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20 février 2006

Chavez répond à la « Dame impériale » : les États-Unis sont dirigés par des « fous »

 

Par l’Agence France-Presse
Caracas, Le vendredi 17 février 2006

Le président du Venezuela Hugo Chavez a accusé les États-Unis d’être dirigés par des « fous », en réponse à l’appel lancé par la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, qui a prôné un « front uni » de la communauté internationale contre Caracas.

« Elle a dit quelque chose de très grave et l’a fait savoir devant le monde », a déclaré dans la nuit de jeudi le président vénézuélien après que Mme Rice eut annoncé avoir contacté les chefs de la diplomatie du Brésil, d’Espagne et d’Autriche (qui exerce la présidence de l’Union européenne) pour les alerter.

« Les responsables américains sont fous », a lancé M. Chavez, affirmant que son gouvernement était prêt à « résister à l’attaque impérialiste » des États-Unis.

La secrétaire d’État américaine a déclaré jeudi dans un discours devant la Chambre des représentants que le gouvernement vénézuélien représentait un « défi à la démocratie » et un « danger » pour l’Amérique Latine.

Selon le président vénézuélien, le chef de la diplomatie américaine, surnommée la « Dame impériale », « nous attaque sévèrement ». « L’opinion de quelques personnes est une chose, mais l’opinion mondiale est avec le Venezuela », a-t-il toutefois assuré, en minimisant la portée des propos de Mme Rice.

« Apparemment, elle rêve de moi. Je peux l’inviter à une réunion pour lui demander : qu’est-ce qu’il t’arrives avec moi ? », a encore ironisé M. Chavez.

Les deux pays entretiennent des relations conflictuelles depuis l’arrivée au pouvoir de M. Chavez, allié du dirigeant cubain Fidel Castro, qui accuse Washington de préparer son renversement.

La tension est récemment montée d’un cran après que les États-Unis eurent renvoyé une diplomate vénézuélienne en rétorsion à la décision de Caracas d’expulser l’attaché naval américain, accusé d’espionnage.

M. Chavez a également évoqué la rencontre, survenue mardi dans ce contexte tendu, entre l’ambassadeur du Venezuela à Washington, Bernardo Alvarez, et le secrétaire d’État adjoint chargé de l’Amérique latine, Tom Shannon. « À peine quelqu’un lance-t-il un signal de réconciliation que les faucons sont lâchés. Ce n’est pas un gouvernement, c’est de la folie », a-t-il souligné.

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