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5 de marzo de 2004

La France réitère son offre d’accueillir des prisonniers en échange d’Ingrid Bétancourt

 

Par Associated Press
Bogota, le jeudi 04 mars 2004

L’ambassadeur de France en Colombie a réitéré jeudi l’offre de son pays d’accueillir sur son sol certains prisonniers rebelles relâchés par les autorités de Bogota dans le cadre d’un accord visant à obtenir la libération d’Ingrid Betancourt, enlevée en février 2002.

Daniel Parfait, cependant, a regretté le manque de discussions entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), sur un possible échange de prisonniers. [Jusqu’à présent, je ne vois pas de négociations], a-t-il déclaré à des journalistes.

Les FARC souhaitent échanger Ingrid Bétancourt -ancienne candidate à la présidentielle de Colombie qui possède la double nationalité franco-colombienne enlevée- et des dizaines d’autres personnalités politiques, policiers et soldats colombiens pris en otages contre des rebelles incarcérés.

Mais le président colombien Alvaro Uribe a exclu tout échange de prisonniers avec les FARC, à moins que l’organisation n’accepte un départ à l’étranger des rebelles remis en liberté pour s’assurer qu’ils ne commettent pas d’autres crimes. Les FARC, cependant, sont opposées à une telle mesure.

Dans une tentative destinée à sortir de l’impasse, le président français Jacques Chirac a appelé de ses voeux le mois dernier [un accord humanitaire qui permettrait la libération] d’Ingrid Betancourt lors d’une rencontre avec sa fille Mélanie. Dans la cour de l’Elysée, Mélanie Betancourt a précisé que la France se montrait prête, avec d’autres pays européens, à accueillir sur son sol des prisonniers FARC qui seraient libérés par le gouvernement colombien en échange des otages, dans le cadre d’un accord humanitaire.

Daniel Parfait a souligné jeudi qu’une fois pleinement réinsérés en France, les rebelles libérés pourraient revenir en Colombie. L’ambassadeur a ajouté qu’un échange de prisonniers était urgent pour soulager la souffrance des otages, dont certains sont détenus depuis plus de six ans, ainsi que celle de leurs familles.

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