Accueil > Empire et Résistance > « Gringoland » (USA) > La « Destinée manifeste » et l’exceptionnalisme ’americain’
L’origine de la fondation des États-Unis découle d’une vision idéaliste et religieuse. La découverte du « Nouveau Monde » devait permettre la construction d’un état idyllique, en opposition aux nations décadentes d’Europe [1]. Dès 1630, l’avocat puritain et fondateur de la Colonie de la baie du Massachusetts, John Winthrop, dans son sermon « A Model of Christian Charity », déclara que les puritains du Nouveau Monde avaient la mission divine de construire une « Cité sur la colline » (City upon a hill) [Exceptionnalisme américain] ; expression tirée de l’Évangile selon Matthieu (5:14) : « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ». La Révolution américaine et l’apparition de la première nation républicaine et démocratique forgèrent le concept d’ « exceptionnalisme américain ». En effet, la Déclaration d’indépendance de 1776 et la Constitution US de 1787 mentionnèrent des principes et des valeurs, dont la vocation était d’être appliqués à l’ensemble de l’humanité.
À son retour de voyage, Alexis de Tocqueville déclara :
Cette conception justifia alors l’idée que les États-Unis étaient dotés d’une « Destinée manifeste », et qu’une mission civilisatrice leur avait été dévolue afin de répandre leur modèle sur l’ensemble du continent [Destinée manifeste]. En 1812, lorsque les États-Unis profitèrent des conquêtes napoléoniennes pour porter la guerre aux colonies britanniques du Canada, Andrew Jackson, alors général en chef et futur président des États-Unis d’Amérique, révéla déjà des prétentions impériales :
Le terme de « Destinée manifeste » apparut pour la première fois en 1844, dans un article du directeur de la Democratic Review, John O’Sullivan :
Ainsi, les Américains avaient pour mission divine de s’implanter démographiquement et institutionnellement sur l’ensemble du continent nord-américain. Pour parvenir à la création de cet État exceptionnel, les fondateurs des États-Unis décidèrent de limiter l’implication américaine dans la politique européenne. Ceci se traduisit à travers la doctrine du « non-engagement », , dont Thomas Jefferson (1801-1809) fut l’un des avocats :
La volonté messianique d’expansion des dirigeants américains fut sécurisée avec la doctrine Monroe (1823) qui sanctuarisa le territoire continental en condamnant toute intervention européenne dans les affaires « des Amériques » comme celle des États-Unis dans les affaires européennes.
À partir de la fin du XIXe siècle, les États-Unis, une fois leurs frontières continentales fixées, cherchèrent à exporter leurs valeurs marchandes et culturelles dans le reste du monde. Dès lors, la notion de « Destinée manifeste » se divisa entre deux visions des relations internationales, l’une réaliste et l’autre idéaliste. Théodore Roosevelt utilisa la « Destinée manifeste » pour justifier l’interventionnisme des États-Unis au-delà de leurs frontières nationales. Son discours de 1904, « corollaire à la doctrine Monroe », affirma que les États-Unis avaient le devoir d’intervenir en Amérique Latine et aux Caraïbes, lorsque leurs intérêts étaient menacés :
Cette « police internationale » initiée par la vision réaliste de Roosevelt, avait pour objectif premier, non pas la propagation du modèle américain, mais la répression des déviances politiques faisant obstacle aux intérêts des États-Unis [Les héritages fondamentaux : réalisme et idéalisme en matière de politique étrangère.
Pour le président américain Thomas Woodrow Wilson, les États devaient se conformer à des règles internationales représentées par des institutions supranationales. Wilson se servit du concept de « Destinée manifeste » pour légitimer le fait que les États-Unis avaient la mission d’apporter la liberté et la justice au reste du monde :
À la suite de la Première Guerre mondiale, il représenta les États-Unis comme le « sauveur de monde », porteur d’un modèle exceptionnel à vocation universelle :
L’idéologie impérialiste et suprémaciste américaine, représentée par les concepts de « Destinée manifeste » et d’ « exceptionnalisme américain », est donc l’héritière des visions réaliste et idéaliste de Roosevelt et Wilson.
Bien que le concept d’ « exceptionnalisme américain » date des années 1830, l’expression « American exceptionalism » fut utilisée pour la première fois en 1929, lorsque Joseph Staline condamna les propos des membres du Parti communiste américain, qui considéraient que les États-Unis étaient indépendants des lois marxistes de l’Histoire, « grâce à leurs ressources naturelles, leurs capacités industrielles, et à l’absence d’une importante lutte des classes ». Staline dénonça alors « l’hérésie de l’exceptionnalisme américain »[Pease, Donald E. Editors : Bruce Burgett and Glenn Hendler. « Exceptionalism », pp.108–112, in Keywords for American Cultural Studies. NYU Press, 2007]. La Grande Dépression mit à mal la théorie de l’exceptionnalisme américain, et en juin 1930, lors du congrès national du Parti communiste américain à New York, il fut déclaré que :
Dans le contexte historique de la Guerre froide, la doctrine américaine Truman – opposée à la future doctrine soviétique Jdanov – s’inspira du concept de « Destinée manifeste » quant au devoir de protection des « peuples libres » :
Ce « soutien économique et financier », à travers le plan Marshall, permit de faire entrer les nations européennes dans la zone d’influence US. Malgré les tensions induites par le contexte de Guerre froide, les présidents américains continuèrent à faire référence à « l’exceptionnalisme américain » et à leur « Destinée manifeste ». En 1961, le Président John F. Kennedy reprit l’expression « City upon a hill » de Winthrop et déclara :
Le président Jimmy Carter affirma quant à lui dans son discours du 2 mai 1977 :
À partir des années 1980, Ronald Reagan fit la synthèse entre le réalisme de Roosevelt et l’idéalisme wilsonien. D’un côté, il chercha à provoquer la chute de l’URSS en la désignant comme « l’Empire du mal » [Ronald Reagan, Discours sur l’état de l’Union de 1985], en l’entraînant dans la « Guerre des étoiles », et en finançant les opposants au communisme dans plusieurs pays. D’autre part, Reagan renoua avec la « Destinée manifeste » en se faisant le défenseur de la diffusion de la démocratie dans le monde :
Après l’effondrement de l’URSS, l’administration du président Georges Bush lança le concept de « Nouvel Ordre Mondial », dont le but était d’assurer la suprématie des États-Unis et la sécurité de leurs alliés :
Sous la présidence de Bill Clinton, la diffusion du modèle politique US à travers le monde se conjugua avec la défense du libéralisme économique :
L’administration Clinton reprit à son compte l’exceptionnalisme américain en créant l’expression de « nation indispensable » pour caractériser les États-Unis d’Amérique vis-à-vis du reste du monde.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont provoqué une radicalisation de la stratégie internationale des États-Unis, notamment à travers l’élaboration d’une politique étrangère « hyper-interventionniste ». Sous l’influence des néo-conservateurs us [voir les révélations de Wesley Clark : Le plan US post 11/9 : envahir 7 pays, selon le général US Wesley Clark ], les États-Unis ont ouvertement planifié le renversement des régimes qui étaient alors hostiles aux intérêts US :
C’est encore au nom de la « Destinée manifeste », de l’ « exceptionnalisme américain », que les États-Unis sont pris la décision d’entrer en guerre contre « l’axe du mal », sans estimer nécessaire de recevoir l’aval de l’ONU. Pour les néo-conservateurs américains, cette violation du droit international n’est pas condamnable. En effet, l’ « exceptionnalisme américain » comporte également un aspect psychologique qui est « l’inculpabilité de l’américanisme, c’est-à-dire l’impossibilité absolue que l’américanisme puisse être coupable dans le sens d’un acte répondant à une intention, une appréciation, un jugement mauvais ». Les États-Unis d’Amérique sont ainsi considérés comme « bien absolu et justice pure », et par conséquent, « rien de ce que fait l’Amérique dans le reste du monde ne peut être objectivement mauvais pour le reste du monde » [L’« inculpabilité » comme fondement de la psychologie américaniste. Ainsi, au regard du passé, l’administration Bush est moins le symbole d’une rupture que de la mise en œuvre de l’idéologique « néo-conservatrice », alliant l’idéalisme théorique wilsonien au réalisme pratique de Roosevelt :
Plus récemment, l’ « exceptionnalisme américain » a été placé au centre du débat politique américain. Le 4 avril 2009, lors d’une conférence de presse tenue à Strasbourg, Barack Obama déclara :
En 2010, un sondage a révélé que 80 % des Américains soutenaient l’idée que les États-Unis « possèdent un caractère unique, qui en fait le plus grand pays du monde », et que seulement 58 % d’entre eux affirmaient que « Barack Obama le pense également »[Americans See U.S. as Exceptional ; 37% Doubt Obama Does]. Dans un objectif purement électoraliste, les Républicains se sont alors emparés de ce concept et l’ « exceptionnalisme américain » a été au cœur du débat de la campagne présidentielle [L’exceptionnalisme américain au cœur de la campagne. Slate, Mugambi Jouet, 20.10.2012].
Aujourd’hui, les moyens d’accomplir la « Destinée manifeste » des États-Unis diffèrent selon le contexte, l’emplacement géographique et la présence ou non de matières premières. D’après l’article de Philippe Grasset (DeDefensa) « Notre exceptionnalisme-suprémacisme » :
Richard Nixon, 37e président des États-Unis : 1969-1974
Quatrième rapport annuel au Congrès des États-Unis sur la politique étrangère, 3 mai 1973 :
Nous avons commencé avec la conviction que notre engagement mondial restait indispensable. Les nombreux changements du paysage d’après-guerre n’avait modifié en aucune façon cette réalité centrale. L’Amérique était si puissante, notre engagement si important et nos préoccupations si profondes, que le fait de supprimer notre influence aurait provoquer des tremblements tout autour du globe. Nos amis auraient été désespérés, nos adversaires auraient été tentés, et notre propre sécurité nationale aurait été rapidement menacée. Il n’y avait aucun moyen d’échapper à la réalité de notre influence cruciale en faveur de la paix.
Mais la modernité a exigé que l’on redéfinisse cet engagement. Pendant de longues années, notre politique étrangère a été forgée autour d’une mission à vocation universelle que seule l’Amérique pouvait accomplir ; pour fournir un leadership politique, une défense commune et un développement économique. Nos alliés étaient faibles, les autres nations étaient trop jeunes, les menaces étaient palpables et la puissance américaine était dominante.
À partir de 1969, une mission de cette échelle était devenu obsolète à l’étranger et insupportable sur notre sol. Nos alliés s’étaient renforcés, les jeunes nations d’autrefois avaient mûri, les menaces s’étaient diversifiées et la puissance américaine n’était plus à la hauteur. Il était temps pour nous de passer d’une mission paternaliste dédiée à d’autres nations, à une mission en coopération avec d’autres nations. »
Walter F. Mondale, candidat démocrate (1984) et Vice-président des États-Unis (1977-1981)
Annonce de candidature à l’élection présidentielle de 1984, 21 février 1983 :
Ronald Reagan, 40e président des États-Unis : 1981-1989
Allocution devant une session commune du Congrès sur l’état de l’Union, 27 janvier 1987 :
Pourquoi la Constitution des États-Unis est-elle si exceptionnelle ? Eh bien, la raison est si petite qu’elle vous échappe presque mais elle est tellement grande qu’elle vous dit tout en seulement trois mots : Nous, le peuple. Dans d’autres Constitutions, le gouvernement dit au peuple de ces pays ce qu’il est autorisé à faire. Dans notre Constitution, nous, le peuple, disons au gouvernement ce qu’il peut faire et il ne peut faire que ce qui est dit dans ce document et rien d’autre. Quasiment toutes les autres révolutions dans l’Histoire ont seulement troqué un groupe de dirigeants contre un autre. Notre révolution est la première à dire que le peuple est le maître et le gouvernement son serviteur. [...] Nous, le peuple – ainsi sont les cœurs chaleureux innombrables qui commencent leur journée par une petite prière pour des otages qu’ils ne connaîtront jamais et des familles disparues qu’ils ne rencontreront jamais. Pourquoi ? Parce qu’ils sont ainsi, cette race exceptionnelle que nous appelons les Américains. [...] Nous, le peuple – ils refusent les commentaires de la semaine dernière à la télévision qui dévalorisent notre optimisme et notre idéalisme. Entrepreneurs, constructeurs, pionniers et pour la plupart gens ordinaires : ce sont eux les vrais héros de notre pays qui composent la plus exceptionnelle nation de faiseurs de l’Histoire. Vous savez qu’ils sont américains car leur esprit est aussi grand que l’univers et leur cœur est plus grand encore que leur esprit. »
George H. W. Bush, 41e président des Etats-Unis : 1989-1993
Déclaration du Secrétaire de la Presse Fitzwater sur la rencontre du président avec Mme Gro Harlem Brundtland, Premier ministre de Norvège, 5 juin 1992 :
William J. Clinton, 42e président des Etats-Unis : 1993-2001
Discours à l’Assemblée nationale coréenne de Séoul, 10 juillet 1993 :
William J. Clinton, Discours à la Conférence du Comité politique des affaires publiques américano-israëlien, 7 mai 1995 :
Partout dans le monde, dans des pays désespérément pauvres, des gens essaient d’apprendre à s’en sortir et protéger leur environnement pour qu’ils puissent avoir une société réglée et participer à une coopération pacifique, et ne pas être emportés par les courants radicaux qui ravagent le monde. Et pour une bouchée de pain, à l’échelle américaine, nous pouvons faire toute la différence dans le monde. Mais on ne peut pas le faire gratuitement.
Plus que n’importe quel public peut-être dans ce pays, vous comprenez cela. Vous comprenez l’importance de notre leadership et le prix raisonnable que nous devons payer pour le maintenir. Si nous devions abandonner ce rôle simplement parce qu’on nous refuse les instruments de l’aide internationale et de l’assistance sécuritaire, l’un des premiers à en être affecté serait Israël, parce qu’Israël est en première ligne de la bataille pour la liberté et la paix, et la force d’Israël est adossée à la force de l’Amérique et à notre leadership mondial. »
William J. Clinton, Remarques sur des questions de sécurité internationale à l’Université George Washington, 5 août 1996 :
Je suis venu dans ce lieu d’enseignement et de raison, cet endroit si focalisé sur l’avenir, afin d’expliquer pourquoi nous ne pourrons pas faire face à nos propres défis d’opportunité, de responsabilité et de communauté si nous ne maintenons pas également notre rôle indispensable de leader pour la paix et la liberté dans le monde. [...]
Le fait est que l’Amérique demeure la nation indispensable. Il y a des moments où l’Amérique et seulement l’Amérique, peut faire la différence entre la paix et la guerre, entre la liberté et la répression, entre l’espoir et la peur. Bien entendu, nous ne pouvons pas prendre en charge le monde entier. Nous ne pouvons pas devenir son gendarme. Mais là où nos intérêts et nos valeurs le réclament et là où nous pouvons faire la différence, l’Amérique doit agir et montrer le chemin.
Dans ce combat ainsi que dans bien d’autres défis tout autour du monde, le leadership américain est indispensable. En assumant notre leadership dans la lutte contre le terrorisme, nous ne devons être ni réticents ni arrogants, mais réalistes, déterminés et confiants. Et nous devons comprendre que dans cette bataille nous devons déployer plus que de la police et des ressources militaires. Chacun d’entre vous compte. Chaque Américain compte.
Notre plus grande force est notre confiance. Et c’est la cible des terroristes. Ne vous y trompez pas : les bombes qui tuent et mutilent des innocents ne leur sont pas vraiment destinées mais visent l’esprit de tout le pays et l’esprit de liberté. Donc la lutte contre le terrorisme implique davantage que les nouvelles mesures de sécurité que j’ai ordonnées et celles à venir. En fin de compte, il faut la volonté confiante du peuple américain de conserver nos convictions pour la liberté et la paix et de rester la force indispensable pour créer un monde meilleur à l’aube d’un siècle nouveau. [...]
Lorsque nous nous souvenons des jeux Olympiques du Centenaire, des semaines de courage et de triomphe, le meilleur de la jeunesse du monde lié ensemble par les règles du jeu dans un véritable respect mutuel, engageons-nous à travailler pour un monde qui ressemble davantage à cela dans le XXIe siècle, à faire face fermement dans les moments de terreur qui autrement détruiraient notre esprit, à faire face pour les valeurs qui nous ont apporté tant de bénédictions, valeurs qui ont fait de nous à ce moment crucial, la nation indispensable. Merci beaucoup. »
William J. Clinton, Allocution présidentielle à la radio, 16 novembre 1996 :
William J. Clinton, Discours inaugural, 20 janvier 1997 :
William J. Clinton, Discours à l’Université de la Défense nationale, 29 janvier 1998 :
William J. Clinton, Allocution à bord du navire américain Ville de Hue à New York, le 4 juillet 2000 :
George W. Bush, 43e président des États-Unis : 2001-2009
Discours du 20 septembre 2001, avant une session extraordinaire du Congrès, sur la réponse des États-Unis aux attaques terroristes du 11 septembre :
George W. Bush, Discours aux cadres dirigeants de la fonction publique, 15 octobre 2001 :
George W. Bush, Discours radiodiffusé du président, 2 juin 2007 :
Rudy Giuliani, candidat républicain à l’élection présidentielle de 2008
Allocution à la Société fédéraliste à Washington, DC, 16 novembre 2007
C’étaient vraiment des idées jusqu’à ce qu’elles aient été réellement mises en pratique et personne ne savait vraiment si ces idées mises en pratique marcheraient et l’Amérique l’a fait. Et l’Amérique a établi ce gouvernement démocratique constitutionnel sous la forme d’une République et cette nation a vu dès le début, que la tyrannie et l’oppression étaient illégitimes et qu’il fallait y faire face. C’est cette nation qui a sauvé le monde des deux grandes tyrannies du XXe siècle, le nazisme et le communisme. C’est ce pays qui est en passe de sauver une civilisation du terrorisme islamique. Les États-Unis d’Amérique ont été et continueront d’être une lueur d’espoir pour le monde. […] Cette génération d’Américains est aussi forte que les précédentes générations, parce que nous venons d’eux et que nous leur devons, à eux comme à nous-mêmes, de nous assurer que ce principe de démocratie et de liberté est respecté, préservé et étendu partout dans le monde. »
Barack Obama, 44e président des États-Unis
Conférence de presse du président à Strasbourg, 4 avril 2009
Et si vous pensez à notre situation actuelle, les États-Unis demeurent la plus grande économie du monde. Nous avons des capacités militaires inégalées. Et je pense que nous avons un système de valeurs qui est sanctuarisé dans notre Constitution, dans notre code législatif, dans nos pratiques démocratiques, et dans notre foi en la liberté d’expression et en l’égalité qui, quoique imparfaites, sont exceptionnelles.
Dès lors, le fait que je sois très fier de mon pays et que je pense que nous avons beaucoup à offrir au monde ne diminue en rien mon intérêt à reconnaître la valeur et les merveilleuses qualités des autres pays, ou à reconnaître que nous n’aurons pas toujours raison, ou que d’autres gens puissent avoir de bonnes idées, ou qu’afin que nous puissions travailler collectivement, toutes les parties se doivent de faire des compromis, nous y compris. »
Barack Obama, Discours à l’Académie militaire des États-Unis de West Point, New York, 22 mai 2010
Barack Obama, Discours devant les chambres du Parlement de Londres, Angleterre, 25 mai 2011
Cet argument est faux. Le temps de notre domination, c’est maintenant. Ce sont les États-Unis et le Royaume-Uni et nos alliés démocratiques qui ont modelé un monde dans lequel de nouvelles nations peuvent émerger et les individus s’épanouir. Et même si plus de nations endossent les responsabilités d’un leadership mondial, notre alliance reste indispensable pour atteindre notre objectif d’un siècle plus pacifique, plus prospère et plus juste.
Au moment où les menaces et les défis exigent des nations qu’elle travaillent de concert les unes avec les autres, nous restons le plus grand des catalyseurs de l’action mondiale. Dans une ère définie par le flux rapide du commerce et de l’information, c’est notre tradition de libre échange, notre ouverture, renforcées par notre implication à offrir la sécurité de base à nos citoyens, qui offre la meilleure chance d’avoir une prospérité à la fois forte et partagée. Tandis qu’on refuse encore à des millions de personnes les droits humains de base en raison de qui ils sont, ou de ce qu’ils croient, ou du type de gouvernement auquel ils sont soumis, nous sommes les nations les plus volontaires pour nous lever au nom de la défense des valeurs de tolérance et d’autodétermination qui conduisent à la paix et à la dignité. »
Barack Obama, Déclarations lors d’une collecte de fonds pour la Victoire d’Obama à San Francisco, Californie, le 16 février 2012
Barack Obama, Discours d’introduction à l’école de l’armée de l’air des États-Unis de Colorado Springs, Colorado, 23 mai 2012
Je vois un siècle américain parce que nous avons la force de traverser cette période économique difficile. Nous allons remettre l’Amérique au travail en investissant dans les domaines où nous restons compétitifs – l’éducation et les industries de pointe, la science et l’innovation. Nous rembourserons nos crédits, réformerons notre code fiscal et continuerons à réduire notre dépendance vis-à-vis du pétrole étranger. Nous devons bâtir notre nation ici, chez nous. Et je sais que nous le pouvons, parce que nous sommes toujours l’économie la plus grande, la plus dynamique et la plus innovante du monde. Et quels que soient les défis auxquels nous ferons face, nous n’échangerons notre place avec aucune autre nation de la Terre.
Je vois un siècle américain parce vous appartenez à la meilleure et à la plus compétente armée que le monde ait jamais connue. Aucune autre nation ne vous arrive à la cheville. Oui, alors que les guerres d’aujourd’hui prennent fin, notre armée – et notre aviation – va se réduire. Mais en tant que Commandant en chef, je ne laisserai pas les erreurs passées se reproduire. Nous faisons encore face à de très sérieuses menaces. Comme nous l’avons vu ces dernières semaines, avec Al-Qaida au Yémen, il y a encore des terroristes qui cherchent à tuer nos ressortissants. Donc nous avons besoin que vous soyez prêts à répondre à toutes sortes de menaces. Des menaces conventionnelles aux menaces non-conventionnelles, des nations cherchant à obtenir des armes de destruction massives jusqu’aux cellules terroristes planifiant leur prochain attentat, du danger de la vieille piraterie aux nouvelles attaques cybernétiques – nous devons être vigilants. Et ainsi guidés par notre stratégie militaire, nous conserverons une armée – et une aviation – rapide, flexible et polyvalente. Nous maintiendrons notre supériorité militaire dans tous les domaines – aérien, terrestre, marin, spatial et cybernétique. Et nous garderons foi en nos soldats et en nos corps d’armées. [...]
Et pour terminer, je vois un siècle américain en raison du caractère de notre pays – l’esprit qui nous a toujours rendus exceptionnels. Cette idée simple mais révolutionnaire – présente depuis notre fondation et qui n’a jamais quitté nos cœurs – qu’il est en notre pouvoir de construire un monde nouveau et de faire de l’avenir ce que nous voulons qu’il soit. C’est cette foi fondamentale – cet optimisme américain – qui dit qu’aucun défi n’est trop grand, qu’aucune mission n’est trop ardue. C’est l’esprit qui guide votre classe : “Aucune hésitation, aucun échec”. C’est l’essence de l’Amérique, et il n’y a rien de comparable ailleurs dans le monde.
C’est ce qui inspire les opprimés de chaque coin du monde qui réclament les mêmes libertés pour eux-mêmes. C’est ce qui a inspiré des générations abordant nos rivages, nous renouvelant de leur énergie et de leurs espoirs. Et cela inclut un cadet parmi vous, un cadet qui célèbre sa promotion aujourd’hui, qui a grandi au Venezuela, a pris un aller-simple pour l’Amérique, et est aujourd’hui sur le point de réaliser son rêve de devenir un pilote de l’aviation des États-Unis : Edward Camacho. Edward a déclaré ce que nous savons tous être vrais : « Je suis convaincu que l’Amérique est la terre de toutes les opportunités. »
Vous avez raison, Edward. C’est ce que nous sommes. C’est l’Amérique que nous aimons. Toujours jeune, toujours tournée vers l’avant, vers cette lumière d’une nouvelle aube à l’horizon. Et, cadets, en vous regardant dans les yeux – quand vous rejoindrez la Longue Ligne Bleue – je sais que vous nous porterez encore plus loin, encore plus haut. Et grâce à votre fier dévouement, je suis absolument certain que les États-Unis d’Amérique passeront les épreuves de notre époque. Nous resterons la terre de toutes les opportunités. Et nous resterons forts, la plus grande force pour la liberté et pour la dignité humaine que le monde ait jamais connu.
Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse la classe de 2012. Et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique. »
Barack Obama, Discours à la Convention nationale des Vétérans des guerres extérieures à Reno, Nevada, 23 juillet 2012
Nous sommes une nation qui a libéré des hommes par millions et qui a transformé ses adversaires en alliés. C’est nous, les Américains, qui avons défendu la paix et riposté à l’agression. C’est nous, les Américains, qui avons embrassé nos responsabilités mondiales et notre leadership mondial. Les Etats-Unis ont été et resteront, la seule nation indispensable dans les affaires du monde.
Et vous, vous êtes les soldats, les marins, les aviateurs, les forces spéciales et les gardes-côtes qui ont fait que nous sommes restés forts. Nous honorerons votre héritage. Et nous veillerons à ce que l’armée que vous avez servie et l’Amérique que nous aimons demeure la force la plus grande pour la liberté que le monde ait jamais connue. »
The Washington Post : « Exceptionnalisme américain : une vieille idée et une nouvelle bataille politique », 29 novembre 2010
Lundi, le représentant Mike Pence (Républicain – indépendant), qui est également considéré comme un possible candidat à la Maison Blanche, doit faire un discours au Club économique de Détroit : « Restaurer l’exceptionnalisme américain : une vision pour la croissance économique et la prospérité ».
Pour l’ancien gouverneur de l’Alaska Sarah Palin, le concept est un thème récurrent de ses discours, ses publications Facebook, ses tweets et ses apparitions sur la chaîne Fox News. Son nouveau livre, « l’Amérique par cœur », a un chapitre intitulé « L’exceptionnelle Amérique ».
Newt Gingrich, l’ancien président de la Chambre, relève dans ses discours que les vues d’Obama sur le sujet sont « franchement alarmantes ».
Lors d’une interview au mois d’août pour Politico, l’ancien gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee est allé jusqu’à déclarer à propos de Barack Obama : « Sa vision du monde est radicalement différente de celle qu’ont eue jusqu’à présent tous les présidents, républicains ou démocrates » [...] Nier l’exceptionnalisme américain revient, en substance, à renier le cœur et l’âme de cette nation.
Et la semaine dernière, Rick Santorum, ancien sénateur de Pennsylvanie, a dit à un groupe d’étudiants du « College Republicans at American University » : « Ne soyez pas dupes de ce mensonge. L’Amérique est exceptionnelle, et les Américains sont inquiets qu’un groupe de gens à Washington n’y croient plus ».
[...] C’est également ancré dans la croyance religieuse. Un récent sondage de l’Institut de Recherche sur la Religion et de l’Institut Brookings montre que 58 % des Américains approuvent l’affirmation : « Dieu a donné à l’Amérique un rôle particulier dans l’histoire de l’humanité. »
Rick Perry, candidat à la présidence 2012
Remarques annonçant la candidature à la présidentielle à Charleston, Caroline du Sud, 13 août 2011
Mitt Romney, candidat Républicain à l’élection présidentielle de 2012
Remarques sur la politique étrangère des États-Unis, Charleston, Caroline du Sud, 7 octobre 2011
Certains pourraient demander, « Pourquoi l’Amérique ? Pourquoi l’Amérique devrait-elle être différente des autres pays autour du globe ? » Je crois que nous sommes un pays exceptionnel avec un destin et un rôle uniques au monde. [...] Nous sommes exceptionnels parce que nous sommes une nation fondée sur une idée rare qui naquit lors de la Révolution américaine, proposée par nos plus grands hommes d’État, dans nos documents fondateurs. Nous sommes un peuple qui a rejeté le joug de la tyrannie et a établi un gouvernement, selon les mots d’Abraham Lincoln, « du peuple, par le peuple, et pour le peuple. » Nous sommes un peuple qui, selon les termes de notre déclaration d’Indépendance, tient certaines vérités pour évidentes par elles-mêmes : à savoir que tous les hommes reçoivent de leur Créateur certains droits inaliénables. Nous croyons en l’universalité de ces droits inaliénables qui nous amènent à notre rôle exceptionnel sur la scène du monde, celui d’un grand champion de la dignité humaine et de la liberté. »
Jon Huntsman, candidat à la Présidentielle 2012
Discours à l’université Sud du New Hampshire, à Manchester, 10 octobre 2011
Convention nationale démocrate 2012, « Faire avancer l’(US)Amérique »
[( « Le président Obama et le parti Démocrate savent qu’il n’y a aucune responsabilité plus grande que la protection des Américains. Nous comprenons aussi le rôle indispensable que les États-Unis doivent continuer à jouer dans la promotion de la paix internationale et de la prospérité. Et grâce aux étapes que nous avons franchies, les États-Unis sont en tête encore une fois et l’Amérique est plus en sécurité, plus forte et plus sûre qu’il y a quatre ans. »
Barack Obama, Discours devant une session commune du Congrès sur l’état de l’Union, le 24 janvier 2012
ABC News : Obama repousse Romney sur « l’exception américaine », 2 avril 2012
Barack Obama, Conférence de presse du président avec le président mexicain Calderon et le Premier ministre canadien Harper, 2 avril 2012
Barack Obama, Discours lors d’un meeting de campagne à Glen Allen, en Virginie, le 14 juillet 2012
Plateforme du parti républicain en 2012, le 27 août 2012
Les adversaires d’aujourd’hui sont différents, tout comme le sont leurs armes et leur idéologie, mais cela revient au même : l’unité des Américains, par-delà les partis, en hommage à ceux qui ont défendu notre pays et pourchassé ses attaquants jusqu’au bout du monde, et monté une garde vigilante aujourd’hui dans nos villes, sur nos côtes et dans les pays étrangers. Nous assurons à nos soldats l’autorité et les ressources dont ils ont besoin pour protéger la nation et pour défendre la liberté de l’Amérique. Poursuivre notre vigilance, en particulier sur les voyages et le commerce, est nécessaire pour empêcher le bioterrorisme et le cyberterrorisme, et tous les autres actes de guerre asymétriques et non-traditionnels, et pour s’assurer que l’horreur du 11 septembre 2001 ne se répètera jamais sur notre sol. »
Barack Obama, 44e président des États-Unis : 2009 à nos jours
Discours d’inauguration, 21 janvier 2013
Mes compatriotes américains, nous sommes faits pour cet instant, et nous le saisirons – pour autant que nous le saisissions ensemble. [...] Nous, le peuple, croyons toujours que nos obligations en tant qu’Américains ne concernent pas seulement nous-mêmes mais également la postérité. [...] Nous soutiendrons la démocratie de l’Asie à l’Afrique, des Amériques au Moyen-Orient, parce que nos intérêts et notre conscience nous forcent à agir au nom de ceux qui aspirent à la liberté. Et nous devons être une source d’espoir pour les pauvres, les malades, les exclus, les victimes de discriminations – non seulement par simple charité, mais parce que la paix en nos temps requiert l’avancée constante de ces principes décrits par notre crédo commun : tolérance et chance, dignité humaine et justice. [...] Soumettons-nous, chacun d’entre nous, dans le devoir solennel et la joie immense, à ce qui est notre droit de naissance éternel. Dans un effort commun et un but commun, avec passion et dévouement, répondons à l’appel de l’Histoire et portons dans cet avenir incertain cette précieuse lumière de la liberté. »
Barack Obama, Discours à la Nation sur la situation en Syrie, 10 septembre 2013
Réponse de Vladimir Poutine dans le New York Times – 12 septembre 2013 (traduction legrandsoir.info)
Barack Obama, Discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, 24 septembre 2013
Barack Obama, Discours sur la Loi sur la poursuite des appropriations de 2014, le 17 octobre 2013
Barack Obama, Discours au quartier-général de DreamWorks Animation SKG, à Glendale, Californie, 16 novemebre 2013
John Kerry, Secrétaire d’État, Washington DC
Discours lors de la Conférence du Conseil Atlantique « Vers une Europe Complète et Libre »
De plus, à travers toute son histoire, je crois sans aucun doute, que l’OTAN a fait plus pour promouvoir la sécurité, la prospérité, et la liberté qu’aucune autre alliance dans l’Histoire de l’humanité.
[...] Nous sommes ensemble, Europe et États-Unis, deux des plus grands marchés du monde. Et de fait, nous pouvons sérieusement renforcer nos liens économiques, accélérer la croissance et la création d’emplois, et servir de tampon à tous les impacts négatifs des mesures que nous devons prendre, si nous avançons rapidement sur les deux rives de l’Atlantique pour finaliser le Partenariat Atlantique sur le Commerce et l’Investissement. Cet accord modifiera bien plus notre manière de faire des affaires et nos considérations stratégiques, que n’importe quel rapprochement économique, exception faite de l’indépendance énergétique.
Alors mes amis, j’achèverai simplement en disant à vous tous que cet instant – sans chercher aucunement la solennité parce que cet instant est suffisamment sérieux comme ça et n’en a pas besoin – cet instant est plus grand que nous-mêmes. De fait, c’est tout notre modèle de leadership mondial qui est en jeu. Et si nous nous serrons les coudes, si nous tirons notre force des leçons du passé et si refusons d’abandonner, alors je suis certain que l’OTAN, la plus puissante alliance de la planète, pourra faire face aux défis, pourra saisir à son avantage les opportunités que lui présentent les crises, et que nous pourrons avancer vers une Europe en paix, libre et forte.
C’est notre objectif, et nous avons hâte de travailler avec nos collègues ministres de chacun de ces pays pour atteindre ce but. Merci de m’accueillir parmi vous. »
Barack Obama, Discours d’accueil à l’Académie militaire des États-Unis de West Point, New York, le 2 mai 2014
C’est pourquoi nous mettons en place de nouvelles restrictions sur la manière dont l’Amérique recueille et utilise les informations, parce que nous aurons de moins en moins de partenaires et serons de moins en moins efficaces si l’impression que nous menons une surveillance de masse se diffuse. L’Amérique ne fait pas que soutenir la stabilité et l’absence de conflit à tout prix. Nous soutenons une paix plus durable, qui peut seulement découler d’une démocratisation des opportunités et des libertés. Ce qui m’amène à ce quatrième et dernier élément du leadership américain : notre volonté d’agir au nom de la dignité humaine. Le soutien de l’Amérique pour la démocratie et les droits de l’Homme vont au-delà de l’idéalisme ; c’est une question de sécurité nationale. Les démocraties sont nos plus proches amis et sont bien moins susceptibles de partir en guerre. Les économies fondées sur le marché libre et ouvert ont de meilleures performances et deviennent des marchés pour nos marchandises. Le respect des droits de l’Homme est un antidote à l’instabilité et aux douleurs qui alimentent la violence et la terreur. »
Barack Obama, Discours lors d’un comité de collecte de fonds pour la campagne sénatoriale démocrate à Tisbury, Massachusetts, 11 août 2014
« Je veux souligner, néanmoins, à un moment où les médias semblent remplis de nouvelles d’Ukraine, de Gaza et d’Ebola et tout ce que vous voudrez, qu’à chaque fois, les gens cherchent en permanence à savoir comment l’Amérique peut aider à résoudre ces problèmes. Et il y a une raison à cela. Parce qu’en dépit des plaintes et des interprétations, et du sentiment anti-américain que vous entendez parfois à la télévision dans le monde, lorsqu’il y a un vrai problème, ils reconnaissent tous que nous sommes la seule nation indispensable. Ils reconnaissent tous que notre leadership est absolument crucial. Et cela est vrai tant pour les défis que pour les opportunités. [...] Voici ce en quoi je crois : de la même façon que lorsque nous sommes sortis avec résolution et pugnacité de la crise économique dans laquelle nous étions il y a cinq ans, je n’ai aucun doute quant à notre capacité à conduire le monde, unis en tant que pays, à travers les moments mouvementés que nous traversons dans les relations internationales. Mais tout cela requiert du sérieux à Washington. »)]
Barack Obama, Discours lors de la Convention nationale de la Légion américaine à Charlotte, Caroline du Nord, 26 août 2014
C’est ce qu’est l’Amérique. Et de plus, personne d’autre ne peut faire ce que nous faisons. Aucune autre nation ne fait plus que nous pour soutenir la sécurité et la prospérité dont le monde dépend. En temps de crise, aucune autre nation ne peut rallier de si grandes coalitions pour se dresser en défense du droit international et de la paix. En temps de désastres, aucune autre nation n’a la capacité d’aider autant et si vite. Aucune nation ne fait autant pour aider les citoyens à revendiquer leurs droits et à construire leurs démocraties. Aucune nation ne fait autant pour aider les gens dans les coins les plus reculés de la Terre à échapper à la pauvreté, à la faim, à la maladie, et à retrouver leur dignité. Même les pays qui nous critiquent, quand les jeux sont faits et qu’ils ont besoin d’aide, savent toujours qui appeler. C’est nous qu’ils appellent. C’est ça le leadership américain. C’est pour cela que les États-Unis sont et resteront la seule nation indispensable du monde. »
Barack Obama, Discours au Forum DNC sur le leadership des femmes, 19 septembre 2014
« Nous avons vu que malgré tous les défis que nous avons affrontés chez nous, l’Amérique reste la seule nation indispensable au monde. Lorsque le monde est menacé, quand le monde a besoin d’aide, le monde nous cherche – cherche l’Amérique. Même les personnes qui nous calomnient nous cherchent. L’Amérique conduit l’effort pour rallier le monde contre l’agression russe. L’Amérique mène le combat pour endiguer et lutter contre l’épidémie d’Ebola en Afrique. L’Amérique mène la coalition qui va amputer et in fine détruire le groupe terroriste appelé EIIS. En tant qu’Américains, nous acceptons ces responsabilités ; nous ne reculons pas devant elles. [...] L’Amérique est mieux placée aujourd’hui que jamais pour saisir l’avenir. Nous sommes mieux placés qu’aucune autre nation sur Terre pour aider à modeler un monde meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants. »
To be continued...
Edouard pour
. Pars, 12 décembre 2014.
[1] Les fondements de la politique étrangère US. (Dossier Sept. 2004)