Accueil > Les Cousins > Cuba > Cuba discutera avec les Etats-Unis sur l’aide mutuelle en cas de catastrophes
Cuba accepté d’examiner avec les Etats-Unis un plan d’aide mutuelle en cas des catastrophes. Trois experts de l’AID visiteront l’île ; le Mexique, Amérique Centrale et les Caraïbes seront inclus
Par Gerardo Arreola *
La Havane, 27 octobre.
La Jornada. Mexique, Vendredi 28 octobre 2005
Le président Fidel Castro a informé aujourd’hui qu’il a accepté la visite à Cuba de trois experts des Etats-Unis pour examiner un éventuel plan d’aide mutuelle dans des cas de catastrophe, qui outre ces deux pays inclut aussi le Mexique, l’Amérique Centrale et les Caraïbes.
El presidente Fidel Castro informó hoy que aceptó la visita a Cuba de tres expertos de Estados Unidos para discutir un eventual plan de ayuda mutua en casos de desastre, que además de esos dos países incluya también a México, Centroamérica y el Caribe.
"Nous ne démolissons pas la porte", a dit Castro, qui a confirmé la réception d’une offre d’aide étasunienne pour faire face aux effets de l’ouragan Wilma. Toutefois, le président a spécifié qu’il n’a pas accepté l’aide, mais l’envoi de spécialistes et l’idée d’un mécanisme de coopération régionale, compris dans l’initiative de Washington.
Castro a parlé ce soir à la télévision, après que le porte-parole du Département d’État, Sean McCormack, ait fait connaître un échange de messages diplomatiques entre les deux pays et a affirmé que Cuba avait accepté la proposition étasunienne.
Le chef cubain a pris part à un programme au départ consacré à l’ex joueur de football Diego Armando Maradona, qui a fait une courte visite à l’île.
Le Cuba et les Etats-Unis, sans relation diplomatique depuis quatre décennies, ont seulement un mécanisme formel de coopération bilatérale, dans des affaires de migration.
Castro a indiqué que l’initiative des Etats-Unis est arrivée à La Havane le mardi 25, via le chef de la Section d’Intérêts (bureau diplomatique), Michael Parmly, qui a été reçu par un fonctionnaire de la chancellerie.
La proposition portait sur l’envoi de trois spécialistes de l’Agence Internationale pour le Développement (AID), pour qu’ils évaluent les dommages causés par Wilma, en vue d’une proposition formelle d’aide.
Castro a dit que, faisant partie de l’initiative étasunienne, il y avait aussi les pays voisins de Cuba, comme le Mexique et les Etats-Unis, qui souffrent aussi des catastrophes naturelles, devant lesquels il était nécessaire "de nous aider les un aux autres".
La réponse, a exprimé le président, a été transmise le mercredi 26.
Cuba a dit dans une note diplomatique qu’ "elle n’a pas sollicité l’aide internationale" à la suite de Wilma, mais qu’elle "partage" l’avis étasunien sur la nécessité d’une aide mutuelle face aux cas de catastrophe, et que s’ y ajoutaient dans ce cas l’Amérique Centrale et les Caraïbes.
"Nous n’avons aucune objection pour que viennent les trois fonctionnaires mentionnés, pour connaître leurs évaluations et soutenir un échange sur ces sujets", a ajouté Castro, en citant la réponse officielle cubaine.
Dans une synthèse de sa position, qui en substance est une contre-proposition, Castro a dit qu’il disait aux Etats-Unis : "Venez, nous allons converser sur ces sujets".
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* Garardo Arreola est correspondant au Cuba pour le journal La Jornada du Mexique.
Traduit pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi