Chirac au Brésil et au Chili en marchand d’armes.

El Correo d’après l’AFP

Paris, 23 mai 2006

Jacques Chirac entame demain une visite au Brésil et au Chili pour resserrer les liens avec deux pays émergents jugés "exemplaires" et aider les entreprises françaises à conquérir de nouveaux marchés.

Le président va rencontrer son homologue Luiz Inacio Lula da Silva et tiendra un discours devant les deux chambres du Congrès. Il se rendra ensuite à Santiago pour la première visite d’Etat d’un président français depuis celle du général de Gaulle en 1964. Outre des entretiens avec la nouvelle présidente socialiste Michelle Bachelet, il présidera un forum économique franco-chilien.

"Il faut aller là où se situe la croissance de l’économie mondiale, là où se situent les grands pôles de développement et y faire connaître les succès de la France et les capacités françaises", a expliqué lundi le porte-parole de la présidence, Jérôme Bonnafont.

Reste que l’Argentine qui affiche une très forte croissance ne fait pas partie du tour du président français. Depuis les différends entre l’Argentine et le groupe Suez, la France a décidé de boudé ce pays (Pour le plus grand bonheur des argentins et de Chirac lui même. NDEC).

La délégation comprend cinq ministres (Affaires étrangères, Défense, Economie, Education, Industrie) et une vingtaine de grands patrons, notamment Alstom, Saint-Gobain, Areva, Suez, Thales, Armaris sera aussi du voyage pour tenter de donner un coup de pouce à la vente au Brésil de sous-marins de type Scorpène. La France est le 7ème fournisseur et client du Brésil avec 5 milliards d’euros d’échanges et une part de marché de 3,7%, moitié moins que l’Allemagne.

Au Chili, M. Chirac compte aussi appuyer les efforts des entreprises françaises dans ce pays où la part de marché de la France n’est que de 2,3% et vendre un satèlite militaire pour 40 M de dollars et comme la durée de vie est de 7 ans, un deuxieme pour 20 de plus dans a la fin du prèmier. Et des avions et quelques autres jouets pour militaire. Du jolie !