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2 novembre 2006

Rien ne change l’arrogance USA :
Hillary Clinton appelle à une politique étrangère « internationaliste ».

 

Hillary Clinton, sénatrice de New York à qui l’on prête des ambitions présidentielles, a prôné mardi une vaste réforme de la politique étrangère américaine, préconisant "la coopération" avec le reste du monde et aussi un retour aux relations bilatérales avec les États ennemis.

Par l’Agence France-Presse
New York, Le mardi 31 octobre 2006.

... mais "International"

Ereintant l’action du gouvernement Bush de l’Irak à l’Afghanistan et de la Corée du Nord à l’Iran, l’ancienne « Première Dame » a appelé à une stratégie « internationaliste », dans une allocution aux allures de programme prononcée devant le Council on Foreign Relations, un organisme de réflexion new-yorkais.

« Nous devons relancer l’internationalisme, » a-t-elle expliqué. « Nous n’avons pas affronté la Seconde guerre mondiale seuls, nous n’avons pas affronté la Guerre froide seuls, et nous ne pouvons affronter seuls la menace du terrorisme international et les autres défis d’importance ».

La sénatrice a aussi défendu l’idée de démarches bilatérales avec les États sources de conflits : « Les négociations directes ne sont pas signe de faiblesse mais de sens du commandement », a-t-elle dit, dénonçant la politique américaine vis-à-vis de Pyongyang - « six ans de politique sans carotte ni bâton et juste de mauvais résultats » - comme de Téhéran.

Sur l’Irak, Mme Clinton a blâmé la « complète absurdité » de la position gouvernementale, prôné des pressions accrues sur le gouvernement irakien, un redéploiement progressif des troupes américaines, une conférence régionale et la création d’un organisme visant à garantir un partage des revenus du pétrole pour tous les Irakiens.

Estimant que Washington doit répondre aux appels à fournir plus de troupes dans un Afghanistan en péril, elle a aussi dénoncé « l’échec du gouvernement » en matière de sécurité nationale aux États-Unis.

Selon elle, la politique étrangère doit être guidée par « un mélange d’idéalisme et de réalisme » : « Il est dans notre intérêt de soutenir les droits de l’Homme, de promouvoir la liberté religieuse et la démocratie... Mais la réalité est, nous ne pouvons forcer les autres à accepter ces valeurs ».

... un exemple entre 1895 et 1930.

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