Accueil > Les Cousins > Brésil > Critiques après la démission de la ministre de l’environnement au Brésil
La démission de la ministre de l’environnement Marina Silva ouvre une période d’incertitude sur l’action du gouvernement fédéral en matière d’environnement. Marina Silva était mondialement connue pour sa défense active de la préservation de l’environnement - et qui fut proche du leader écologiste assassiné en 1988, Chico Mendes- a démissionné du gouvernement après une série d’échec et peu de victoires dans son action contre les intérêts des entreprises et des grands propriétaires terriens.
Notamment sur le terrain de l’autorisation des transgéniques, et de la déforestation de l’Amazonie.
Une des décisions qui a généra de la tension entre la ministre et le gouvernement fut la construction de deux usines hydroélectriques sur le fleuve Madera, à la frontière avec la Bolivia, à la quelle Silva s’est opposée dès le début.
Si le président Lula s’est montré irrité par cette démission, les mouvements sociaux le sont encore plus car ils considéraient la ministre comme une sorte de caution morale contre l’idéologie de la croissance à tout prix.
Le MST (mouvement des paysans sans terre) a rappelé que le gouvernement de Lula avait une dette avec le peuple brésilien, notamment avec les mouvements sociaux et environnementaux, pour son appui du modèle d’agro-commerce ».
Marina Silva est remplacé par Carlos Minc, jusque là secrétaire à l’environnement de Rio de Janeiro.
Púlsar . Brasil, 15 de mayo de 2008.
Púlsar . 15 de mayo de 2008.