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22 de diciembre de 2007

Hugo Chavez, au sommet de Petrocaribe.

 

Par l’Agence Associated Press
Cienfuegos, Cuba, le 21 décembre 2007

Le président vénézuélien Hugo Chavez a donné vendredi le départ d’un sommet régional sur le pétrole, après avoir appelé la veille les dirigeants d’Amérique latine et des Caraïbes à s’unir contre la «dictature du capitalisme mondial».

Chavez, qui veut utiliser la manne pétrolière vénézuélienne pour porter la création d’une «confédération de républiques» indépendantes de l’influence des États-Unis, a suggéré d’échanger ce pétrole contre des productions locales, ou des services, comme il le fait avec Cuba.

«Malgré les Yankees, notre gaz est d’abord au service du Venezuela, et ensuite à celui de nos frères des Caraïbes», a-t-il déclaré en référence aux États-Unis.

Dans le cadre du pacte Petrocaribe actuel, le Venezuela fournit son carburant aux autres pays de la région via un financement à très faible taux d’intérêt et à long terme. Hugo Chavez a également défendu la création d’un fonds international pour promouvoir les énergie solaire, géothermique et éolienne.

Le dirigeant vénézuélien a aussi rendu un vibrant hommage à son ami et père spirituel Fidel Castro, âgé de 81 ans et malade, qui n’a plus été vu en public depuis qu’il a cédé l’intérim à son frère Raul après une intervention chirurgicale d’urgence il y a 17 mois. Les deux hommes ont passé jeudi deux heures et demie «pleines d’émotion», selon la presse officielle cubaine.

Dans un mot envoyé vendredi à Hugo Chavez, Fidel Castro a estimé que le président vénézuélien «a été brillant, pas seulement lors de son discours d’ouverture, mais également pendant la réunion».

Si le discret Raul Castro participait vendredi à l’ouverture officielle du sommet Petrocaribe, le tonitruant Vénézuélien lui a largement volé la vedette. Face à la hausse mondiale des prix du pétrole, le pacte Petrocaribe, crée en 2005, met ses membres à l’abri des aléas du marché mondial de l’or noir, et donc en «position privilégiée», a estimé le dirigeant cubain.

Le Venezuela envoie chaque jour à Cuba près de 100 000 barils de pétrole subventionné. En échange, des milliers de médecins cubains soignent les pauvres au Venezuela, qui est devenu le premier partenaire commercial de l’île. Avec l’aide de Caracas, Cuba a rénové et va rouvrir une ancienne raffinerie, hors d’usage depuis l’implosion de l’URSS, alors premier partenaire du régime castriste.

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