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23 janvier 2009

Bogota souhaite un rétablissement des relations diplomatiques avec l’Equateur

 

Le président colombien Alvaro Uribe a manifesté vendredi son souhait d’un rétablissement des relations diplomatiques avec l’Equateur, rompues en mars 2008 par Quito après le bombardement par l’armée colombienne d’un camp de la guérilla des Farc sur son territoire.

"Espérons que l’on puisse reconstruire les relations avec le gouvernement d’Equateur. Nous avons toute l’affection pour le peuple d’Equateur, nous respectons ses institutions diplomatiques et son gouvernement", a déclaré le chef de l’Etat colombien lors d’un discours de voeux annuels devant le corps diplomatique.

"Nous n’avons pas de haines", a-t-il ajouté.

Le 3 mars 2008, le président équatorien Rafael Correa avait rompu ses relations diplomatiques avec son voisin, après le bombardement, le 1er mars, par l’armée colombienne d’un camp de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxiste) en territoire équatorien, dans lequel 25 personnes avaient été tuées, dont le numéro deux de la guérilla Raul Reyes.

"Notre décision avait pour but de vaincre le terrorisme, elle ne cherchait pas à offenser les peuples frères", a insisté le président colombien.

Ces paroles interviennent alors que l’Organisation des Etats américains a dépêché jeudi en Colombie une mission qui cherchera selon elle "à rétablir un climat de confiance" entre les deux pays.

La délégation, composée de cinq pays, voyagera également, à une date non annoncée, en Equateur.

Rafael Correa pour sa part n’a pas manifesté récemment d’intention de rétablir ces relations rapidement.

Quito et Bogota s’accusent mutuellement de manque de coopération concernant la guérilla des Farc. L’Equateur estime notamment que pour qu’un rétablissement des relations diplomatiques soit possible, la Colombie doit mieux surveiller la frontière de 600 km qu’elle partage avec l’Equateur et mette fin aux accusations le visant concernant une éventuelle tolérance des Farc.

Quito exige aussi une indemnisation de la Colombie pour l’attaque et un rapport détaillé au sujet de celle-ci.

Dans ce climat tendu, l’Equateur a décidé mardi de durcir ses exigences pour l’entrée des Colombiens dans le pays, en imposant la remise d’un certificat authentifié d’absence d’antécédents judiciaires.

AFP, le 23 janvier 2009.

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