recherche

Accueil > Argentine > Économie > Dette externe > Le G7 fait pression sur l’Argentine, qui ne veut pas céder

9 février 2004

Le G7 fait pression sur l’Argentine, qui ne veut pas céder

 

Por El Correo
Paris, 9 février 2004

Mise en demeure par les pays du G7 réunis à Boca Raton pour améliorer l’offre faite en septembre à ses créanciers, l’Argentine ne s’est pas, semble t-il, laissée impressionée. Mais pour combien de temps ?

Lundi 9 février le ministre argentin de l’Economie Roberto Lavagna rencontrera le directeur général du FMI Horst Koehler à Miami, près de Boca Raton. Les deux responsables discuteront de la deuxième révision de l’accord signé en septembre entre le FMI et l’Argentine, où le thème de la dette jouera un rôle clef.

S’exprimant au nom du gouvernement, Roberto Lavagna a affirmé ces derniers jours que le paiement de la dette extérieure, suspendu depuis décembre 2001, ne devait pas se faire au détriment de la "dette sociale interne". "L’objectif de base est de concilier les obligations envers la population locale avec la meilleure restructuration possible pour les créanciers", a t-on rappelé.

Le gouvernement argentin fait valoir depuis plusieurs mois qu’en cas de recettes budgétaires supérieures aux prévisions, la "cagnotte" devra être utilisée pour l’aide sociale, alors que la moitié de la population est plongée dans la pauvreté.

Les créanciers se saisissent du fait que la croissance enregistrée par le pays latino-américain en 2003, est estimée autour de 8%, ce qui dégage des marges de manoeuvre supplémentaires.

Selon un sondage publié dimanche dans le quotidien La Nacion, 73% des Argentins sont "tout à fait d’accord" ou "d’accord" avec l’inflexibilité montrée par M. Kirchner sur la dette. Ils approuvent dans les mêmes proportions (à 74%), sa manière de conduire le dialogue avec le Fonds monétaire international.

Retour en haut de la page

El Correo

|

Patte blanche

|

Plan du site