recherche

Accueil > Les Cousins > Cuba > Cuba : L’institutionnel et la lumière

10 mars 2009

Cuba :
L’institutionnel et la lumière

 

Par Pascual Serrano
Rebelión
. Espagne, le 9 mars 2009.

Leer en español

Les changements annoncés par le gouvernement cubain n’auraient pas été ce 2 mars différents, dans la forme et le fond de ceux qui constamment arrivent dans tous les pays du monde s’il n’y avait pas eu la réflexion de l’ex-président cubain Fidel Castro le jour suivant. Cela fut alors que la "libération de fonctions" des "compagnons" notifiée formellement par l’organe compétent, le Conseil de l’État, devint une séquence de graves accusations envers "deux d’entre eux".

Il est évident que celui qui a été leader de la révolution a tout droit d’exprimer et de partager ses impressions et opinions avec le peuple cubain. De même bien que, libéré de son obligations comme chef d’État, ses mots ne doivent pas traduire la mesure et à la diplomatie de la charge, et ils peuvent seulement exprimer sa libre pensée. Fidel Castro a été bien clair le jour où il annoncé qu’il ne se présenterait pas à la charge du président du Conseil de l’État et du Commandant chez le Chef, le 19 février 2008. « Je désire seulement combattre comme un soldat des idées. Ce sera encore une arme de plus de l’arsenal duquel on pourra disposer. Peut-être ma voix sera-t-elle écoutée. Je serai prudent », c’était ses mots. D’où le fait que ses articles étaient présentés par un humble en-tête
« Réflexions du camarade Fidel ». Quelques amis sont arrivés à comparer ses textes avec un simple blog de celui qui, depuis sa tour de guetteur de leader retiré pour des raisons de santé, continuait à nourrir le champ des idées.

Le problème surgit quand les réflexions du camarade Fidel font la une des deux uniques quotidiens du pays, ils occupent une place privilégiée dans tous les portails cubains d’Internet et ils sont systématiquement lus à la télévision nationale, de telle manière qu’ils finissent par déplacer l’information institutionnelle des organismes gouvernementaux légitimes. Nous nous retrouvons, donc, à ce que l’institutionnel cubain se trouble quand il arrive sur le terrain de la communication. Un précédent a déjà existé lors de la visite de la présidente chilienne Michelle Bachelet : le commentaire personnel d’un analyste -Fidel Castro- prenant position en faveur d’une sortie de la Bolivie à la mer, est devenu un conflit diplomatique. Cette distorsion est devenue maintenant une schizophrénie dans la nouvelle situation de changements au sein du gouvernement. Le peuple cubain, les amis de la Cuba et de la communauté internationale en général qui suit avec attention les événements du pays ont assisté à un dysfonctionnement entre le message officiel gouvernemental et la réflexion de l’ex-président. Comme résultat, les amis de Cuba nous nous trouvons sans forces ni information pour expliquer l’institutionnel cubain.

Nous sommes face à une erreur que les responsables cubains doivent affronter et résoudre, l’incertitude n’est pas un bon ciment pour la cohésion d’un peuple, et la confiance est obtenue en l’accompagnant de lumière. Je rappellerai les mots du grand homme indépendantiste José Gervasio Artigas : "Avec la vérité je n’offense ni n’ai peur".

www.pascualserrano.net

Traduit de l’espagnol pour El Correo par  : Estelle et Carlos Debiasi.

Retour en haut de la page

El Correo

|

Patte blanche

|

Plan du site