004

La contra cubaine reunis en Congrès national à Miami lance «une offensive mondiale» contre Castro

 

Par l’Agence France-Presse
Miami, Le 20 février 2004

Le Congrès national cubain, mouvement anti-castriste en exil, a lancé vendredi une «offensive diplomatique mondiale» contre le régime de La Havane au cours de sa «première réunion plénière internationale» organisée près de Miami (Floride, sud-est).

Quelque 300 «délégués» venus d’Espagne, Porto-Rico, Venezuela, Mexique, République Dominicaine et des États-Unis, étaient convoqués à cette réunion pour former «une coalition de pays amis d’un Cuba libre», a déclaré à l’AFP le président du mouvement, Antonio Calatayud.

Le Congrès national cubain, qui siège à Coral Gables, au sud de Miami, prévoit de se réunir tous les mois et a pour objectif «la création d’un appareil représentatif et unifié» (de l’opposition cubaine en exil), a ajouté M. Calatayud.

Les quelque 700 00 Cubains qui ont rejoint la région de Miami depuis la révolution castriste de 1959 sont représentés par une multitude d’organisations siégeant aux États-Unis.

Les États-Unis démentent vouloir envahir Cuba

Les États-Unis n’ont «aucune intention» de déclencher une invasion militaire contre Cuba et ont accusé le président Fidel Castro, qui ces dernières semaines à évoqué l’imminence d’une attaque américaine de «fabriquer ces menaces afin de semer la crainte dans la population cubaine», selon un communiqué diffusé vendredi à la Havane.

«Le gouvernement des États-Unis réitère à nouveau qu’il n’existe aucune raison pour lancer une attaque contre Cuba et n’a aucune intention de le faire», selon un communiqué signé du chef de la Section des intérêts américains, représentant Washington à La Havane, James Cason.

Citant des déclarations du secrétaire d’État américain Colin Powell, selon lesquelles le régime cubain est «anachronique» et destiné à «tomber de lui-même», le communiqué indique que la «politique des États-Unis à l’égard de Cuba consiste à appuyer une transition rapide et pacifique vers la démocratie».

Le président Fidel Castro a évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines la possibilité d’une invasion américaine de Cuba et a affirmé que l’île était «toujours sur ses gardes» pour se défendre en cas d’invasion.

«Le gouvernement cubain fabrique la menace d’une attaque militaire américaine afin de semer la crainte dans la population cubaine et utilise le recours à la peur pour maintenir ses importantes structures militaires, ses services de sécurité et de renseignement, et pour justifier des mesures extrêmes dans une vaine tentative d’écraser une société civile indépendante naissante à Cuba» a indiqué James Cason.

Le gouvernement cubain a multiplié ces dernières semaines les exercices de préparation de la population en cas d’attaque. Les «Comités de défense de la révolution» du pays, des organisations de quartier, ont été mis à contribution pour augmenter «la vigilance révolutionnaire», tandis que l’armée a renforcé sa préparation.

Le Parlement cubain, évoquant la «croissante agressivité du gouvernement américain et ses menaces contre Cuba», a approuvé en décembre une augmentation du budget 2004 de la défense, fortement réduit ces dernières années.

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