recherche

Portada del sitio > Imperio y Resistencia > Unión Europea > Francia > L’armée française intervient contre des rebelles centrafricains à Birao.

6 de marzo de 2007

L’armée française intervient contre des rebelles centrafricains à Birao.

 

Par Jean-Philippe Rémy
Le Monde
. Paris, le 5 mars 2007

L’armée française est intervenue une nouvelle fois en République centrafricaine (RCA), dimanche 4 mars, contre des rebelles qui tentaient de prendre le contrôle d’une ville carrefour du nord-est du pays. Située dans la "zone des trois frontières", aux confins de la RCA, du Tchad et du Soudan, Birao avait déjà été prise le 30 octobre 2006 par les hommes de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), mouvement apparu à cette occasion, regroupant des éléments centrafricains et d’ex-mercenaires tchadiens appuyés, selon des sources concordantes, par le Soudan.

Après avoir étendu son contrôle sur une grande partie de la région nord-est, l’UFDR menaçait de descendre vers la capitale Bangui tout en coordonnant ses activités avec d’autres groupes rebelles. Le gouvernement centrafricain avait alors activé les accords de défense le liant à Paris et obtenu que des forces spéciales françaises, appuyées par des Mirage et des hélicoptères, s’en prennent aux rebelles.

L’UFDR avait été repoussée de la zone et Birao reprise en décembre. Depuis, les rebelles s’étaient éparpillés entre la brousse et leurs bases arrière au Soudan. Après plus de deux mois d’inactivité, ils ont à nouveau attaqué Birao samedi, prenant pied dans certains quartiers de la ville, avant d’en être chassés par une opération menée par les troupes centrafricaines et françaises.

Dimanche, la rébellion a lancé une nouvelle offensive. Sur les 200 soldats déployés en Centrafrique dans le cadre de l’opération Boali, un "petit groupe" basé à Birao, selon le commandant Christophe Prazuck, porte-parole de l’état-major des armées françaises, a été "attaqué délibérément" par les rebelles. Les soldats français auraient alors "répliqué, comme c’est leur droit et leur devoir", selon le même responsable, avec l’appui aérien de Mirage F1 venus de N’Djaména, au Tchad. Plusieurs véhicules rebelles ont été détruits, certains de leurs occupants tués.

Un responsable de l’UFDR, le lieutenant Kader Kannengad, a accusé les tirs français d’avoir également "tué des civils". Le porte-parole des rebelles sur le terrain, Ahmat Amadine, a appelé la France à "observer une stricte neutralité (sur) un problème qui ne concerne que les Centrafricains".

Birao est convoitée en raison de son rôle de carrefour commercial et de sa longue piste d’atterrissage, qui permettrait aux mouvements rebelles d’être ravitaillés par leur parrain de Khartoum.

Retour en haut de la page

Objetivo

|

Trigo limpio

|

Mapa del sitio