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25 février 2004

-Haïti -
Rejet définitif du plan international

 

Par Agence France-Presse
Port-au-Prince, Le mardi 24 février 2004

Haïti s’est enfoncé davantage dans la crise et l’anarchie mardi avec le rejet par l’opposition d’un plan international préservant le pouvoir du président Jean Bertrand Aristide et une insurrection armée qui gagne du terrain, faisant craindre un bain de sang.

La Plate-forme démocratique de la société civile et des partis d’opposition a remis une lettre sur ce refus et un argumentaire à l’ambassadeur David Lee, chef de la mission spéciale de l’Organisation des États Américains (OEA) en Haïti, a précisé à l’AFP l’un de ses dirigeants, Evans Paul.

Le président Aristide, lors d’une conférence de presse mardi, a montré « qu’il n’est pas décidé à respecter le plan international qu’il a accepté » samedi, a-t-il souligné, en dénonçant l’annonce d’élections parlementaires d’ici novembre alors que cette prérogative doit revenir à un conseil électoral provisoire qui reste à créer avec le concours de l’opposition.

Après ce rejet, l’impasse est totale entre les opposants civils et politiques qui réclament un départ d’Aristide et ce dernier qui a réaffirmé mardi matin sa volonté d’aller au terme de son mandat en février 2006.

La décision de l’opposition est aussi une gifle pour la communauté internationale (États-Unis, France, Canada, Organisation des États Américains et Communauté des pays de la Caraïbe), notamment pour le secrétaire d’État américain Colin Powell qui a tenté pendant plusieurs jours de faire accepter le plan à l’opposition.

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