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7 de marzo de 2005

Fascisme sans limites ni frontières: La Maison-Blanche a autorisé la CIA à déporter des suspects à l’étranger pour être « interrogés »

 

Après le 11 septembre 2001, la Maison-Blanche a autorisé la CIA à déporter des personnes soupçonnées d’activités terroristes vers l’étranger afin qu’elles y soient interrogées, a rapporté dimanche le New York Times.

Par Presse Canadienne
New York, le dimanche 06 mars 2005

Jusqu’à 150 personnes ont malgré elles fait les frais de cette directive signée par le président George W. Bush quelques jours après les attentats contre le World Trade Centre à New York et le Pentagone à Washington.

Le Time mentionne que le Canadien Maher Arar figure parmi les personnes ayant affirmé avoir été battues et torturées au cours de leur détention à l’étranger, avant d’être libérées sans être accusées de quoi que ce soit.

Le Time affirme aussi qu’un haut fonctionnaire du gouvernement américain, non identifié, a refusé d’aborder les cas de plusieurs ex-détenus qui ont affirmé ces dernières semaines avoir été maltraités pendant les mois en détention passés en Égypte et dans d’autres pays.

Ce haut fonctionnaire, toutefois, a reconnu qu’en certaines circonstances des prisonniers ont pu avoir été victimes de mauvais traitements, mais il a fait valoir qu’aucun d’entre eux n’a péri entre les mains de ses bourreaux.

Il est estimé qu’entre 100 et 150 personnes soupçonnées par les Américains d’activités terroristes ont été déportées en Égypte, en Syrie, en Arabie saoudite, en Jordanie et au Pakistan, entre autres.

Citoyen canadien d’origine syrienne, Maher Arar, un ingénieur en télécommunications d’Ottawa qui a toujours nié quelque implication que ce soit dans des activités terroristes, a été détenu à l’aéroport Kennedy de New York en septembre 2002 avant d’être déporté en Syrie, où il dit avoir été torturé et battu.

Il fut libéré après un an dans les geôles syriennes sans qu’aucune accusation ne soit portée contre lui.

Une commission d’enquête se penche d’ailleurs au Canada sur l’implication des forces de l’ordre dans cette affaire. Un rapport devrait être publié d’ici la fin de l’année.

Washington a toujours refusé de coopérer avec cette commission d’enquête, insistant pour dire qu’il était dans «les meilleurs intérêts» des États-Unis de déporter M. Arar en Syrie.

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