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12 janvier 2007

Argentine
Mandat d’arrêt international lancé contre l’ex-présidente Isabel Peron.

 

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Elle comptait terminer ses jours tranquille en Espagne. Mais la justice argentine a lancé jeudi un mandat d’arrêt contre l’ex-présidente María Estela Martínez de Peron, alias "Isabel" ou "Isabelita" Peron, qui réside actuellement en Espagne, dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’un opposant politique durant sa présidence (1974-1976), a-t-on appris de source judiciaire.

María Estela Martínez
de Perón en (1973)

Le mandat d’arrêt a été délivré par le juge argentin Hector Acosta chargé de la disparition de ce militant de gauche, Hector Fagetti Gallego, survenu un mois avant le coup d’État de mars 1976 qui instaura la dictature durant sept ans en Argentine.

La justice argentine mène, en parallèle, une enquête sur le mouvement d’extrême-droite Triple A (Alliance anti-communiste Argentine), accusée d’au moins 1 500 assassinats sous le mandat de Juan Peron (1973-1974) et, pour la majorité, pendant la présidence de sa veuve Isabel (de son vrai nom Maria Estela Martinez, 1974-76).

Le juge argentin Norberto Oyarbide a déjà demandé fin novembre à l’Espagne l’interpellation et l’extradition vers l’Argentine de l’ex-chef de la police Rodolfo Almiron, bras droit de Mme Peron et qui faisait aussi partie de la direction de la Triple A.

Cette semaine, un ex-commissaire de police, qui fut aussi l’un des dirigeants du mouvement d’extrême-droite, Juan Ramon Morales, soupçonné d’avoir participé à des assassinats dans les années 70, a été arrêté à Buenos Aires.

Sous la présidence d’Isabel Peron, l’Argentine s’enfonça dans les problèmes économiques (inflation, grèves) et l’instabilité politique (manifestations, terrorisme).

Ella confiaba en terminar
sus días tranquila en España

Par l’Agence France-Presse
Buenos Aires. Le jeudi 11 janvier 2007.

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