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jeudi 25 août 2011

L’ Afrique du Sud suggère à la CPI de s’intéresser à l’action de l’Otan en Libye.

 

La Cour pénale internationale (CPI) doit aussi s’intéresser aux bombardements de l’OTAN en Libye, a jugé le vice-président sud-africain Kgalema Motlanthe.

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Notant qu’ « il y a des liens clairs et une coordination » entre les rebelles libyens et le commandement de l’OTAN, le vice-président s’est interrogé : « La question est : est-ce que la CPI aura les moyens de déterrer cette information et d’amener ceux qui sont responsables à rendre des comptes, y compris les commandants de l’OTAN sur le terrain ? »

M. Motlanthe répondait devant le Parlement à la question d’un député qui lui demandait qui serait rendu responsable des victimes des bombardements de l’OTAN, selon le quotidien The Star.

L’Afrique du Sud, membre temporaire du Conseil de sécurité de l’ONU, avait voté la résolution instituant une zone d’exclusion aérienne en Libye, mais sa diplomatie - le président Jacob Zuma en tête - avait rapidement déclaré que l’OTAN l’avait détournée, pour suivre des intérêts dépassant largement la simple protection des civils.

Le président Zuma avait estimé mardi que les frappes de l’Otan avaient sapé les efforts de médiations de l’Union africaine, dont il est l’un des principaux négociateurs.

Kgalema Motlanthe a ajouté mercredi que ces frappes rendraient difficile l’adoption de nouvelles résolutions de l’ONU, notamment en Syrie, pays où le pouvoir tire sur son peuple comme l’a fait le colonel Kadhafi.

« La situation en Syrie est également très préoccupante. Mais précisément à cause de cette situation créée en Libye, le Conseil de sécurité n’a pas pu se mettre d’accord sur la façon d’intervenir en Syrie », a-t-il estimé.

Contacté par l’AFP, le gouvernement sudafricain s’est refusé à tout commentaire. Dans le compte-rendu du dernier conseil des ministres publié jeudi, le gouvernement sud-africain souligne qu’ « il abordera toujours cette question (de la Libye) de concert avec l’Union africaine et dans un esprit de multilatéralisme ».

« Le gouvernement sudafricain condamne toute forme de violence et la doctrine du changement de régime imposé », a-t-il ajouté.

AFP. 25 août 2011.

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