Portada del sitio > Argentina > Economía > Deuda externa > L’Argentine dénonce devant le Congrès étasunien les manœuvres des fonds (…)
Todas las versiones de este artículo: [Español] [français]
L’ambassadeur argentin aux Etats-Unis, Héctor Timerman, a accusé les fonds spéculatifs d’avoir lancé une « attaque systématique » pour gêner la réouverture de l’échange de la dette. Il s’est plaint devant des membres du Congrès étasunien du lobby que ces fonds « vautour » ont fait pour gêner la réouverture du dossier de la dette avec les détenteurs d’obligations restés hors du plan en 2005. Le diplomate a pointé du doigt les fonds Dart et Elliot, basés aux Iles Caïman, accusés d’avoir lancé « une attaque systématique pour empêcher un accord entre les parties ».
Timerman a demandé l’appui des parlementaires étasuniens, pour que depuis le Parlement « soit rejetée toute tentative des fonds vautour et de leurs lobbistes d’atteindre leur objectif pervers ». De son coté, la présidente Cristina Fernández de Kirchner a déclaré que le processus continuait son chemin malgré les retards prévisibles liés à la constitution du Fonds du bicentenaire.
Au fur et à mesure que le gouvernement avançait dans le processus de réouverture d’échange de la dette, les détenteurs d’obligations ont commencé à se retourner contre l’Etat argentin, à boycotter le marché des actions locales, pour faire augmenter le risque pays. C’est ainsi qu’ils ont présenté un embargo sur les comptes de la Banque Centrale argentine, qui a été annulé à la suite d’une décision de la justice étasunienne. Ils ont aussi provoqué une chute des obligations jusqu’à 10%.
Ces fonds ont fait un lobby intense auprès du Congrès pour faire pression sur l’Argentine. « Un des principaux arguments des fonds vautour consiste à minimiser le taux d’acceptation de l’échange de 2005 qui a atteint trois détenteurs d’obligations sur quatre, ce qu’ils considèrent comme insuffisants », or ils sont conscients que l’opération de réouverture aboutira à la restructuration « de 90 % de la dette en défaut en 2001 », de fait ce pourcentage « pulvérise l’argument selon lequel la proposition argentine est inacceptable.
D’ailleurs, Timerman a rejeté l’idée selon laquelle il existerait des obstacles de la SEC étasunienne pour que le processus de réouverture se poursuive. L’opération devrait être terminée durant la première semaine de février.
El Correo d’après Pàgina 12, 20 janvier 2010