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12 avril 2005

Gel des négociations de paix avec la guérilla ELN en Colombie

 

Par l’Agence France-Presse
Bogota, Colombie, Le lundi 4 avril 2005

La guérilla guévariste colombienne, l’Armée de libération nationale (ELN), a annoncé lundi que les négociations de paix avec le gouvernement étaient « gelées » compte tenu de son « inflexibilité ».

Dans une entrevue au quotidien Colombiano, le chef militaire du mouvement rebelle Antonio García a aussi indiqué que son mouvement continuera à enlever des civils pour financer sa lutte.

La décision du président Alvaro Uribe de lier une rencontre au Mexique, pays qui joue un rôle de médiateur, à la suspension des hostilités de la part de l’ELN rend « difficile » tout contact avec le gouvernement, a ajouté le chef rebelle. « En faisant valoir un point de vue inflexible, Uribe a pétrifié nos efforts et maintenant il est très difficile de bouger pour les deux camps », a-t-il estimé.

Antonio Garcia a également accusé Alvaro Uribe d’avoir violé le pacte de confidentialité entre les parties en révélant l’état des négociations de paix.

Lors du dernier sommet au Venezuela avec l’Espagne et le Brésil, le président colombien avait demandé publiquement à ses homologues de faire pression sur l’ELN pour qu’elle cesse toute attaque, condition préalable à une rencontre au Mexique.

Le président Alvaro Uribe avait déjà proposé le 19 août un cessez-le-feu à la deuxième guérilla du pays ainsi que la libération de guérilleros emprisonnés en échange d’otages retenus par l’ELN. La direction de l’ELN avait repoussé le 11 septembre l’offre du gouvernement colombien estimant qu’elle était encore très éloignée de la position de son organisation.

L’ELN, créée en 1964 et s’inspirant des idées révolutionnaires du Che Guevara, est la deuxième guérilla de Colombie avec 4500 combattants, après celle des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FaRc - guérilla marxiste) avec 17 000 hommes).

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