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26 novembre 2004

Justice Imperial
L’extradition de chefs paramilitaires et de FARC autorisée

 

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Par l’Agence France-Presse
Bogota, le mercredi 24 novembre 2004

La Cour suprême colombienne a autorisé mercredi à Bogota l’extradition aux États-Unis de chefs paramilitaires Salvatore Mancuso et Carlos Castano, ainsi que celle de « Simon Trinidad », l’un des responsables des Forces armées révolutionnaires de Colombie(FARC-guérilla marxiste).

La justice américaine a demandé les extraditions des deux chefs paramilitaires et du responsable des FARC pour trafic de drogue ainsi que blanchiment d’argent et cette requête a été jugée « conforme à la législation colombienne » par la Cour Suprême.

Salvatore Mancuso est aujourd’hui devenu le plus haut dirigeant des groupes paramilitaires après avoir remplacé Carlos Castagno, mystérieusement disparu en avril. Salvatore Mancuso, chef d’état-major des Autodéfenses Unies de Colombie (AUC - milice paramilitaire) est aujourd’hui le principal interlocuteur du gouvernement dans les négociations sur le désarmement de ces groupes d’extrême droite.

Concernant Castagno, la Cour suprême a estimé qu’il n’existe pour l’instant aucune preuve que l’ancien chef politique des AUC soit effectivement mort, contrairement à de nombreuses rumeurs.

Jeudi, quelque 450 paramilitaires du « Bloc bananier » des AUC doivent remettre leurs armes aux autorités dans la municipalité de Turbo (600 km au nord-ouest de Bogota), première étape d’un processus de démobilisation d’environ 3000 combattants paramilitaires avant la fin de l’année. Salvatore Macuso devait présider la cérémonie de remise des armes en compagnie de membres du gouvernement.

Les dirigeants paramilitaires ont toujours proclamé que l’extradition aux États-Unis constituerait un obstacle majeur au processus de paix en cours qui vise à démobiliser avant 2006 quelque 20 000 paramilitaires. Presque tous sont l’objet d’une demande d’extradition aux États-Unis pour trafic de drogue.

Par ailleurs, « Simón Trinidad », dont le vrai nom est Ricardo Palmera, est détenu dans la prison de haute sécurité de Combita (120 km au nord de Bogota), après avoir été capturé le 2 janvier dernier à Quito (Equateur). Il s’agit de la plus haute personnalité des FARC aujourd’hui détenue.

« Simón Trinidad » figurait sur la liste de prisonniers du gouvernement, remise par les FARC, qui devaient être échangés contre des otages, dont la franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

À l’issue de cette autorisation de la Cour suprême, la décision finale d’extradition revient au président Alvaro Uribe, selon la législation colombienne.

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