Portada del sitio > Los Primos > Venezuela > L’opposition hésite au Venezuela à propos de sa stratégie
Par François Bougon
Agence France-Presse. Caracas, Le mercredi 03 mars 2004
Après cinq jours de violences ayant fait au moins sept morts, l’opposition vénézuélienne semble hésiter entre la négociation et la politique du pire, face à une décision de l’autorité électorale retardant encore la convocation d’un éventuel référendum contre le président Chavez.
L’opposition, une cinquantaine de partis, de mouvements patronaux et syndicaux et d’associations, regroupée au sein de la Coordination démocratique (CD), ne s’est pas encore entendue sur l’attitude à adopter après la décision du Conseil national électoral de faire ratifier plus d’un million de signatures considérées comme douteuses.
Si elle accepte cette phase de vérification, qui se déroulerait pendant deux jours à une date non encore fixée, une consultation populaire pour révoquer le mandat de Hugo Chavez est encore possible. Il manque 600 000 signatures pour atteindre les 2,4 millions nécessaires.
Henry Ramos, l’un des cinq dirigeants de la Coordination, a estimé que l’opposition devait prendre ses responsabilités et décider sans tarder.
«Ou nous essayons d’avoir certaines conditions pour aller à la vérification ou simplement nous disons que nous n’y allons pas et nous savons que nous avons perdu», a déclaré le secrétaire général d’Action démocratique (AD, social-démocrate), ajoutant : «Il n’y pas autre chose à faire, le reste ce sont des bêtises».