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3 mai 2008

Les parents des quatre étudiants mexicains victimes de l’attaque des Farc par la Colombie en Équateur demandent un appui international.

par Emir Olivares Alonso

 

Toutes les versions de cet article : [Español] [français]

Ils confirment une visite en Argentine, au Venezuela, en Équateur, au Pérou, au Nicaragua, au Chili et en Colombie. Ils feront savoir comment leurs enfants ont été assassinés et vont demander un appui international. Ils demanderont également aux présidents des pays visités d’exiger de Felipe Calderón de porter plainte contre Alvaro Uribe

Lors de l’hommage qui a été rendu à la Faculté de Philosophie et Lettres, dans l’UNAM (Université Autonome du Mexique), le 25 mars passé, Marcelo Franco, Álvaro González et Anne Marie Ramírez, les parents des étudiants assassinés en Équateur par des militaires colombiens, ont laissé exploser leur colère contre le président Alvaro Uribe.

Les parents des quatre étudiants mexicains qui ont perdu la vie dans l’attaque de l’armée colombienne contre un campement que les Forces armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC) maintenaient en Équateur [1], vont faire une tournée dans plusieurs pays sudaméricains dans le but de faire savoir comment leurs enfants ont été assassinés, de solliciter un appui international et demander aux gouvernements de ces pays d’exiger du président Mexicain qu’il porte plainte au niveau international contre le président Alvaro Uribe pour ces morts et qu’ont leur fournisse les information dont ils disposent sur cette affaire.

Hier, les parents ont tenu une réunion, à laquelle a aussi participé la Ligue Mexicaine de Défense des Droits de l’Homme (Limeddh). Dans cette réunion ont été définis les détails de la visite qu’ils feront en Argentine, Venezuela, Équateur, Pérou, Nicaragua, Chili et Colombie pour demander aux présidents des six premiers une prise de position sur les faits et qu’ils demandent à Felipe Calderón de porter plainte contre Uribe ; tandis qu’en Colombie ils demanderont qu’il leur soit donné accès à l’information sur cette attaque.

Alvaro González, père de Juan González del Castillo - l’un de quatre étudiants mexicains assassinés en Équateur par les Forces Armées Colombiennes - a expliqué que dans ces visites ils feront savoir comment sont morts les jeunes gens et demanderont à la population de ces pays l’appui et la solidarité pour "notre demande de justice".

Pendant la réunion, il a été dit qu’ils ont déjà des contacts et des invitations de la part de divers organismes civils et étudiants d’Argentine, Chili et Venezuela, tandis qu’ils continuent dans la recherche de contacts dans les autres pays sudaméricaines qu’ils prévoient visiter.

Bien qu’aucune une date exacte n’ait été encore fixée pour la tournée, celle-ci "est un fait", a remarqué González, qui va voyager en Amérique du Sud accompagné par les parents de Fernando Franco Delgado, de Verónica Natalia Velázquez Ramírez et de Soren Ulises Avilés Ángeles, les autres trois jeunes étudiants qui ont péri pendant l’attaque militaire contre les FARC. Il a détaillé que le voyage pourrait avoir lieu vers la mi juin.

Marcelo Franco, père de Fernando, a remarqué que "l’intention du voyage est de démasquer ce criminel (Alvaro Uribe)".

Entre temps, Adrián Ramírez, président de la Limeddh, a expliqué que d’autres actions ont été de réaliser des visites à différentes ambassades dans le pays, mais ausso le Comité International de la Croix-Rouge, pour donner une dimension internationale à cette affaire ; continuer avec les contacts internationaux ; et demander que le gouvernement mexicain "nous donne une information sur les progrès des enquêtes" qu’il réalise à ce sujet.

Un peu plus de deux mois après l’attaque dans laquelle sont morts les étudiants Mexicains, ils ont aussi manifesté leur inquiétude pour la sécurité, intégrité et santé de Lucia Andrea Morett Álvarez, l’unique survivante mexicaine à l’attaque. (Lire : L’étudiante mexicaine blessée dans le massacre du campement de Reyes en Équateur ne peut pas retourner au Mexique)

Traduction libre de l’espagnol pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi

La Jornada. Mexique, le 3 mai 2008.

Notes de El Correo :

Notes

[1Campement de communication avec des émissaires étrangers impliqués dans l’échange humanitaire, un sujet d’étude des étudiants présents.

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