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20 janvier 2010

L’INTI vénézuelien effectue la première livraison des outils et documents agricoles de l’année 2010.

 

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En 2010 se commémore le bicentenaire de notre émancipation et le 150ème anniversaire du décès du général du peuple Ezequiel Zamora. Dans le cadre de cet anniversaire, l’Institut National de Terres (INTI) a effectué le 9 janvier dernier une livraison massive de documents agricoles à des producteurs de l’état Cojedes, entre autre des cartes agricoles, des déclaratoires de permanence et des titres d’attribution, affirmant ainsi l’engagement d’ amour et de travail envers les paysannes et les paysans vénézuéliens, afin de continuer à améliorer leur qualité de vie et de rendre digne leur tâche importante et leur environnement.

Ces 289 documents accordés à des petits et moyens producteurs des communes San Carlos, Lima de Blanc, Anzoátegui, Falcon, Pao de San Juan Bautista, Rómulo Gallegos, Girardot et Ricaurte, correspondent à la première attribution de l’année, avec l’appui des institutions de l’État articulées dans un seul organisme, l’INTI : le Fonds de Développement Agricole Socialiste (Auberges), la Banque Agricole du Vénézuéla (BAV) et l’Entreprise Socialiste de Mécanisation Pedro Camejo, entre autres ; lesquelles contribueront dorénavant à l’octroi de financements et autres stimulants à ces groupes afin d’avancer dans la consolidation de la Révolution Agricole.

Juan Carlos Loyo, président de l’INTI, a déclaré qu’il est important de se souvenir clairement de l’histoire, pour ne pas oublier quels furent les auteurs de la domination et de l’exploitation du peuple dans le passé mais aussi pour savoir quelles sont les véritables forces de libération que nous devons exercer à partir de ce moment.

« Pour l’état Cojedes ils seront 289 bénéficiaires ; c’est ,aujourd’hui 09 janvier, la première livraison de l’année et nous la faisons surtout dans le cadre de la commémoration de demain, d’une année de plus depuis le meurtre de l’élu, de notre élu, je dis notre élu dans le sens bien profond de de ce qu’ a signifié pour la Révolution et pour l’histoire, le général du peuple Ezequiel Zamora », a -t’il souligné.

Jorge Luis Dagostini, producteur de la commune Anzoátegui, manifeste son plaisir en voyant se consolider, à travers la régularisation de la terre, le rêve, la lutte, de nombreuses années de travail des producteurs. « C’est une satisfaction très grande pour nous, puisque je suis le représentant d’une coopérative où cinq familles travaillent et cultivent la terre ».

Dagostini a fait appel « à tous ces producteurs pour qu’ils apportent leurs documents parce que, comme nous sommes tous à jour, nous allons obtenir les bénéfices qui sont rendus accessibles par toutes ces entreprises ou organismes gouvernementaux, puisque notre Président, à travers ses politiques d’État a donné à comprendre que la véritable souveraineté alimentaire est dans le peuple et en nous les producteurs ».

La régularisation de la terre contribue au renforcement de l’esprit libertaire du peuple vénézuélien, une fois qu’on lui restitue la terre qui lui appartient de droit.

Explotation de la terre au Venezuela
2009

À ce sujet, Loyo considère que ces producteurs se voient, de cette manière, accorder le droit de développer leur vie, le droit de nourrir et de s’occuper de leur famille, le droit, pour des générations Vénézuéliens et Vénézuéliennes, de définitivement casser les chaînes qui, dans le passé, les ont opprimés et de ne pas permettre qu’elles enchaînent leur nation à nouveau . Par conséquent, un engagement véritable est requis pour travailler ces terres, « nous ne pouvons pas transformer en marchandise ce que l’homme a de plus sacré : la terre pour produire et pour nourrir à sa famille », a t-il souligné.

Fabiola Sotomayor, producteur de la commune San Carlos, fait appel à tous les paysans « pour qu’ils prennent l’initiative d’effectuer ces démarches pour avoir leur titre de propriété dans les mains, et surtout, l’important est de continuer le travail de semailles, puisque l’alimentation de notre famille et de la Communauté en général est entre nos mains ».

L’INTI continue à travailler directement avec le paysan et la paysanne, en identifiant leurs nécessités et en évaluant leurs possibilités de développement ; en tenant compte que le seul chemin possible pour la libération et l’indépendance c’est la construction du socialisme, chemin vers l’équité.

Traduction pour LRV</U> de  : Paulette Matkovic.

LRV Venezuela, le 18 janvier 2010.

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