Portada del sitio > Breves > Argentine Macri refuse de soutenir un Fonds pour les enfants enlevés ou (…)
Les Grands-mères de la Place de Mai ont fait savoir que le pouvoir exécutif de Buenos Aires, dirigé par l’homme d’affaire Maurizio Macri a mis son véto à la loi 3329, par laquelle l’assemblée porteña proposait la création d’un Fonds pour la localisation et la restitution des enfants enlevés ou nées en captivité pendant la dictature.
Parmi les arguments avancés par Mauricio Macri "il n’est pas recevable que le gouvernement de la ville dispose de son patrimoine dans la constitution d’un Fonds pour le développement des activités prévues dans un projet de loi en révision dans toute la République Argentine, dépassant son domaine de juridiction". De plus, il soutient que "sa gestion de gouvernement …appuie et garantit les activités de l’Association Civile des Grands Mères de la Place de Mai : « la recherche d’enfants filles et garçons enlevés ou nés en captivité avec l’objectif de parvenir à la restitution de leur véritable identité » .
Reste que cette contribution de la ville s’avère très importante, même vitale pour le développement du travail des Grands-mères de la Place de Mai, alors même qu’elle représente un pourcentage vraiment mineur sur le budget global de la ville. Il s’agit d’un fonds que des précédents gouvernements de la ville de Buenos Aires avaient accepté comme à travers la loi 274 de 1999 et la 1035 de 2003 , avec à chaque fois une durée de trois ans.
Ces fonds ont permis au long de ces dernières années de parvenir à la restitution d’une centaine d’enfants et jeunes dont l’identité avait été falsifiée. Les Grands-mères espèrent que le parlement va insister sur la création de ce fonds pour que plus de 300 jeunes qui vivent sous une identité falsifiée puissent retrouver leur liberté.
Source: El Correo en espagnol,3février 2010