Accueil > Les Cousins > Cuba > Conclusions du sommet ibéro américain : Safisfaction de Cuba
Par Agence France-Presse
Santa-Cruz, Bolivie, samedi 15 novembre 2003
Le vice-président cubain Ricardo Lage s’est déclaré satisfait à la fois par la teneur de la déclaration finale du 13e sommet ibéro américain et par le fait que celui se soit borné à un accord de principe pour la création d’un secrétariat général permanent.
Cette déclaration finale, intitulée « Intégration sociale, moteur du développement », marque une prise de distance avec les politiques libérales qui ont prévalu durant plus d’une décennie en Amérique latine.
« La pauvreté, les inégalités et l’exclusion sociale ont progressé au cours de ces dernières années, a-t-il dit. Les politiques néolibérales appliquées au cours des dix dernières année n’ont pas donné les fruits que l’on promettait. »
Le vice-président s’est aussi félicité que la déclaration s’élève contre les subventions aux productions agricoles par les pays développés, « rendant difficile aux pays sous-développés de pouvoir exporter leurs propres productions. »
« Nous sommes satisfait », a-t-il dit que l’accord pour la création d’un secrétariat général permanent visant à « institutionnaliser » ces sommets qui se déroulent depuis 13 ans se soit limité à une approbation de principe tant que ne sera pas « garanti la participation de tous les pays, sans influence de l’un sur l’autre. »
Le projet était activement promu par l’Espagne dont les relations avec Cuba se sont nettement refroidies. Enfin, Ricardo Lage a confirmé que les États-unis s’étaient efforcés d’obtenir une condamnation de Cuba sur la question des droits de l’Homme par le sommet.
Qualifiant cette tentative de « commune et courante », le vice-président cubain a affirmé qu’elle n’avait aucune chance de pouvoir aboutir parce que le sommet n’était pas le lieu pour en débattre.
Dans la déclaration finale, les droits de l’Homme ne sont évoqués qu’en termes généraux, sans référence à une quelconque situation précise. Pour la 3e année consécutive, le président Fidel Castro, pris « par un programme de travail très chargé », n’a pas participé à ce sommet dont il avait l’un des grands animateurs des dix premières éditions.