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6 novembre 2002

Destabilissation de Chavez

 

Le dialogue entre l’opposition et le gouvernement du président vénézuélien Hugo Chavez afin de trouver "une issue électorale" à la crise politique commencera jeudi sous les auspices de l’Organisation des Etats américains (OEA). Des opposants au président Hugo Chavez ont remis lundi au Conseil National Electoral (CNE) plus d’un million de signatures de Vénézuéliens demandant l’organisation d’un référendum susceptible d’entraîner le départ du pouvoir du chef de l’Etat.

Des partisans de Chavez lancent des roches contre l’opposition qui s’en va remettre une pétition pour demander un référendum.

Des partisans irréductibles d’Hugo Chavez sont passés outre à un appel au calme lancé par le président vénézuélien et ont attaqué lundi à Caracas une manifestation autorisée de l’opposition, ont rapporté des témoins.

Les violences déclenchées par les « chavistas », qui ont affrontés la police anti-émeute, font craindre que Chavez perde le contrôle de ses partisans les plus fanatiques.

La police et des hôpitaux ont fait état d’au moins deux personnes blessées par balle dans les affrontements. Mais le maire de Caracas, Alfredo Pena, a parlé de neuf blessés par balle. Un cameraman d’Associated Press TV a été touché à la poitrine, mais il a été sauvé par son gilet pare-balles, ont rapporté des responsables.

Dans des messages transmis par des collaborateurs civils et militaires, Chavez a exhorté ses partisans à respecter le cortège de l’opposition venu remettre à la Commission nationale électorale une pétition de plus de deux millions de signatures. Cette pétition réclame un référendum afin de laisser la population décider si Chavez, au pouvoir depuis 1998, doit démissionner.

L’ancien officier parachutiste, qui a survécu à une éphémère tentative de putsch, en avril, a refusé de démissionner.

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