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Chavez a accepté la demande d’aide des familles des trois prisonniers Etasuniens des Farc.
ABN . Caracas, le 26 avril de 2008.
Le président vénézuélien, Hugo Chavez Frias, a accepté d’aider les négociations pour reprendre la voie de l’échange humanitaire, en accord avec déclarations faites ce samedi par le gouverneur du Nouveau Mexique (États-Unis), Bill Richardson, après avoir tenu une réunion privée avec le Chef de l’État vénézuélien, sur la libération des trois [mercenaires] américains retenus par les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (Farc) depuis cinq ans.
Richardson a qualifié la rencontre de réunion très productive, après quoi il a précisé : "Le président Chavez m’a dit qu’il est disposé à aider cette situation de l’accord humanitaire. Il a accepté le rôle de simplement aider ".
De la même manière, il a tenu à mettre au clair qu’il n’est pas venu au Venezuela comme représentant de la Maison Blanche, ni de l’Organisation des États Américains (OEA), mais à la demande des parents des trois Etasuniens qui se trouvent retenus par les Farc.
Bien qu’il n’a donné plus de détails sur la conversation avec le Chef de l’État vénézuélien, le gouverneur du Nouveau Mexique a manifesté son optimisme devant la possibilité de renouer les négociations qui pourraient arriver à concrétiser l’échange de prisonniers par des guérilleros.
D’autre part, il a avancé qu’il rencontrera la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, durant la soirée de samedi, qui se trouve au Venezuela, comme l’a assuré Richardson.
En lien avec les autres otages, il a précisé qu’il a déjà eu des conversations avec le Gouvernement français sur l’état de santé d’Ingrid Betancourt, ajoutant à ce sujet que la situation de celle-ci le préoccupe particulièrement.
Keith Stansell (analyste), Marc Gonsalves (ancien militaire et analyste) et Thomas Howes (pilote professionnel) sont détenus par les Farc depuis le 13 février 2003, et sont accusés par cette organisation guerrilera de faire de l’espionnage en Colombie employés par la California Microwave Systems pour le compte du Département de la Défende étasunien.
Traduction de l’espagnol pour El Correo de: Estelle et Carlos Debiasi
