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Le Cacique Raoni Metuktire appelle l’opinion internationale à se mobiliser en faveur du peuple Munduruku, engagé contre une série de nouveaux grands barrages destructeurs en Amazonie.
LE POINT SUR LA SITUATION
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26 et 27 novembre, 2014, le long du fleuve Tapajos, entre Santarem et São Luiz do Tapajós (Etat du Pará, Brésil)
Quelques centaines de personnes, représentant les peuples indigènes, pêcheurs, communautés traditionnelles vivant le long des cours d’eau, mouvements sociaux, organisations de la société civile, mouvements de la jeunesse, ainsi que l’Eglise et les universités, sont attendues les 26 et 27 novembre 2014, le long du fleuve Tapajos, dont le bassin, au coeur de la forêt amazonienne, est menacé par la construction prochaine d’immenses complexes de barrages hydroélectriques.
Dans la foulée de la construction du barrage de Belo Monte, dénoncée dans le monde entier, les peuples vivant le long des fleuves Xingu, Tapajós, and Teles Pires, entre autres, sont en train de vivre la destruction révoltante et gratuite de centaines de vies humaines et des ressources naturelles et culturelles de la région. Cette dévastation est organisée par le gouvernement brésilien, asservi aux capitaux étrangers, ignorant les peuples d’Amazonie et s’opposant aux alliances créées entre les élites locales, nationales et internationales. Tout cela dans le seul but d’enrichir une poignée d’entreprises. En retour, cette situation facilite l’exécution d’un programme (PAC) qui doit soi-disant accélérer la croissance économique, ne laissant dans son sillage que famine, misère, violence et piètre qualité de vie.
Des lettres de dénonciation et des pétitions contre la construction de barrages en Amazonie ont été envoyées aux autorités, avec des actions menées en parallèle auprès d’instances juridiques, afin de dénoncer les illégalités associées à ces projets. Malheureusement, elles ont été complètement ignorées par le gouvernement, ne laissant d’autre choix que le passage à l’action.
Le gouvernement brésilien ne peut plus se permettre d’ignorer les quelques 30 millions de locaux, qui sont les véritables propriétaires des richesses de l’Amazonie. De plus, ces richesses devraient bénéficier à tout être humain, non pas seulement à un petit nombre de brésiliens. C’est pourquoi est organisée une Caravane sur le fleuve Tapajós, action nommée UNE CARAVANE CONTRE LES BARRAGES EN AMAZONIE.
Le 26 novembre, bateaux, canoës, voitures et bus quitteront la ville de Santarem pour se rendre en amont du fleuve Tapajós, afin d’exiger la suspension des projets de construction des barrages. Une cérémonie sera également organisée au sein de la communauté São Luiz do Tapajós (27 novembre), où la construction du 1er des 7 méga barrages a été prévue, sans que les communautés locales aient bien sûr été consultées.
La Caravane a pour objectif de réunir les organisations et les leaders de la région pour qu’ils unissent leurs voix et crient au monde « Assez ! Nous exigeons la fin de la destruction de l’Amazonie ! ».
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