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26 juillet 2005

Combats entre l’armée et les FARC : au moins 12 morts

 

Au moins douze personnes dont sept militaires ont été tuées lundi lors de combats entre l’armée et les FARC dans la localité de Cubarral dans le département de Meta (centre-est de la Colombie), a-t-on annoncé de source militaire.

Par l’Agence France-Presse
Bogota, le mardi 26 juillet 2005

Le général Gustavo Matamoros, commandant de la XIII-EME brigade de l’armée, a indiqué a la presse que les combats qui ont opposé pendant plus de six heures ses soldats aux rebelles des Forces armée révolutionnaires de Colombie (FARC - guérilla marxiste) se sont soldés par un bilan « d’un sous-officier et de six soldats tués ».

Au cours de ces affrontements « au moins cinq guérilleros ont été abattus », a ajouté le général Matamoros.

Les corps des 5 rebelles seront remis dans les prochaines heures aux autorités judiciaires, a indiqué le général, selon lequel 7 à 12 autres guérilleros ont également été tués.

« Il s’agissait d’une colonne des FARC composée de 120 rebelles qui préparait une attaque dans la partie haute de la cordillère » a précisé le responsable militaire.

La localité de Cubarral est située au pied de la cordillère des Andes et permet l’accès à la capitale Bogota.

Ces combats interviennent alors que les FARC sont engagés dans d’autres combats dans le département frontalier avec l’Equateur du Putumayo (sud) au cours desquels un militaire a été tué et 19 autres blessés.

Le 25 juin déjà vingt huit militaires avaient été tués après deux attaques des FARC aux frontières de l’Equateur et du Venezuela.

Les plus violents affrontements étaient survenus à Puerto Asis, toujours dans le département de Putumayo (sud), où les guérilleros avaient attaqué une caserne.

Ces affrontements portent à une centaine le nombre de militaires morts dans des circonstances similaires depuis le début de l’année.

Les FARC, créées le 27 mai 1964, constituent la principale guérilla du pays avec un effectif de 17 000 hommes, répartis sur 120 fronts. Ils détiennent, selon les autorités, 1600 otages, parmi lesquels notamment la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence colombienne, retenue prisonnière depuis plus de trois ans.

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