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29 août 2005

Chavez se prépare au risque d’assassinat et accuse Bush.

 

Le président vénézuélien Hugo Chavez a indiqué vendredi s’être entretenu avec des collaborateurs sur la conduite à tenir s’il vient à être assassiné et a accusé par avance le président américain George W. Bush.

Par l’Agence France-Presse
Caracas,le vendredi 26 août 2005

« C’est dur à dire mais il faut le dire. J’ai tenu une réunion avec une équipe politico-militaire pour que tout soit clair si un assassinat devait arriver, afin que tous sachent la conduite à tenir et que tout le pays sache que faire », a déclaré Hugo Chavez lors d’une cérémonie au Palais de Miraflores à Caracas.

Le président Chavez a ajouté qu’« il y avait trop de preuves » de la possibilité d’un assassinat.

Mardi, le célèbre télévangéliste américain Pat Roberson avait créé une vive émotion en appelant à assassiner le président Chavez, des propos immédiatement qualifiés de « déplacés » par Washington.

L’élimination physique de Chavez « coûterait beaucoup moins cher que de lancer une guerre », avait expliqué le prédicateur, avant de prononcer des excuses le lendemain tout en poursuivant ses diatribes anti-Chavez.

Robertson « a exprimé le dessein de l’élite qui gouverne les États-Unis, et moi, m’en remettant à Dieu, je répète : si quelque chose vient à m’arriver, le responsable s’appelle George W. Bush, ce sera lui l’assassin », a dit M. Chavez.

Fondateur de la Christian Coalition et ancien candidat à l’élection présidentielle américaine, Pat Robertson, 75 ans, est un des chefs de file des fondamentalistes chrétiens qui constituent la base électorale de George W. Bush.

« Que se passerait-il si ici au Venezuela quelqu’un allait à la télévision pour demander à mon gouvernement d’assassiner le président des États-Unis ? », a poursuivi M. Chavez.

« J’imagine tout ce que (les Américains) diraient et toutes (leurs) pressions, avec leur cynisme et leur discours antiterroriste », a déclaré le président vénézuélien. Il a dénoncé « les prières de mort d’un soi-disant leader religieux ». « Ca, c’est du terrorisme », a-t-il dit.

Le président Chavez a également exalté la « révolution bolivarienne » qu’il a lancée au Venezuela, « un processus qui ne connaît pas de marche arrière ».

Il a estimé que le monde était face à un « dilemme ». « Ou bien nous mettons fin à l’hégémonie américaine sur le monde, ou bien c’est l’hégémonie américaine qui mettra fin au monde », a déclaré M. Chavez.

« C’est une guerre mondiale de classes et (les États-Unis) ont eu tendance à la gagner », a-t-il dit, y voyant la raison pour laquelle les nations pauvres ne se sont pas développées.

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