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16 de enero de 2003

La charade du FMI selon The Wall Street Journal.

 

The Wall Street Journal a révélé la manoeuvre du FMI contre l’Argentine. Le gouvernement argentin n’a pas payé la somme réclamée par ses créanciers et la presse en cascade a trompé ses lecteurs en exprimant le contraire.

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Le paquet sauvetage que le Fond prépare est en réalité « un essai de se sauver lui-même », selon The Wall Street Journal dans son éditorial, selon l’Agence AP.

Le journal explique que le plan de sauvetage « au moins 5000 millions de dollars » se résume à essayer que le gouvernement de l’Argentine « retourne
» les fonds dûs au FMI, à la Banque Mondiale (BM) et à la Banque Interaméricaine de Développement (BID). « Le Fond enverrait l’argent à Buenos Aires qui à son tour le reenvoyerait à Washington. L’Argentine ne
s’améliore en rien mais le FMI pourra dire que ce pays n’est pas tombé en cessation de payements », indique le journal financier.

« Dans le monde réel « ,poursuit The Wall Street Journal, « prêteurs privés » qui ont distribué des crédits à l’Argentine, « ont du accepter que l’on
donne de l’argent à un pays qui n’honore pas ses créanciers », mais « dans le monde du FMI, les participants sont sur les rails d’un train qui ne
perd jamais d’argent ».

L’éditorial manifeste son « étonnement » face à la non-intervention du Trésor des Etats-Unis « pour mettre fin à cette charade. Cela serait une bonne leçon pour le FMI qui une fois pour toutes doit faire face aux
conséquences de sa mauvaise gestion des prêts»

En permettant au FMI son propre "auto sauvetage", dit le journal, le gouvernement de Georges W. Bush « perd une opportunité historique de concrétiser de vraies réformes au sein du Fond », et « d’aider les
argentins qu’ont souffert suffisamment d’un mauvais gouvernement étayé par le FMI »

Selon The Wall Street Journal,«il aurait été beaucoup mieux de permettre à l’Argentine de tomber en cessation de paiement avec les Organismations multilatérales, comme le Pérou l’a fait sous Alan García à la fin des
années 80. Mr. García a quitté son poste et un nouveau gouvernement s’est attaqué avec sérieux à la stabilité de l’économie en payant le Fond plus tard »

Le journal continue en soulignant que les réformes en Argentine, « sont dans une bonne mesure symboliques. Et que les gains fiscaux paraissent dériver -dans une grande partie- l’inflation vers les dos des travailleurs
» ,de même que « les nouveaux impôts à l’exportation. Cela n’est pas un chemin vers la croissance. Mais après tout ces jours-ci, le FMI parait plus intéressé par réussir de faire revenir les prêts, qu’à encourager la prospérité ».

Argenpresse.info

Traduction pour El Correo: Carlos Debiasi

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