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21 novembre 2015

Stiglitz salue le chemin suivi par l’Argentine

 

A la veille du second tour des élections présidentielles en Argentine, le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz rappelle dans une interview à Pagina 12, réalisée par Tomás Lukin, comment l’Argentine a été un des rares pays à sortir de la crise et à restructurer sa dette souveraine, toute en réduisant les inégalités et la pauvreté.

C’’est une sorte de plébiscite que Joseph Stiglitz apporte à la politique menée en Argentine durant la dernière décennie par les Kirchner, à l’heure où le candidat de l’opposition Mauricio Macri veut renouer avec les affres du libéralisme.

« L’Argentine a beaucoup à enseigner au reste du monde  », a souligné l’économiste étasunien. Il remarque aussi que les neuf principes approuvés par l’ONU en matière de restructuration de dettes souveraines sont « un pas important dans un long processus de construction de normes qui devrait culminer avec la création d’un cadre légal pour résoudre les restructuration de dettes souveraines ».

A propos du débat sur le rôle de l’Etat, dans le processus d’industrialisation et de développement, débat d’actualité en Argentine, alors que dans l’opposition on vante les mérites du « libre marché », Joseph Stiglitz souligne que « Les conséquences du fondamentalisme de marché ont été dévastatrices » (...) « Il a crée les économies les plus instables, les sociétés les plus inégales et les plus divisées ». Le fondamentalisme de marché est basé sur une compréhension erronée de la théorie économique et une interprétation inadéquate de l’évidence historique. « Presque toutes les histoires réussies de développement furent des cas où l’Etat a tenu un rôle important (....). Les marchés et l’Etat peuvent être complémentaires, en agissant sur les mêmes secteurs mais avec des rôles différentts ».

El Correo de la diaspora latinoamericaine d’après Pagina 12, Paris, 21 novembre 2015

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